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et la conduite spirituelle d'une Paroisse.
"Les Cûres obligent à résidence. Cûre
de village. Résigner, permuter, desservir une Cûre.
= 4°. * Il s'est dit aûtrefois pour souci. On disait,
n'en avoir cûre, ne pas s'en soucier; s'en mettre peu en
peine.
L'Ane, qui goûtoit fort cette façon
d'aller,
Se plaint en son patois. Le Meûnier
n'
en a cure.
La Font.
Rem. 1°. Cûre, guérison (synon.)
Il semble, dit l'Ab. Girard, que la cûre n'ait pour
objet que les maux opiniâtres et d'habitude; au lieu que la guérison
regarde aussi les maladies légères et de peu de durée.
On dit, faire une cûre, et procurer une guérison.
Le 1er a plus de raport au mal, et à l'action de celui
qui traite le malade. Le 2d a plus de raport à l'état du
malade qu'on traite (La cûre de ce mal; la guérison
de ce malade.) "Plus le mal est invétéré, plus
la
cûre en est dificile. "C'est souvent plus à la force
du tempérament qu'à l'éfet des remèdes, qu'
on doit sa guérison. GIR. synon.
2°. * Formey done à cûre,
non le sens de guérison, mais celui de remède.
Il dit, faire une cûre, non du Médecin, mais du malade.
"Il ala ensuite aux Eaux de... faire une cûre, qui lui avait
été prescrite.
3°. Dit-on, faire une cûre à quelqu'
un, pour dire, le guérir, ou le traiter dans une maladie?
Je ne le crois pas. Boileau l'a dit, en parlant du Médecin
Perrault:
"C'est-là toute la cûre qu'il m'a faite.
(C'est ainsi qu'il m'a guéri, en me rendant plus malade.) On
lit aussi, dans l'Ann. Litt. "Vient ensuite le détail d'
une cûre faite par M. Morand à un Religieux.
— Faire une cûre, se dit sans régime. On ne dit point,
ce me semble, il lui a fait une cûre, pour dire, qu'il l'
a guéri.
II. CURÉ, Prêtre pourvu
d'une Cûre. Bon Curé; Curé de Paris;
Curé
de village; Curé primitif; Curé amovible, etc.
On dit, en style proverbial, avoir afaire au Curé
et aux Paroissiens, c. à. d., à plusieurs parties à
la fois, et qui ont souvent des intérêts diférens.
= C'est Gros-Jean qui remontre à son Curé, se dit,
quand un ignorant veut instruire un homme qui en sait plus que lui.
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CûRE-DENT
CûRE-DENT, CûRE-OREILLE,
s. m. Ces mots sont indéclinables, et ne doivent point prendre d'
s
au pluriel. Il se disent, l'un d'un instrument dont on se cûre
les dents, et l'aûtre d'un aûtre instrument propre à
se
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