Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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pé-ï; pei-zan (et non pas pe-ï-zan, comme veut La Touche.) pé-ié, écé-ié. Il est des Auteurs et des Imprimeurs, qui substituent à l'y l'ï trema, c. à. d. l'i voyelle surmonté de deux points: païs, païsan, païer, essaïer; mais cette orthographe ne vaut rien, et ne peut qu' induire en erreur pour la prononciation, et à faire prononcer, pa-ï, pa-ïzan, pa-ié. — Cet ï trema doit être conservé pour les mots où l'a retient sa prononciation naturelle, aïeul, caïeu, baïonette, Caïenne, haïr, etc. Il est aussi mal d'écrire ces derniers mots et autres semblables avec un y, que d'écrire les premiers avec un ï trema. Richelet avait adopté cette derniere ortographe; et quelques-uns l'ont imité, et mettent par-tout des ï marqués de deux points. Le grand nombre met toujours l'y, et c'est une autre irrégularité. Notre Remarque indique quand il faut mettre l'un, et quand il convient d'employer l'autre. = Pour les autres prononciations extraordinaires d'a, Voyez , Aen, Aon, Aou.
   II. A doit se prononcer tantôt long, tantôt

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