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lon. 2e è moy. 3e
e muet; an-ciè-neman, neté.] Autrefois;
dans les siècles passés. "Anciennement on vivait autrement
qu'aujourd'hui. On le met ordinairement à la tête de la
phrâse: il peut pourtant être au milieu ou à la fin,
mais il ne se met jamais entre l'auxil. et le partic. "Ce qu'on faisait
anciènement, ce qu'on avait fait anciènement,
et non pas ce qu'on avait anciènement fait; ni même
ce qu'anciènement on avait fait.
ANCIèNETÉ. 1°.
Antiquité: des chôses vénérables par leur ancièneté.
Acad. là antiquité vaux mieux. — De toute ancièneté;
toujours et depuis très-long-temps: cela s'est fait de toute
ancièneté. On dit aussi, et souvent mieux: de toute
antiquité. = 2°. Priorité de réception. "Ils
ont rang selon leur ancièneté.
ANCRAGE
ANCRAGE, s. m. [On écrivait autrefois Anchrage.]
Lieu propre et commode pour ancrer.
ANCRE
ANCRE, s. f. [Autrefois anchre, par respect
pour l'étymologie. Anchora.] Grosse pièce de fer,
divisée aux extrémités en deux branches tournées
en arc, et dont on se sert pour arrêter et fixer les vaisseaux, en
la jetant dans la mer. Jeter l'ancre, mouiller l'ancre,
ou simplement mouiller.
* Rem. Quand on parle du mouillage indéfiniment,
on dit: jeter l'ancre, lever l'ancre, et non pas les
ancres, quand même on en jète plusieurs. "Le bâtiment
Chinois y eut à peine jeté les ancres. Charlevoix.
Il falait dire: jeté l'ancre.
ANCRER
ANCRER, v. a. Autrefois anchrer. [An--cré,
1re lon. 2e é fer.] 1°. Au prop.
jeter l'ancre. Il est peu d'usage en ce sens. Rich. Port. On dit
plutôt mouiller. L'Acad. le met sans remarque. "Le
mouillage étoit bon: ils y ancrèrent. — 2°. Au
figuré, mais au réciproque et au passif
seulement; et dans le style familier. "Il cherche à s'ancrer,
il s'est ancré, il est ancré, bien ancré
auprès du Prince, dans cette maison. — * On dit, dans
le Dict. Gramm. que s'ancrer se dit sans régime:
on voit le contraire par ces exemples, qui sont de l'Académie.
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ANDOUILLE
ANDOUILLE, ANDOUILLETTE,
s. f. [An-dou-glie, gliè-te, mouillez les ll,
3e e muet au 1er, è moy. au
2d, 1re lon. le reste bref.] Le 1er se dit d'un
boyau de porc, farci d'autres boyaux, ou de la chair même de l'
animal. — Le 2d, de la chair de veau hâchée et pressée
en forme de petite andouille. Acad. ordinairement en ovale Rich.
Port.
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