ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS
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Corrections et additions pour le premier volume
(Page 2:ij)
[p. iij]
CORRECTIONS ET ADDITIONS
Pour le Premier Volume.
Dans le Discours préliminaire, page xlj. ligne
32 & 33, au lieu de ces mots, des nouvelles vûes, lisez des vûes nouvelles. ibid. ligne 53. depuis le mot
entr'autres, effacez le reste de la phrase.
A l'article Abdication, au lieu de Philippe IV.
lis. Philippe V.
A l'article Adra, ligne pénultieme, au lieu de 16,
lis. 61.
A l'article Acanthe, en Architecture, lig. 33, au
lieu de Villapaude, lis. Villapande.
A l'article Acceptation, p. 68, col. 1, lig. 17,
au lieu de par lesquelles, lis. par laquelle.
Quelques erreurs de copisle s'étant glissées dans l'impression
de la Table des Accords, article Accord
du volume précédent, on a cru devoir rétablir ici le
commencement de cette Table.
TABLE DE TOUS LES ACCORDS
reçûs dans l'harmonie.
Accords fondamentaux.
Accord parfait, & ses dirivés.
[omission: musical score; to see, consult fac-similé version]
Cet accord constitue le ton, & ne se fait que sur
la tonique; sa tierce peut être majeure ou mineure,
& c'est ce qui constitue le mode.
Accord sensible ou dominant, & ses cérivés.
[omission: musical score; to see, consult fac-similé version]
Aucun des sons de cet accord ne peut s'altérer.
Accord de septieme, & ses dérivés.
[omission: musical score; to see, consult fac-similé version]
La tierce, la quinte, & la septieme de cet accord
peuvent s'altérer.
Accord de septieme diminuée, & ses dérivés.
[omission: musical score; to see, consult fac-similé version]
Aucun des sons de cet accord ne peut s'altérer.
Accord de sixte ajoûtée, & ses dérivés.
[omission: musical score; to see, consult fac-similé version]
Je joins ici par - tout le mot ajoûté, pour distinguer
cet accord & ses renversés des productions semblable,
de l'accord de septieme.
Ce dernier renversement qui porte le nom d'accord
ajoûté de septieme, est tres - bon, & pratiqué par les
meilleurs Musiciens, même par tel qui le desaprouve;
mais ce n'est pas ici le lien de m'étendre sur ce sujet.
Accord de sixte supers>ue, &c.
N. B. Voyez à l'article Accord le reste de la
table.
A l'article Accouplement, ligne 5, au lieu de
Mansard, lis. François Mansard.
Ibid. ligne 11, au lieu de Desbrosses, lis. de Brosse.
C'est ainsi que se nommoit ce fameux architecte,
qu'on a appeilé mal - à - propos Desbrosses dans le premier
volume de l'Encyclopédie.
A l'article Adrianistes, à la fin il saut Lindan,
au lieu de Lidan.
A l'article Adrumete, au lieu de Bysance, lisez
Bysacene.
A la fin de l'article Agir, ajoûtez: cet article est
tire du Traité des premieres vérites, dans le Cours des
Sciences du P. Buffier, Jésuite.
Dans l'art. Agnus Scythicus, p. 179, col. 2,
lig. 28 & 29, au lieu de Sigismond, d'Hesberetein,
lis. Sigismond d'Herberstain. Ibid. page 180, col. 1,
lig. 10, au lieu d'après, lis. avant.
A l'article Alastor, au lieu d'Ophnéus & Dyctéus, lis. Orphnéus & Nyctéus.
A la sin de l'article
Al>ove
, ajoûtez: On a fait
alcove masculin, quoique Despreaux ait dit une alcove
enfoncée, en parlant du lit de la Mollesse; parce
qu'il semble que l'usage fait aujourd'hui alcove plus
masculin que féminin. Au reste on peut lui donner quel
genre on veut, cela est assez indifférent; l'étymologie
de ce mot, qui est peu connue & assez obscure, ne
fournissant sur ce point aucune décision. Il n'en est pas
de même d'antichambre & d'automne, dont nous avons
fait le premier féminin, & le second masculin, contre
l'usage qui paroit commencer à s'établir, & qui
néanmoins n'a pas encore pris le dessus. Il nons paroit
ridicule de faire chambre féminin, & antichambre
masculin: à l'egard d'automne, tout concourt à le
rendre masculin; les trois autres saisons qui sont de
ce genre en notre langue, & l'étymologie autumnus
qui est du maseulin. La terminaison par un e muet ne
prouve rien en saveur du genre; car verre, tonnerre,
&c. & une infinité d'autres, sont masculins, quoique
termines par un e muet.
