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On fait des bâtar dtaux dans les fossés d'une place, pour en retemir l'eau & empêcher qu'elle ne s'écoule par les endroits du fossé qui se trouvent plus bas que les autres.
Pour qu'un bâtardeau soit bon & solide, il doit
avoir depuis 15 piés jusqu'à 18 piés d'épaisseur. On
le construit vis - à - vis les angles saillans des ouvrages
de la fortification; parce que dans tout autre endroit
il pourroit servir de couvert à l'ennemi dans le passage
du fossé contre le feu de la place. Sa partie supérieure
forme une espece de toît en dos d'âne, & elle
se nomme la cape du bâtardeau. On construit sur le
milieu de la cape une petite tour d'énviron 6 ou 7
piés de hauteur, & d'autant de diametre; elle sert à
empêcher qu'on marche sur la cape, & elle s'oppose
ainsi à la desertion des soldats. Voyez un bâtardeau en
D,
BATARDIERE (Page 2:140)
BATARDIERE, s. f. (Jardinage.) est un lieu de passage; c'est la place dans un jardin où l'on transplante des arbres tout greffés tirés de la pépiniere, & que l'on y met en réserve.
Pour les mieux lever en motte dans la suite, on les plante à 6 ou 7 piés de distance l'un de l'autre sur des alignemens tirés au cordeau.
Les fruits à noyau sont ordinairement séparés d'avec ceux à pepin.
On les leve pour être transportés trois ans après avoir été greffés dans la pépiniere.
On laboure & on taille ces arbres, qui donnent souvent de très - beaux fruits. (K)
BATARDISE (Page 2:140)
BATARDISE, f. f. (
BATATE, TOPINAMBOUR ou POMME DE (Page 2:140)
BATATE, TOPINAMBOUR ou POMME DE TERRE, s. f. (Hist. nat. & Jard.) On en distingue de trois especes; celle d'Espagne, celle de la Virginie, & celle du Canada. La premiere a passé de Newfoundland dans les jardins d'Espagne. Elles ont toutes les trois à - peu - près les mêmes propriétés médicinales.
On doit les choisir grasses, bien nourries, tendres, rougeâtres en - dehors, blanches en - dedans, & d'un goût approchant de celui de l'artichaut. Elles nourrissent, elles humectent beaucoup, elles adoucissent les acrimonies de la poitrine: mais elles engendrent des humeurs grossieres, & excitent des vents.
Ces fruits ou plûtôt ces racines sont émollientes, & bonnes pour prévenir ou dissiper les maladies qui proviennent de la rigidité des fibres; c'est un aliment convenable à ceux qui font beaucoup d'exercice, & aux gens bilieux, & à tous ceux dont les humeurs sont trop acres & trop agitées.
Batate cathartique (Page 2:140)
BATAVES (Page 2:140)
* BATAVES, s. m. pl. (
BATAVIA (Page 2:140)
* BATAVIA, (Géog.) ville d'Asie dans l'île de
Batavia (Page 2:140)
BATAYOLLES (Page 2:140)
BATAYOLLES, s. f. pl. (Marine.) ce sont des
pieces de bois, ou gros bâtons quarrés d'environ quatre
pouces, & de la hauteur de trois piés, qui sont attachées
perpendiculairement par le dedans aux bacalas.
Voyez la
BATE (Page 2:140)
BATE, s. f. en terme de Fourbisseur, est cette partie polie
& luisante d'un corps d'épée, sur laquelle on monte
la moulure. Voyez
Bate (Page 2:140)
Bate (Page 2:140)
Bates (Page 2:140)
BATEAU, BATEAUX (Page 2:140)
BATEAU, BATEAUX, s. m. On nomme ainsi, en terme de Marine, diverses sortes de petits vaisseaux que l'on mene à la voile & à la rame, mais qui sont faits plus matériellement & plus forts que les chaloupes: l'on a aussi de grands bateaux portant mâts, voiles & gouvernail, & qui ne peuvent aller qu'à la voile.
Il y a différentes especes de bateaux, auxquels on donne différens noms, suivant leur forme, leur usage, & les lieux où l'on s'en sert. Ainsi on peut renfermer sous ce nom, la chaloupe, la barque, l'esquif, le canot, le paquebot, le coche - d'eau, le bac, le flibot, la patache, la gondole, le ponton, la felouque, le bateau - marnois, le bateau - foncet, le chaland, le bateau de selle, le bateau de poste, le bachot, la nacelle, le batelet, &c. & quelques autres.
