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Page B325b
3e e muet.] La chair qui est autour des dents.
GENDARME
GENDARME, s. m. Se GENDARMER,
v. réc. GENDARMERIE, s. f. [Jandarme,
mé, merie, 3e e muet au 1er
et au dern. é fer. au 2d.] Gendarme, était
autrefois un homme armé de toutes pièces, qui avait sous
lui deux aûtres cavaliers. Aujourd'hui, c'est un cavalier de certaines
compagnies d'ordonance. "Gendarme du Roi. "Les Gendarmes
de la garde, etc. = Gendarmerie, tout le corps des gendarmes et
des chevau-légers, aûtres que les gendarmes et les chevau-légers
de la garde du Roi.
SE GENDARMER, se fâcher mal
à propôs, et pour une caûse légère. "Il
n'y a pas de quoi se tant gendarmer. "Pourquoi vous gendarmez-vous
là dessus. = Dabord l'Acad. n'en distinguait point l'usage:
dans la dern. Édit. elle ne l'atribûe qu'au style familier.
= Suivant l'ancien Trév. on pourrait dire aussi gendarmer
quelqu'un contre un aûtre: mais si c'était l'usage
aûtrefois, de quoi je doute, ce ne l'est plus aujourd'hui.
GENDRE
GENDRE, s. m. [Jandre: 1re lon.
2e e muet.] Celui qui a épousé la fille
de quelqu'un. "C'est mon gendre, votre gendre, son gendre.
"Prendre ou choisir quelqu'un pour gendre. = Le Proverbe dit :
quand la fille est mariée, on troûve beaucoup, ou il
y a assez de gendres, ce qui se dit figurément des autres afaires,
pour dire, que quand elles sont faites, on troûve beaucoup de secours
et de moyens, qui ne se présentaient pas, quand elles étaient
à faire. = Faire d'une fille deux gendres, promettre une
même chôse à deux persones.
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GêNE
GêNE, s. f. GêNER,
v. act. [1re ê ouv. et long: il est plus ouvert
au 1er, et devant la syll. fém. qu'au 2d, et devant
la syll. masc.] Gêne, est 1°. tortûre, peine qu'
on fait soufrir à un criminel pour lui faire avouer la vérité.
Acad. = On le disait aussi simplement pour tourment.
Non, non, l'enfer n'a point de gêne.
Qui ne soit pour ton crime une trop douce
peine.
Mol.
Il est peu usité en ce sens. — On le dit plus souvent des soldats
qui font soufrir, injustement et par violence, ceux dont ils veulent tirer
de l'argent. "Ils mirent ce paûvre paysan à la
gêne, pour lui faire avouer où était son argent.
— 2°. Son usage ordinaire est pour signifier une contrainte
fâcheûse; un état
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