En général, c'est sur - tout où nous on voulions
[p. iv]
vonir, il faut distinguer dans les langues l'usage absolument
établi, de celui qui ne l'est pas encore,
& qui veut, pour ainsi dire, s'établir. On doit absolument
se soûmettre au premier; à l'égard du second,
on doit s'y opposer quand il n'est pas raisonnable.
Si nos peres avoient suivi cette maxime, ils n'auroient
pas laissé vieillir une infinité de mots & de
constructions énergiques, dont nous regrettons aujourd'hui la perte.
Dans l'article Algebre, ligne 15, au lieu d'avec
lis. contre. A la fin du même article, ajoûtez: Cet article
traduit en partie de Chambers, mais corrigé &
fort augmenté, a été tiré par cet auteur du Lexique
mathématique de Harris, un des ouvrages qui ont
été annoncés dans le Prospectus comme ayant servi
à la composition de l'Encyclopédic.
A la fin de l'article Ame, p. 340, immédiatement
avant la lettre (X) ajoûtez: Une partie de cet article
a été tirée d'un Traité de M. Jacquelot, sur l'existence
de Dicu.
Ame
(Page 2:iv)
Ame, en Lutherie, est un petit morceau de bois
placé droit près du chevalet, entre les deux tables
des instrumens à archet. Le son de ces instrumens
dépend en partic de la position de l'ame.
A la fin de l'article Amitié, ajoûtez: Voyez le
Traité de la Soc. civile du P. Buffier.
A la fin de l'article An, ajoûtez: Cet article traduit
de Chambers, & augmenté, a été tiré par l'auteur
Anglois des élémens de Chronologie de M. Wolf.
A la fin de l'article Ana, ajoûtez:
Ana
(Page 2:iv)
Ana, (Littérature.) on appelle ainsi des recueils
des pensées, des discours familiers, & de quelques
petits opuscules d'un homme de lettres, faits de son
vivant par lui - même, ou plus souvent après sa mort
par ses amis. Tels sont le Menagiana, le Boloeana,
&c. & une infinité d'autres. On trouve dans les Mémoires de Littérature de M. l'abbé d'Artigny, tome I.
un article curieux sur les livres en ana, auquel nous
renvoyons: tout ce que nous croyons à propos d'observer,
c'est que la plûpart de ces ouvrages contiennent
peu de bon, assez de médiocre, & beaucoup de
mauvais; que plusieurs deshonorent la mémoire des
hommes célebres à qui ils semblent consacrés, &
dont ils nous dévoilent les petitesses, les puérilités,
& les momens foibles; qu'en un mot, selon l'expression
de M. de Voltaire, on les doit, pour la plûpart,
à ces éditeurs qui vivent des sottises des morts.
Dans l'article Analogie, les deux premiers alinea
& les deux derniers sont de M. du Marsais.
A la fin de l'article Anatomie, ajoûtez: La chronologie
des Anatomistes qu'on trouve dans cet article,
plus exacte & plus complette que celle du dictionnaire
de Medecine de M. James, a été faite d'après
un mémoire communiqué par l'un des plus savans
& des plus respectables Medecins de l'Europe.
A l'article Antipodes, p. 513, lig. 50, après ces
mots, du côté du fait, ajoûtez: Je dois avertir au
reste que, selon plusieurs auteurs, ce Virgile n'étoit
que prêtre, au moins dans le tems de cette affaire,
& qu'il n'a été évêque de Saltzbourg que depuis; que
selon d'autres enfin, il n'a jamais été évêque; question
très - peu importante dans le cas dont il s'agit.
Je suis fort étonné, &c.
A l'article Approches, p. 558, col. 1, ligne 23,
au lieu de serpe, lis. sape.
A l'article Approximation, p. 559, col. 1, ligne
22, au lieu de 1/100, lis. 1/1000.
A l'article Arabes, on a écrit par mégarde en deux
ou trois endroits Islamime pour l'Islamisme, qui est la
même chose que le Mahométisme.
A l'article Arcade, en Jardinage, lig. 16, au lieu
de fendues, lis. formées.
A l'article Architecte, p. 616, col. 2, lig. 21,
au lieu de Desbrosses, lis. de Brosse.
Ibid. lig. 24, après ces mots du Val - de - Grace, ajoûtez du Palais - royal.
A l'article Architecture, p. 618, col. 1, ligne
47, au lieu de Cambray, lis. Chambray.
Dans la même page, col. 2, lig. 1, au lieu de ces
mots dont nous avons un excellent traité du Jardinage, mettez qui a dessiné les planches de l'excellent
traité du Jardinage de M. d'Argenville, dont il e't
parlé dans le Dilcours Préliminaire, p. xlij.
