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LORDOSE (Page 9:692)
LORDOSE, s. f. (Medecine.)
LORETTE (Page 9:692)
LORETTE, (Géog.) petite & assez forte ville d'Italie, dans la marche d'Ancone, avec un évêché relevant du pape, & érigé par Sixte V. en 1586.
Malgré cet avantage, Lorette n'est qu'un pauvre lieu, peuplé seulement d'ecclésiastiques & de marchands de chapelets benis; mais l'église & le palais épiscopal sont du dessein du célebre Bramante; cependant l'église ne sert pour ainsi dire que d'étui à la chambre, où selon la tradition vulgaire du pays, Jesus - Christ lui - même s'est incarné; & ce sont des anges qui ont transporté cette chambre, la casa santa, de la Palestine, dans la marche d'Ancone.
La casa santa a 32 piés d'Angleterre de longueur, 13 de largeur, & 17 de hauteur. On y voit une image de la sainte Vierge en sculpture, haute de 4 piés, & qu'on donne pour être l'ouvrage de Saint - Luc. Sa triple couronne couverte de joyaux, est un présent de Louis XIII. roi de France.
La chambre du trésor est un endroit spacieux, dont 17 armoires à doubles battans lambrissent les murs. On prétend que ces armoires sont remplies des plus riches offrandes en or pur, en vases, & en pierres précieuses; mais bien des gens doutent de l'existence actuelle de toutes ces richesses.
Quoi qu'il en soit, Lorette est située sur une montagne, à 3 milles de la côte du golfe de Venise, 5 S. E. d'Ancone, 45 N. O. de Rome. Long. 31. 25. lat. 43. 24. ou plûtôt selon la fixation du P. Viva, 43. 42.
Les Jésuites ont aussi une place dans l'Amérique septentrionale, au bord de la mer Vermeille, au pays de Concho, qu'ils ont nommée Lorette - concho, sur laquelle on peut lire les lettres édifiantes, tom. V. Ils ont là quelques bourgades, il n'y manque plus que des pellerins. (D. J.)
LORETZ, le (Page 9:692)
LORETZ,
LORGNETTE (Page 9:692)
LORGNETTE, s. f. (Dioptr.) on donne ce nom
ou à une lunette à un seul verre qu'on tient à la main,
ou à une petite lunette à tuyau, composée de plusieurs
verres, & qu'on tient aussi à la main. Les lunettes
à mettre sur le nez, ou les lunettes à long
tuyau, s'appellent simplement lunettes. Voyez
LORGUES (Page 9:692)
LORGUES, (Géog.) en latin dans les anciennes
chartres, Leonica, petite ville de France en Provence, chef - lieu d'une viguerie de même nom. Elle
est située sur la riviere d'Argent, à deux lieues de
Draguignant, cinq de Fréjus, 14 d'Aix, 172 S. O.
de Paris. Long. 24
LORIN (Page 9:692)
LORIN, s. m. (Corderie.) corde qu'on attache
à une ancre, & à l'autre extrémité de laquelle on
met un morceau de liége pour retrouver l'ancre, en
cas que le gros cable s'en sépare. Voyez
LORIOT (Page 9:692)
LORIOT, s. m. (Hist nat. Ornitholog.) galbula
Aldr. chloreus Arist. oriolus, Gesn. oiseau qui est àpeu - près de la grosseur du merle. Il a neuf pouces
& demi de longueur depuis l'extrémité du bec jusqu'au bout de la queue, & environ seize pouces d'envergure.
