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est éveillé comme une potée de souris. = Ardent: "Il est fort éveillé sur ses intérêts. = Femme fort éveillée, coquette. = Subst. "C'est un éveillé, c'est une petite éveillée.
ÉVèNEMENT
ÉVèNEMENT, s. m. [Evèneman:
1re é fer. 2e è moy.
3e e muet.] 1°. L'issûe de quelque chôse.
"L'évènement d'un procès, d'une afaire.
"Je ne réponds pas de l'évènement. "Vous chargez-vous
de l'évènement, etc. = À~ tout évènement,
adv. À~ tout hasard, quoiqu'il arrive. = 2°. Aventûre
remarquable. "Ce Règne est plein d'évènemens.
"Cette histoire est remplie d'évènemens extraordinaires.
Evènement, Accident, Aventûre.
(Synon.) Le 1er est le mot convenable pour les faits, qui concernent
l'État ou le Gouvernement; le 2d se dit de ce qui arrive de fâcheux,
soit à un seul, soit à plusieurs particuliers: aventûre,
dit quelque chôse de plus personel et tient plus du bonheur que du
malheur. — Il semble aussi que le hazard a moins de part dans l'idée
d'évènement, que dans celui d'accident et
d'aventûre. Les révolutions d'état sont des
évènemens:
les chûtes d'édifices sont des accidens: ce que les
jeunes gens apellent (si mal à propôs) de bonnes fortunes,
sont des aventûres. "La vie est pleine d'évènemens,
que la prudence ne peut prévoir. "La plupart des accidens
n'arrivent que par défaut d'atention. "Il est peu de gens, qui
aient vêcu dans le monde, sans avoir eu quelque aventûre.
GIR. Synon.
ÉVENT
ÉVENT, s. m. [Évan: 1reé
fer. 2e lon.] Mauvais goût d'un aliment ou d'une liqueur,
qui comence à s'altérer. "Jambon, lard, vin, qui sent
l'évent. "Ce vin a de l'évent. = Mettre à
l'évent, c'est au contraire, mettre à l'air. "Au Lazaret,
on met les marchandises à l'évent. = Doner
de l'évent à un muid de vin, y doner de l'air, en faisant
une petite ouvertûre par en haut. = Figurément, (style
plaisant et critique) Tête à l'évent, homme
étourdi et léger. "C'est une tête à l'évent:
il a la tête à l'évent. — * Quelques uns disent,
au vent, mais mal.
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ÉVENTAIL
ÉVENTAIL, s. m. [Évantail:
1re é fer. 2e lon. mouillez l'l
finale.] Ce qui sert à éventer. On le dit surtout d'un papier,
ou d'un tafetas étendu sur de petits bâtons plats, qui se
replient les uns sur les aûtres, et dont on se sert pour s'éventer.
= En termes de Jardinier, tâiller un arbre en éventail,
c'est lui en doner la forme.
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Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
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