A la fin d'Aristotélisme, ajoûtez: L'auteur a
cru pouvoir semer ici quelques morceaux de l'ouvrage
de M. Deslandes, qui font environ la dixe partie
de ce long article; le reste est un extrait substantiel
& raisonné de l'histoire Latine de la philosophie
de Brucker; ouvrage moderne, estime des étrangers,
peu connu en France, & dont on a fait beaucoup d'usage
pour la partie philosophique de l'Encyclopédie,
comme dans l'article Arabes, & dans un très - grand
nombre d'autres.
A l'article Arithmétique universelle, page 676, col. 2, lig. 57; & p. 677, col. 1, lig. 12,
on a mis par mégarde 40 au lieu de 60, comme la suite
du discours le montre.
A l'article Arme, p. 689, lig. 11, col. 2, à compter
d'en - bas, au lieu de Lerngei, lis. Langey.
A l'article Astronomie, p. 784, lig. 53, au lieu
d'Achilles Statius, lis. Achilles Tatius, comme il est
écrit plus bas, p. 787, col. 2, vers la fin.
A la fin de l'article Audace, ajoûtez: Nous disons
avec raison qu'audace se prend toûjours en mauvaise
part: en vain nous objecteroit - on qu'on dit quelquefois
une noble audace; il est évident qu'alors l'épithete
noble détermine audace à être pris dans un sens favorable;
mais cela ne prouve pas que le mot audace,
quand il est seul, se prenne en bonne part. Il n'est
presque point de mot dans la langue, qui ne se
puisse prendre en bonne part, quand on y joint une
épithete convenable: ainsi Flechier a dit une prudente
témérité, en parlant de M. de Turenne. Cependant un
écrivain aura raison quand il dira que le terme de témérité, & une infinité d'autres, se prennent toûjours
en mauvaise part. Il est évident qu'il s'agit ici de ces
termes pris tout seuls, & sans aucune épithete favorable
nécessaire pour changer l'idée naturelle que
nous y attachons.
A la fin de l'article Augustiniens, ou lit; ce système
approche fort du Thomisme, pour l'état de nature
innocente, & du Molinisme, pour l'état de nature
tombée: les mots Molinisme & Thomisme sont
ici visiblement transposés.
N. B. Un mal entendu, qui n'aura pas lieu dans
ce volume & dans les suivans, est cause que dans le
premier volume la lettre de M. l'abbé Yvon se trouve
aux articles
Agir, Amitié, Amour, Adultere, Action
, qui ont été fournis par une autre personne.
Au reste les éloges qu'on a donnés dans le Discours Préliminaire aux différens auteurs de l'Encyclopédie, supposent que les articles qui portent leur
nom, dont par conséquent ils répondent seuls, &
qu'on a dû croire leur appartenir, soient en effet à
eux. Le travail des éditeurs, comme éditeurs, consiste
uniquement à réunir & à publier l'ouvrage des
autres avec le leur: mais ils n'ont jamais prétendu
s'engager, ni à réformer les articles faits par d'autres,
ni à remonter aux sources d'où l'on a pû les
tirer.
[p. 1]
[omission: image; to see, consult fac-similé version]
ENCYCLOPÉDIE,
DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES,
DES ARTS ET DES MÉTIERS.
B, s. m. (Gramm.) c'est la seconde
lettre de l'alphabet dans la plûpart
des langues, & la premiere
des consonnes.
Dans l'alphabet de l'ancien
Irlandois, le b est la premiere
lettre, & l'a en est la dix - septieme.
Les Ethiopiens ont un plus grand nombre de lettres
que nous, & n'observent pas le même ordre
dans leur alphabet.
Aujourd hui les maîtres des petites écoles, en apprenant
à lire, font prononcer be, comme on le prononce
dans la derniere syllabe de tom - be, il tombe:
ils fout dire aussi, avec un e muet, de, fe, me, pe; ce
qui donne bien plus de facilité pour assembler ces
lettres avec celles qui les suivent. C'est une pratique
que l'auteur de la Grammaire générale du P. R.
avoit conseillée il y a cent ans, & dont il parle comme
de la voie la plus naturelle pour montrer à lire
facilement en toutes sortes de langues; parce qu'on
ne s'arrête point au nom particulier que l'on a donné
à la lettre dans l'alphabet, mais on n'a égard qu'au
son naturel de la lettre, lorsqu'elle entre en composition
avec quelqu'autre.
Le b étant une consonne, il n'a de son qu'avec
une voyelle: ainsi quand le b termine un mot, tels
que Achab, Joab, Moab, Oreb, Job, Jacob, après avoir
formé le b par l'approche des deux levres l'une contre
l'autre, on ouvre la bouche & on pousse autant
d'air qu'il en faut pour faire entendre un e muet, &
ce n'est qu'alors qu'on entend le b. Cet e muet est
beaucoup plus foible que celui qu'on entend dans
syllabe, Arabe, Eusebe, globe, robbe. V. Consonne.
