Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

RECHERCHE Accueil Aide-Mémoire GEHLF ATILF ARTFL Courriel

Previous page

Page B058a

une faulx, etc. = En style fig. famil. afaire mal emmanchée, prise de mauvais biais. "Cela ne s'emmanche pas ainsi, ne s'ajuste pas de la sorte; ne s'emmanche pas comme vous le pensez, n'est pas si aisé que vous croyez.

EMMANCHEUR


EMMANCHEUR, s. masc. [Anman--cheur.] Ouvrier qui emmanche des instrumens. "Un emmancheur de couteaux.

EMMANTELÉE


EMMANTELÉE, s. fém. [Anmantelée; 3e e muet; 4e é fer.] Il ne se dit que d'une corneille, qui est de plumage gris cendré sur les ailes, et noir sous le ventre.

EMMANUEL


EMMANUEL; nom doné au Messie. Em n'y a pas le son d'an: on pron. les deux mm: éme-manu-èl.

EMMARINER


EMMARINER, v. act. [Anmariné.] Garnir un vaisseau de l'équipage nécessaire pour le monter. = Emmariné se dit d'un homme acoutumé à la mer.

EMMÉLER


*EMMÉLER. Vieux mot. Méler, brouiller. Emmélé, brouillé, confus. — Pluche s'est encôre servi de ce mot. "Rien de si emmêlé que la marche des Planètes, dans le systême de Ptolomée.

EMMÉNAGEMENT


EMMÉNAGEMENT, s. m. EMMÉNAGER, (s') v. réc. [Anménageman, ; 2eé fer. 4e e muet au 1er, é fer. au 2d] S'Emménager, c'est 1°. Mettre ses meubles en ordre, dans une maison où on les a transportés en déménageant. 2°. Se pourvoir de meubles de ménage. = Emménagement, action de s'emménager.

EMMENER


EMMENER, v. act. [Anmené; 1re lon. 2e. e muet, 3e é fer. — Devant la syllabe fém. le 1er e se change en è moyen: il emmène, emmènera, etc.] Mener du lieu où l'on est en quelqu'aûtre. Voy. MENER. "Il l'a emmené dans son cârrosse. "Il a emmené ses marchandises.

EMMENOTER


EMMENOTER, v. act. [Anmenoté; 1re lon. 2e e muet. dern. é fer.] Mettre des menotes, des fers aux mains. "On a pris ce voleur, on l'a emmenoté.

EMMENT


EMMENT. Terminaison des adverbes, formés des adjectifs en ent: ardemment, impertinemment, etc. Richelet et le Chev. de Follard, d'après lui, écrivent ardanment, conséquanment, prudanment. Cette ortographe est contraire à la prononciation. — Le P. Tarteron écrit comme on prononce ardament, impertinament. Cette manière est moins conforme à l'étimologie et à l'usage, et plus favorable à la prononciation.

Next page


Copyright © 2003 GEHLF, École normale supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.