RECHERCHE | Accueil | Aide-Mémoire | GEHLF | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page A755a
soi. "Il détala au plus vîte. "Je le ferai bien détaler.
DÉTALINGUER
DÉTALINGUER, v. n. Terme de Marine.
Ôter le câble d'une ancre.
DÉTEINDRE
DÉTEINDRE, v. a. [1re é
fer. dern. e muet.] Faire perdre la couleur. "Le Soleil déteint
les couleurs, le vinaigre déteint les étofes.
"Cette couleur se déteint aisément. "Ces draps ne
se
déteignent, ou ne déteignent point. Dans la dernière
phrâse, il est neutre.
DÉTELER
DÉTELER, v. a. et n. [1re é
fer. 2e e muet devant la syllabe masc. Je dételais,
il détela, etc. è moyen devant l'e
muet: il dételle ou détèle; détellera
ou détèlera, etc.] Détacher des chevaux, etc.
qui étaient attelés. "Cocher qui dételle ses
chevaux; Laboureur, qui détèle ses boeufs. — V. n.
sans régime; Dételez! Il détela: il
n'
a pas encôre dételé.
DÉTENDRE
DÉTENDRE, v. a. [Détandre;
1re é fer. 2e lon. 3e e
muet.] 1°. Relâcher ce qui était tendu. Détendre
une corde, un arc, un ressort. = 2°. Détacher
ce qui était posé, attaché, tendu. Détendre
une tapisserie, un lit, une tente. — Détendre
une chambre, une Église; ôter les tapisseries qui
étaient tendûes. On dit en ce sens, neutralement: "On
détend
dans les rûes, quand la St. Sacrement a passé. "On a détendu
dans toutes les chambres, dans tout le camp. On sous-entend,
les tapisseries, les tentes. = 3°. Figurément,
Détendre
son esprit, se relâcher l'esprit, après des ocupations
qui demandaient beaucoup d'aplication.
Next page
DÉTENIR
DÉTENIR, v. a. DÉTENTEUR,
TRICE,
s. m. et f. DÉTENTION, s. f. [Déteni,
tanteur, trice, tan-cion; 1re é
fer. 2e e muet au 1er, lon. aux 3 aûtres.]
Détenir, c'est retenir ce qui n'est pas à soi. Détenteur,
celui qui tient, qui possède sans droit. Détention,
état d'une persone, ou d'une chôse qui est saisie par Justice,
et détenûe. "Détenir le bien d'autrui; détenir
les éfets d'une succession. Détenteur d'un héritage.
Détentrice des éfets de la succession. "La détention
d'une persone, d'un bien. Détention injuste.
"Depuis, ou pendant sa détention; après une
longue détention. — Ces termes ne se disent guère
qu'au Palais; surtout détenteur.
REM. La Touche pense que détenir
n'est plus du bel usage; et qu'au lieu de dire,
Copyright © 2003 GEHLF, École normale
supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.