Les Grecs modernes, au lieu de dire alpha, beta,
disent alpha, vita: mais il paroît que la prononciation
qui étoit autrefois la plus autorisée & la plus
générale, étoit de prononcer beta.
Il est peut - être arrivé en Grece à l'égard de cette
lettre, ce qui arrive parmi nous au b: la prononciation
autorisée est de dire be; cependant nous avons
des provinces où l'on dit ve Voici les principales
raisons qui font voir qu'on doit prononcer beta.
Eusebe, au livre X. de la Préparation évangéiique,
ch. vj. dit que l'alpha des Grees vient de l'aleph des
Hébreux, & que beta vient de beth: or il est évident
qu'on ne pourroit pas dire que vita vient de beth,
sur - tout étant certain que les Hébreux ont toûjours
prononcé beth.
Eustathe dit que BH=, BH=, est un son semblable au
bêlement des moutons & des agneaux, & cite ce
vers d'un ancien:
Is satuus perinde ac ovis be, be dicens incedit.
Saint Augustin, au liv. II. de Doct. christ. dit que ce
mot & ce son beta est le nom d'une lettre parmi les
Grecs; & que parmi les Latins, beta est le nom d'une
herbe: & nous l'appellons encore aujourd'hui bete
ou bete - rave.
Juvenal a aussi donné le même nom à cette lettre:
Hoc discunt omnes ante alpha & beta puella.
Belus, pere de Ninus, roi des Assyriens, qui fut
adoré comme un dieu par les Babyloniens, est appellé
RH=LOZ, & l'on dit encore la statue de Beel.
Enfin le mot alphabetum dont l'usage s'est conservé
jusqu'à nous, fait bien voir que beta est la véritable
prononciation de la lettre dont nous parlons.
On divise les lettres en certaines classes, selon les
parties des organes de la parole qui servent le plus à
les exprimer; ainsi le b est une des cinq lettres qu'on
appelle labiales, parce que les levres sont principalement
employées dans la prononciation de ces cinq
lettres, qui sont b, p, m, f, v.
Le b est la foible du p: en serrant un peu plus
les levres, on fait p de b, & fe de ve; ainsi il n'y a
pas lieu de s'étonner si l'on trouve ces lettres l'une
pour l'autre. Quintilien dit que quoique l'on écrive
[p. 2]
obtinuit, les oreilles n'entendent qu'un p dans la prononciation,
optinuit: c'est ainsi que de scribo on fait
scripsi.
Dans les anciennes inseriptions on trouve apsens
pour absens, pleps pour plebs, poplicus pour publicus, &c.
Cujas fait venir aubaine ou aubene d'advena, étranger, par le changement de v en b: d'autres disent aubains quasi alibi nati. On trouve berna au lieu de verna.
Le changement de ces deux lettres labiales v, b,
a donné lieu à quelques jeux de mots, entr'autres à
ce mot d'Aurélien, au sujet de Bonose qui passoit sa
vie à boire: Natus est non ut vivat, sed ut bibat. Ce
Bonose étoit un capitaine originaire d'Espagne; il se
fit proclamer empereur dans les Gaules sur la fin du
IIIe. siecle. L'empereur Probus le fit pendre, & l'on
disoit, c'est une bouteille de vin qui est pendue.
Outre le changement du b en p ou en v, on trouve
aussi le b changé en f ou en F, parce que ce sont des
lettres labiales; ainsi de BREMW est venu fremo, & au
lieu de sibilare on a dit sisilare, d'où est venu notre
mot siffler. C'est par ce changement réciproque que
du grec A)/MFW les Latins ont fait ambo.
Plutarque remarque que les Lacédémoniens changeoient
le F en b; qu'ainsi ils prononçoient Bilippe
au lieu de Philippe.
On pourroit rapporter un grand nombre d'exemples
parcils de ces permutations de lettres; ce que
nous venons d'en dire nous paroît suffisant pour faire
voir que les réflexions que l'on fait sur l'étymologie,
ont pour la plûpart un fondement plus solide qu'on
ne le croit communément.
Parmi nous les villes où l'on bat monnoie, sont
distinguées les unes des autres par une lettre qui est
marquée au bas de l'écu de France. Le B fait connoître
que la piece de monnoie a été frappée à Roüen.
On dit d'un ignorant, d'un homme sans lettres,
qu'il ne sait ni a ni b. Nous pouvons rapporter ici à
cette occasion, l'épitaphe que M. Menage fit d'un
oertain abbé:
Ci - dessous git monsieur l'abbé
Qui ne savoit ni a ni b;
Dieu nous en doint bientôt un autre
Qui sache au moins sa patenôtre. (F)
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