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Page A093b
galant, quand il est synon. d'amant, n'est plus si en usage
qu'il l'était autrefois: et que celui-ci s'est seul emparé
de la place. Il ne doute pas que la préférence ne vienne
des idées accessoires qui les caractérisent. Elles représentent
un amant, comme quelque chôse de plus permis et de plus honête
que n'est un galant; le premier ne demandant que d'être
aimé; et le second voulant être favorisé. On
peut être l'un et l'autre sans aimer véritablement, et uniquement
par des vûës d'intérêt. "Une laide fille, qui
est riche, est sujette à trouver de tels amans, et une vieille
femme, qui paye, peut avoir de tels galans. "Un homme se fait amant
d'une persone qui lui plait; il devient le galant de celle
à qui il plait. — "Une fille bien élevée ne
doit jamais soufrir auprès d'elle d'autres amans que ceux
que ses parens agréent: une femme adroite sait mettre son galant
au nombre des amis de son mari. GIR. Synon. On peut dire que dans
ce siècle il ne faut pas une très-grande adresse pour y réussir.
— Amant, amoureux. (Synon.) Voyez AMOUREUX.
AMANS se dit au pluriel de deux persones
de différens sexes qui s'aiment: "Ces deux amans sont sur
le point de se marier. Acad. On le dit aussi, et au masc.
et au fém. quand on parle, ou en général des
persones qui s'aiment, ou en particulier de deux ou de plusieurs de ces
persones. "Les amans sont indiscrets: les amantes sont capricieûses.
"Les deux amans s'acordèrent à tromper leurs
amantes: celles ci le comprirent, et se moquèrent de ces
amans faux et mal habiles.
AMARANTE
AMARANTE, ou AMARANTHE, s.
f. [3e lon. 4e e muet.] Il n'y a aucune raison
pour écrire Amaranthe avec une h; l'étymologie
n'exige point cette orthographe; et le Père Tachard, aussi
bien que M. Ménage, avaient raison de dire qu'il faut écrire
amarante. L'Acad. a été d'un autre avis,
et écrit amaranthe. Le Dict. Port. de Richelet
l'a suivie, comme il le fait ordinairement.
AMARANTE (Amarantus) fleur
d'Automne, qu'on nomme autrement passe-velours, fleur d'amour,
immortelle. Trév.
AMARINER
AMARINER, v. a. [dern. é fer. tout
br.] (Terme de marine.) Amariner un vaisseau, c'est y envoyer des
gens, quand on l'a pris, pour remplacer l'équipage qu'on en retire,
en tout, ou en partie.
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AMARRAGE
AMARRAGE, s. m. AMâRRE,
s. f.
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