Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

RECHERCHE Accueil Aide-Mémoire GEHLF ATILF ARTFL Courriel

Previous page

Page B368b

le gn; 2e é fer.] Au propre, regarder du coin de l'oeil. Il régit de: "Guigner de l'oeil, d'un oeil. = V. act. "Guigner le jeu de son voisin. = Fig. Convoiter. "Guigner une charge, une héritière; etc. Voy. GUINGOIS.

GUIGNON


GUIGNON, s. m. [Ghignon;] Malheur. "Avoir du guignon. Jouer de guignon. Porter guignon à... Être en guignon. Quel guignon! C'est un grand guignon. Il est famil. Il se dit proprement du jeu, et par extension, de toute autre chôse.

GUILLÉE


GUILLÉE, s. f. [Ghi-glié-e~; mouillez les ll; 2e é fer. et long, 3ee muet.] Pluie soudaine et de peu de durée.

GUILLEDOU


GUILLEDOU, s. masc. [Ghi-glie-dou; mouillez les ll, 2e e muet.] Il ne se dit que dans cette locution: courir le guilledou, aler souvent, et sur-tout la nuit, dans des lieux de débauche.

GUILLEMETS


GUILLEMETS, s. m. pl. [Ghi-glie-mè: mouillez les ll: 2e e muet, 3e è moy. et long.] Terme d'Imprimerie. Doubles virgules mises devant les lignes pour marquer les citations ("). Il faut distinguer ce passage par des guillemets.

GUILLERET


GUILLERET, ETTE, adj. [Ghi-gli--rè, rète: mouillez les ll: 2e e muet, 3e è moy.] Éveillé, léger. "Il a l'air guilleret. = Fig. "Habit guilleret, trop léger pour la saison. Ouvrage guilleret, peu solide.

GUILLOCHER


GUILLOCHER, v. act. GUILLOCHIS, s. m. [Ghi-glio-ché, chi: mouillez les ll.] On apèle guillochis des ornemens formés par des lignes, des traits, entrelacés les uns dans les autres. Guillocher, faire des guillochis. "Guillocher une tabatière: plate-bande guillochée.

GUIMAûVE


GUIMAûVE, s. f. [Ghimôve, 2e lon. 3e e muet.] Espèce de maûve. Elle est pectorale. "Pâte de guimaûve.

GUIMPE


GUIMPE, s. f. [Ghein-pe: 1re lon. 2e e muet.] Morceau de toile, avec lequel les Religieuses se couvrent le cou et la gorge.

GUINDAGE


GUINDAGE, s. m. GUINDER, v. act. [Ghein-dage, ; 1re lon. dern. e muet au 1er, é fer. au 2d.] Guinder, c' est hausser par le moyen d'une machine. Guinder un fardeau, des pierres. = Figurément, il se dit des chôses d'esprit où l'on afecte trop d'élévation. On le dit sur-tout au réciproque et au participe. "Il se guinde l'esprit. "Il se guinde si haut, qu'on le perd de vue. Boil. "Il est aisé de se guinder sur de grands

Next page


Copyright © 2003 GEHLF, École normale supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.