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Page A001b
pé-ï; pei-zan (et non pas pe-ï-zan,
comme veut La Touche.) pé-ié,
écé-ié.
Il est des Auteurs et des Imprimeurs, qui substituent à l'y
l'ï trema, c. à. d. l'i voyelle surmonté
de deux points: païs,
païsan, païer,
essaïer; mais cette orthographe ne vaut rien, et ne peut qu'
induire en erreur pour la prononciation, et à faire prononcer, pa-ï,
pa-ïzan, pa-ié. — Cet ï trema doit
être conservé pour les mots où l'a retient
sa prononciation naturelle, aïeul,
caïeu, baïonette,
Caïenne, haïr, etc. Il est aussi mal d'écrire
ces derniers mots et autres semblables avec un y, que d'écrire
les premiers avec un ï trema. Richelet avait adopté
cette derniere ortographe; et quelques-uns l'ont imité, et mettent
par-tout des ï marqués de deux points. Le grand nombre
met toujours l'y, et c'est une autre irrégularité.
Notre Remarque indique quand il faut mettre l'un, et quand il convient
d'employer l'autre. = Pour les autres prononciations extraordinaires
d'a, Voyez Aï,
Aen, Aon, Aou.
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II. A doit se prononcer tantôt
long, tantôt