Bateaux à eau (Page 2:140)
Ceux qui amenent de l'eau salée, sont faits à la maniere des semaques, & matés en fourche. (Z)
Bateaux maires (Page 2:140)
Bateaux de poste (Page 2:140)
Bateaux de selles (Page 2:140)
Bateaux (Page 2:140)
BATELÉE (Page 2:141)
BATELÉE, s. f. (Marine.) terme dont on se sert sur les rivieres, pour dire charge entiere de bateau.
BATELIERS (Page 2:141)
BATELIERS, s. m. pl. (Marine.) On donne ce nom à ceux qui conduisent les bateaux sur les rivieres. (Z)
BATEMBURGIQUES (Page 2:141)
* BATEMBURGIQUES, s. m. pl. (Hist. mod.) nom de coureurs, qui dans le seizieme siecle pillerent les églises, renverserent les autels, & firent beaucoup de dégâts sous la conduite d'un soldat séditieux.
BATENBOURG (Page 2:141)
* BATENBOURG, (Géog.) ville des Provinces Unies au duché de Gueldre sur la Meuse, entre Ravenstein & Megen.
BATER (Page 2:141)
BATER un cheval, un mulet, ou un âne; (Maréch. & Manege.) c'est lui attacher le bât sur le dos: le débâter; c'est lui ôter le bât de dessus le dos. (V)
BATH, BATHUS, ou EPHA (Page 2:141)
BATH, BATHUS, ou EPHA, (Hist. anc.) mesure des Hébreux, qui contenoit la dixieme partie du chore ou gomor, c'est - à - dire vingt - neuf pintes, chopine, demi - septier, un poisson, & cette fraction de pouce, 457158/704969.
Quelques critiques ont imaginé qu'il y avoit chez
les Hébreux deux sortes de baths; l'un sacré, qui ne
servoit qu'au temple; & l'autre ordinaire, usité dans
le commerce & plus petit que le premier. Le premier,
disent - ils, contenoit un bath & demi ordinaire;
ce qu'ils essayent de prouver par ce qu'il est dit dans
le III. liv. des Rois, ch. vij. v. 26. que la mer d'airain
de Salomon contenoit deux mille baths; & qu'on lit
dans les Paralipomenes, liv. II. ch. iv. v. 5. qu'elle
tenoit trois mille mesures ou trois mille baths. Mais
on concilie aisément ces deux passages, en disant que
la coupe ou cuvier de la mer d'airain contenoit deux
mille baths, comme le dit le III. livre des Rois, &
que le pié de ce vase qui étoit creux en contenoit
encore mille, ce qui faisoit en tout trois mille, comme
le portent les Paralipomenes. Calmet, Dict. de la
Bible, tom. I. p. 299. Voyez
Bath (Page 2:141)
Bath (Page 2:141)
BATHA (Page 2:141)
* BATHA, (Géog. anc. & mod.) petite ville du royaume d'Alger en Barbarie, dans la province de Telensin, sur la riviere de Mina. Quelques - uns la prennent pour l'ancienne Vaga ou Vago.
Batha, Bath, Bachia (Page 2:141)
BATHANÉE (Page 2:141)
BATHANÉE, (Géog. sainte.) contrée de la Thraconite dans la tribu de Manassé, au - delà du Jourdain.
BATHASECK (Page 2:141)
* BATHASECK, (Géog.) ville de la basse Hongrie dans le comté de Tolna, sur la Sarwitze. Il y en
a qui prétendent que c'est la même ville que Batha.
Voyez
BATH - KOL (Page 2:141)
BATH - KOL, c'est - à - dire fille de la voix, (Hist. anc.) c'est ainsi que les Juifs appellent un oracle, dont il est souvent fait mention dans leurs livres, surtout dans le Talmud. L'auteur du supplément aux cérémonies des Juifs, a remarqué qu'ils admettent différentes sortes d'inspirations, & qu'ils croyent communément que la prophétie ou inspiration divine a duré chez eux jusque vers la quarantieme année du second temple, à laquelle succéda une autre sorte d'inspiration, qu'ils nomment bath - kol. Les Rabbins, comme Buxtorf l'a observé dans son grand dictionnaire, disent qu'après la mort d'Aggée, de Zacharie, & de Malachie, le saint - Esprit se retira d'Israel; mais que cependant ils eurent l'usage de la fille de la voix: & ils ne manquent point d'histoires pour appuyer cette rêverie. Voyez Buxtorf sur le mot bath - kol. (G)
BATHMONSTER (Page 2:141)
* BATHMONSTER, (Géog.) ville de Hongrie au comté de Bath, sur la rive orientale du Danube.
