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tout le monde, de quel monde venez-vous? — Et de celui, dont les façons de vivre sont bizârres et extraordinaires: c'est un homme de l'aûtre monde. = Il doit à Dieu et au monde: il est extrêmement endetté.
MONDER
MONDER, v. act. Nettoyer. "Monder de l'orge;
ôter la petite peau, qui le coûvre; monder de la casse;
la tirer de son bâton et la préparer, après en avoir
ôté les noyaux. — Il ne se dit que dans ces deux phrâses.
= Les Médecins disent mondifier un ulcère; la déterger;
et mondicatif, détersif.
MONÉTAIRE
MONÉTAIRE, s. m. [Monétère:
2e é fer. 3e è moy. et
long; 4e e muet.] Celui, qui fabrique la monnaie.
Il ne se dit qu'en parlant des anciènes monaies et des médailles.
MONITEUR
*MONITEUR, s. m. MONITION,
s. f. Celui, qui avertit. — Avertissement. = Le 2d ne se dit qu'en Droit
Canon: Le 1er est peu usité: il mériterait de
l'être davantage: "Quelle reconoissance ne doit-on pas au moniteur
utile, qui a produit la découverte d'un forfait et la punition
d'un coupable. Linguet. — Trév. et le Rich. Port.
ont mis ce mot: l'Acad. le pâsse sous silence.
MONITOIRE
MONITOIRE, s. m. MONITORIAL,
ALE,
adj. [Moni-toâre, tori-al,
ale: 3e
lon. au 1er.] Monitoire, se dit des lettres qu'on obtient
du Juge d'Église, pour obliger par censures éclésiastiques
à venir à révélation sur certains faits, qui
sont mentionés dans ces Lettres. "Fulminer,
ou jeter un
monitoire, c'est publier des Lettre en forme de monitoire.
= On dit adjectivement, Lettres monitoires, ou monitoriales.
On dit, en plaisantant, à quelqu'un, qui avait
disparu, qu'on voulait faire jeter un monitoire pour le trouver.
"On disait l'autre jour, qu'on avait jeté un monitoire
pour savoir où était l'armée de M. de Luxembourg,
Sév.
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MONNOIE
MONNOIE, ou MONAIE, s. f.
MONNOYAGE,
s. m. MONNOYER, v. act. MONNOYEUR,
s. m. [Monè, né-ia-ge,
né-ié,
né-ieur.
— Plusieurs prononcent
monoa-ié, noa-ieur, . Il serait
à souhaiter qu'on les écrivit comme on les prononce,
monayer,
mo--nayeur.]
Monaie, 1°. Piêce de métal
marquée au coin d'un État Souverain, servant au commerce,
aux achats et aux ventes. "Avoir droit de battre ou
faire batre
monaie. "Fausse monaie. = Il s'emploie au figuré
(st. famil.) On dit à quelqu'un, qui a bien riposté: vous
lui avez doné la monaie de sa pièce. "Après la
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