Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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âcre et trop mordicant. Anon.

DôSSERET


DôSSERET, s. m. [Dôcerè; 1re lon. 2e e muet, 3e è moyen.] Terme d'Architectûre. Petit pilastre saillant.

DôSSIER


DôSSIER, s. m. [Dô-cié: 1re lon. 2e é fer.] Partie d'une chaise ou d'un banc, qui sert à apuyer le dôs. — Dôssier d'un lit. La pièce de bois qui joint les deux colonnes du lit où apuye le chevet; et la pièce d'étofe qui couvre le derrière du lit. = En termes de Pratique, plusieurs pièces attachées sous une même cotte ou étiquette.

DOT


DOT, s. f. [On prononce le t final.] Quelques-uns écrivent et prononcent dote sans raison. — Il faut dire la dot, et non pas le dot, comme ont dit Vaugelas et d' Ablancourt. MÉN. = Bien qu'une femme aporte en mariage. Doner en dot. Constituer une dot. Assurer, payer la dot. — Il ne se dit point au pluriel. — On apèle aussi dot ce qu'on done à un Monastère, quand une fille se fait Religieûse.

DOTAL


DOTAL, ALE, adj. DOTER, v. a. [2e é fer.] Dotal, qui apartient à la dot. Fonds dotal, biens, deniers dotaux, constitution dotale.
   DOTER, c'est doner à une fille de quoi se marier. "Doter de pauvres filles. Il régit quelquefois la prép. de. "Son Père l'a dotée de cent mille francs. "Elle a été dotée de dix mille écus. — Par extension, il se dit des revenus donés à une Èglise, à un monastère, pour faire le service divin. Doter une Église, une Chapèle, un Collège. — Figurément. "La nature l' avoit dailleurs trop bien doté pour qu'il eût à se plaindre de ne pas joindre à sa courone le stérile et vain laurier d'Apollon. M. Rigoley de Juvigny, parlant du Card. de Richelieu.

DOUAIRE


DOUAIRE, s. m. DOUAIRIER, s. m. DOUAIRIèRE, s. f. [Dou-è-re, dou-érié, dou-érière; 2e è moyen et long au 1er, é fer. aux 2 aûtres: 3e é fermé au 2d. è moy. et long au dern.] Le douaire est ce que le mari done à sa femme en faveur du mariage, qu'il contracte avec elle, pour en jouir en cas qu'elle lui survive. = Douairier se dit d'un enfant qui se tient au douaire de sa mère, en renonçant à la succession de son père. = Douairière, veuve qui jouit du douaire. — L'Acad. avertit qu'on ne le dit que des persones d'un rang distingué. "Reine, Princesse, Duchesse douairière. — On n'est pas si délicat en Province.

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