Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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ALIER


ALIER. Voy. ALLIER.

ALIGNEMENT


ALIGNEMENT, s. m. ALIGNER, v. a. [mouillez le g; 3e e muet au 1er, é fer. au 2d: aligneman, aligné.] Action de ranger, de dresser sur une même ligne; l'alignement des rûës, aligner les rûës, des arbres, etc.

ALIMENT


ALIMENT, s. m. [Aliman, 3e lon.] Nourriture. Il se dit au propre, ou seul: le pain est un bon aliment, ou avec la prép. de: le superflu des riches est destiné à être l'aliment des pauvres. — Et au figuré: le bois est l'aliment du feu, les sciences de l'esprit.
   L'honeur est l'aliment de l'âme des Héros.       Thomas.

ALIMENTAIRE


ALIMENTAIRE, adj. f. ALIMENTEûX, EûSE, adj. ALIMENTER, v. a. [Alimantère, man-teû, teû-ze, manté; 3e lon. dans tous, 4e lon. aux trois 1ers; è moy. au 1er, é fer. et bref au dern.] Le 1er ne se dit qu'avec pension et provision. — Alimenteux n'est d'usage qu'en médecine. Remedes, sucs alimenteux, nourrissans. — Alimenter (nourrir) n'est usité au propre qu'au Palais. Au figuré, il peut être heureusement employé. "Les plus heureux génies ont besoin de secours pour croître et s'alimenter. Sabat. de Castres. "Ce grand procès, qui a long-temps alimenté les Sociétés Littéraires et les Journaux. Mercûre. "Les passions nobles vivent d'elles-mêmes et s'alimentent de leur propre ardeur. Necker.

ALINÉA


ALINÉA, s. m. [L'Acad. ne met point d' acc. sur l'e.] À~ la ligne. "On n'a pas mis assez de points et d'alinéa aux Sermons du P. de Neuville; ce qui fait paroître les phrâses plus longues qu'elles ne le sont en effet. — Alinéa ne prend point d's au pluriel. — Il est aussi, non pas adverbe, comme dit l'Acad. mais une espèce d'interjection. On dit en dictant, alinéa, à la ligne.

ALISE


ALISE, ALISIER. Trév. V. ALIZE, ALIZIER. Acad.ALISÉ. Voy. ALIZÉ.

ALITER


ALITER, v. a. Réduire à garder le lit. "La fièvre l'a alité. — Il se dit plus ordinairement avec le pron. pers. s'aliter, se mettre au lit. Suivant la Touche, il ne se dit que dans le style familier: on dit plutôt, être au lit, être retenu au lit: Il avoûë pourtant que l'Acad. n'en distingue point l'usage. J'ajoute qu'être alité et s'aliter ne se disent que lorsqu'on se met au lit pour cause de maladie

ALIZE


ALIZE, s. f. ALIZIER, s. m. [2e lon. au 1er, br. au 2d; 3e e muet au 1er, é fer. au 2d. alî-ze, ali-zié.] Sorte de fruit aigret, de couleur rouge. — Arbre qui porte ce fruit.

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