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Page A135b
Aprêtés à chanter,
dans les bois se réveillent.
APPREUVER
*APPREUVER. Voy. APPROUVER.
APPRIS
APPRIS, ÎSE, adj. [Apri,
prî-ze, 2e lon. au 2d.] On dit, dans le style familier:
il est bien apris, c. à. d. bien élevé, sage
et honête: mais apris, en ce sens, n'a point de régime.
N'imitez point Molière, qui dit: "Je suis apris à
souffrir. On doit dire, avec le participe: j'ai apris à
souffrir. — L'Acad. ne met apris que participe; et le Rich.
Port. se contente de dire, qu'apris a les significations du
verbe.
APPRIVOISER
APPRIVOISER, ou APRIVOISER,
v. a. [Apri-voa-zé, 3e br. 4e é
fer.] Rendre doux et moins farouche. Au propre, il se dit des animaux;
au figuré, des hommes. — En ce dernier sens, il se dit au
réciproque pour, se rendre familier: s'aprivoiser dans une
maison, avec les grands; ou sans régime: il commence à
s'aprivoiser, à devenir plus sociable.
APPROBATEUR
APPROBATEUR, ou APROBATEUR,
s. m. [Aproba-teur, tout bref; eur est long au pluriel.]
Celui qui aprouve par quelque témoignage d'estime. Acad.
Celui qui donne son aprobation. Trév. Celui qui aprouve une
chôse; celui qui donne une aprobation. Rich. Port. Je préfère
la définition de l'Acad. en ce qu'elle vous fait conaître
le sens du mot, sans renvoyer ni à aprobation, ni à
aprouver. — On le dit souvent au pluriel: "Une telle conduite peut-elle
avoir des aprobateurs?
APPROBATIF
APPROBATIF, ÎVE, adj.
[Aprobatif, tîve, 4e lon. au 2d.] Qui marque
de l'aprobation. Geste aprobatif, mine aprobatîve,
Sentence aprobatîve.
APPROBATION
APPROBATION, ou APROBATION,
s. f. [Aproba-cion, en vers, ci-on.] Agrément, consentement
qu'on done à quelque chôse. "Le père et la mère
donent ou refusent leur aprobation à ce mariage. = Il signifie
aussi, jugement favorable et avantageux. "Avoir l'aprobation générale
de tout le monde, des honêtes gens, etc.
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APPROBATRICE
*APPROBATRICE, s. f. Ce mot, disait-on dans le
Dict. de Trév. en 1704, n'est pas encore bien établi,
mais on ne doute pas qu'il ne s'établisse. La prédiction
ne s'est pas acomplîe: ce mot n'a pas passé: il est trop
dur. M. Cerutti l'a employé dans l'Apol. des Jés.
"Si la prévoyance est le premier orâcle des Législateurs,
l'expérience doit être la dernière aprobatrice
des Loix. — Richelet l'a mis dans
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de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
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