BATHOS (Page 2:141)
BATHOS, (Géog. & Myth.) vallée de la Macédoine, près du fleuve Alpha, où l'on croyoit que les géans avoient combattu contre les dieux: on y faisoit des sacrifices au bruit d'éclairs & de tonnerres artificiels.
BATI (Page 2:141)
BATI, s. m. c'est ainsi qu'on appelle, en Menuiserie, les battans, les montans, & traverses d'une partie de lambris d'une porte ou d'un guichet de croisée assemblés, soit que les panneaux y soient ou non.
Bati (Page 2:141)
BATICALA (Page 2:141)
* BATICALA, (Géog.) royaume des Indes sur la côte de Malabar, au nord du royaume de Canara. Long. 95. 50. lat. 14. 8.
BATICALO ou MATICALO (Page 2:141)
* BATICALO ou MATICALO, (Géog.) ville d'Asie dans la partie orientale de l'ile de Ceylan, capitale du royaume de même nom, sur la riviere de Batecalo. Long. 99. 53. lat. 7. 55.
BATIER (Page 2:141)
BATIER, s. m. ouvrier qui fait & vend des bâts
de mulets & autres bêtes de somme. Les bâtiers font
partie de la communauté des Selliers. V.
BATIMENA (Page 2:141)
BATIMENA, (Géog.) royaume de la presque île des Indes au - delà du Gange, dans le Malabar, vers les montagnes & le royaume de Cochin.
BATIMENT (Page 2:141)
BATIMENT, s. m. (Architect.) on entend sous ce nom tous les lieux propres à la demeure des grands & des particuliers, aussi bien que les édifices sacrés, places publiques, portes de ville, arcs de triomphe, fontaines, obélisques, &c. construits tous de pierre, ou de pierre & de bois de charpente, & dans lésquels on employe le marbre, le bronze, le fer, le plomb, & autres matieres. Ces différens bâtimens passent pour réguliers ou pour irréguliers, selon la forme des plans qui les composent. Ainsi on dit qu'un bâtiment est régulier, lorsque son plan est quarré, ou de forme oblongue, pourvû que ses côtés opposés, ses avant - corps, pavillons & arriere - corps, soient égaux, & bâtis avec symmétrie: au contraire on dit qu'il est irrégulier, lorsque son plan n'est pas renfermé dans des lignes paralleles entr'elles, tel qu'est un plan triangulaire, ou celui qui n'a qu'un pavillon, qu'une aîle à l'une de ses extrémités, & qui n'en a point à ses côtés opposés.
Ces mêmes bâtimens prennent encore différens noms, eû égard à leur situation: on les appelle isolés, lorsqu'ils sont entourés de rues, de jardins, ou de grandes cours, comme est celui de l'Observatoire; flanqués ou adossés, lorsqu'ils touchent à quelqu'autre grand édifice, tels que ceux qui sont mitoyens au Palais - royal ou au Luxembourg; enfoncés, lorsque leur sol est plus bas que la rue, ou les maisons adjacentes, tels que ceux qui sont construits dans les rues basses du Rempart, à la porte S. Honoré, Montmartre, S. Denys, &c.
On ajoûte ordinairement au terme de bâtiment,
celui de son usage en particulier: par exemple, on
appelle bâtimens civils, ceux qui servent de demeures
aux princes, aux ministres, aux prélats, & en général
ceux qui sont relatifs à la société; au contraire
on appelle bâtimens militaires, ceux qui sont consacrés
à l'art de la guerre, tels que les portes de ville,
les arsenaux, casernes, bastions, guérites, &c. on
appelle bâtimens hydrauliques, ceux qui sont destinés
à contenir les machines pour élever les eaux, soit
pour l'utilité publique, comme celui du pont Notre - Dame; soit pour les embellissemens des maisons
royales, tels que ceux de la Samaritaine & de Marly: bâtimens publics, ceux qui sont destinés à rendre la
justice, ou à l'usage du public, comme le Palais à Pa<pb->
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