Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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étoient encore aux élémens du Commerce.
   ÉLÉMENTAIRE~, qui apartient à l'élément. "Corps élémentaire: Le feu élémentaire (n°. 1°.) Géométrie élémentaire (n°. 3°.) Les élémens de Géométrie. "Il est difficile de bien faire un livre élémentaire. L'Ab. de Fontenai. = M. de Wailly l'a employé substantivement. "Je ne m'en suis pas tenu, dit-il, au pur élémentaire de la Grammaire.

ÉLÉPHANT


ÉLÉPHANT, s. m. [Éléfan: 1re et 2e é fer., 3e lon.] La plus grande des bêtes à quatre pieds, qui a une trompe, et dont les dents principales, quand elles sont détachées de la gueule de l'animal, sont apelées ivoire.

ÉLÉVATION


ÉLÉVATION, s. f. ÉLèVE, s. m. et f. ÉLEVER, v. a. [Éléva-cion, en vers, ci-on; élève, élevé: 1re é fer., 2e é fer. au 1er, è moy. et dout. au 2d, e muet au 3e. — Devant la syllabe féminine cet e muet se change en è moy.: il élève, élèvera, etc.] Élévation, exhaussement. Il se dit au propre et au figuré. "Élévation d'un bâtiment: "Monter sur une élévation, sur un terrain~ élevé, sur une éminence. "Élévation du pôle, d'un astre. "Elévation de fortune. "Élévation d'esprit, de coeur, d'âme. "Élévation dans le style. "Élévation de voix. "L'élévation du pouls. — L'élévation de l'Hostie, ou simplement l'Élévation, le temps où le Prêtre élève l'Hostie à la Messe.
   Rem. Élévation, se dit des persones, en parlant de l'agrandissement de leur fortune et de leur promotion à des postes élevés et honorables. On dit, l'élévation d'un homme: il lui doit son élévation. Mais je crois que c'est par une faûsse analogie que Bossuet a dit, l'élévation d'une secte. "* Cette secte (des Vaudois), en peu de temps fit des progrès. Bernard, Abbé de Fontcaud, qui en a vu les commencemens, en marque l'élévation sous le Pape Lucius III. — On dirait plus régulièrement, les plus grands acroissemens, que l'élévation d'une secte.
   ÉLèVE, disciple. Il se dit proprement du disciple d'un Peintre "Élève de Raphaël, de Le Brun, de Mignard, etc. Mais par extension, il se dit de tout homme formé par un aûtre, en quelque art et en quelque science que ce soit: "C'est l'élève d' un tel: "Je me fais gloire d'avoir été votre élève. Bouh. L. T. Acad. = Il semble que quand on parle des femmes on doit mettre ce mot au fém. "On voit chez elle (Mlle. de Beaulieu) d' autres tableaux, qui font aisément

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