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du Gouvernement. Linguet. "Nous attendons avec anxiété des nouvelles de toutes les parties du Théâtre de la guerre. — l'Acad. dit que ce mot n'est d'usage que dans le style soutenu. Aujourd'hui on l'emploie dans tous les styles.
AON
AON. Les mots terminés par ces trois
lettres ont le son d'an, (excepté taon, qui se prononce
ton et non pas tan, comme on le marque dans le Dict. Gramm.)
Paon, faon, laon, pron. pan, fan, lan.
On pron. faoner, comme on l'écrit, fa-oné.
— L'a est muet dans saone rivière, dans Taon
(Sône, ton) et dans Laon, nom de saint, qu'
on prononce St. Lon.
AORISTE
AORISTE, s. m. [Pron. Oriste. Acad. Wailly;
et non pas Aoriste, comme il est marqué dans le Dict.
Gramm.] Prétérit des verbes, qui marque indéfiniment
le temps passé: je lus, je donai, nous fîmes,
vous vîtes, ils s'en allèrent, etc. sont à
l'aoriste.
AOU
AOU. L'a ne se pron. point dans
Saoul, saouler, Août. (pron. soûl
ou soû, soûler, oût) Cette remarque
n'est nécessaire que pour les anciens livres, du moins pour les
deux 1ers mots. Car, depuis quelque temps, on écrit soûl,
soûler, et l'Acad. a adopté cette ortographe. Il serait
à souhaiter, dit M. de Wailly, qu'on écrivît aussi
oût, mais cet usage est encore à naître. — Dans
aoûter, on pron. l'a: il est muet dans Aoûteron.
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AOûT
AOûT, s. m. [Pron. oût monos.
Il serait à souhaiter qu'on l'écrivît de même.]
Le 8e mois de l'année. Le mois d'Août;
le quinze d'août. — L'août (l'oût)
la moisson. Faire l'août; l'août est fini:
il n'est pas encôre comencé. = Le salaire de la peine de
moissoner; on lui a tant doné pour son août.
Rem. M. Chapelain, qui avouait que août
est monosyllabe, voulait pourtant que l'a s'y fît sentir:
ce qui est assez difficile. Mais tous les Gramairiens, même les plus
anciens sont pour oû, monosyll. oûteron, et non
pas aoû, aoûteron. On ne pron. l'a que
dans aoûté mûri par la chaleur du mois d'août.
— Ménage raporte qu'il avait ouï dire à M. le
Prem. Présid. de Bellièvre qu'il s'imaginait entendre
miauler des chats, quand il entendait dire aux Procureurs à l'Audience,
la Notre-Dame de la mi-août. — On écrivait autrefois
aoust, aousté, aousteron. D'abord on y prononçait
l's: puis on continua long temps à l'écrire, quoiqu'
on ne l'y prononçât plus. Il en est de même de l'a:
il y a plus de
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