La tête, la gorge, le cou, la partie antérieure
du dos, la poitrine, le ventre, les côtés, les
jambes, les petites plumes du dessous de la queue
& des aîles, sont d'un beau jaune; la partie postérieure
du dos, le croupion, & les petites plumes
du dessous de la queue, ont une couleur jaune mêlée
d'olivâtre. Il y a une tache noire de chaque côté
de la tête entre le bec & l'oeil; les plumes des épaules ont du noir & du jaune olivâtre; les petites plumes
du dessus de l'aîle sont noires, quelques - unes
ont du jaune pâle à la pointe; les grandes plumes
des aîles sont noires en entier ou bordées de blanc
pur ou de blanc jaunâtre; les deux plumes du milieu
de la queue sont en partie de couleur d'olive,
en partie noires & terminées par un point jaune; les
autres sont noires & jaunes; le bec est rouge, les
piés sont livides, & les ongles noirâtres. Cet oiseau
suspend son nid avec beaucoup d'art à des branches
d'arbres: les couleurs de la femelle ne sont pas si
belles que celles du mâle. Voyez l'Ornithologie de
M. Brisson, où sont aussi les descriptions des loriots de la Cochinchine, des Indes, & de Bengale,
& du loriot à la tête rayée. Voyez
LORMERIE (Page 9:692)
LORMERIE, s. f. ouvrage de Lormerie, (Cloutier.) sous ce mot sont compris tous les petits ouvrages
de fer qu'il est permis aux maîtres Cloutiers - Lormiers de forger & fabriquer, comme gourmettes
de chevaux, anneaux de licols & autres. Voyez
LORMIER (Page 9:692)
LORMIER, s. m. (Cloutier.) qui fait des ouvrages de Lormerie. Les Cloutiers, Selliers, & Eperonniers, sont qualifiés dans leurs statuts maîtres Lormiers, parce qu'il est permis aux maîtres de ces trois arts de faire des ouvrages de Lormerie, savoir aux deux premiers sans se servir de lime ni d'estoc, & aux derniers en les limant & les polissant.
LOROS (Page 9:692)
LOROS, s. m. (Hist. nat.) nom que les Espagnols donnent à une espece de perroquet commun dans le Mexique & les autres parties de la nouvelle Espagne. Ses plumes sont vertes, mais sa tête & l'extrémité de ses aîles sont d'un beau jaune. Il y a encore une petite espece de perroquets de la même couleur, mais qui ne sont pas plus gros que des grives; on les nomme periccos.
LORRAINE (Page 9:692)
LORRAINE, (Géog.) état souverain de l'Europe, entre les terres de l'empire, & celles du royaume de France. Plusieurs écrivains, entre autres le P. Calmet, ont donné l'histoire intéressante de cet état, en 7 vol. in - fol. nous n'en dirons ici que deux mots. [p. 693]
Le premier sort des peuples qui l'habitoient, fut de subir le joug des Romains comme les autres Gaulois; ils obéirent à ces maîtres du monde, jusqu'au commencement de la monarchie françoise.
Ce pays fit la plus considérable partie du royaume
d'Austrasie, qui se forma dans les partages des
enfans de Clovis & de Clotaire. Il ne changea de
nom que sous le regne du jeune Lothaire, fils de
l'empereur Lothaire, & sous lequel il eut le titre de
royaume, regnum Lotharii; d'où l'on fit Lotharingia, & de Lotharingia, vint le vieux mot françois
Loherregne: depuis pour Loherregne, on a dit Lorrène,
& enfin Lorraine. Ce pays dans le xiij. siecle se nommoit
aussi Lothier, comme il paroît par une publication
de paix de l'an 1300, qui commence ainsi:
La Lorraine fut par succession de tems divisée en deux grands duchés, dont l'un s'appelle Lorraine supérieure, ou Lorraine Mosellane, & l'autre Lortaine inférieure, ou Lorraine sur la Meuse.
Enfin, la Lorraine fut réduite à une bien petite portion du pays qui avoit porté ce nom, & ne fut plus connue que sous la simple dénomination de duché de Lorraine, dont nous devons parler ici.
Cet état est borné au nord par les évêchés de Metz, Toul, & Verdun, par le Luxembourg, & par l'archevêché de Treves; à l'orient par l'Alsace, & par le duché des Deux - ponts; au midi par la Franche - Comté; & au couchant par la Champagne & par le duché de Bar. Il a 35 à 40 lieues de long depuis Long wick jusqu'à Philisbourg, & 25 à 30 lieues de large depuis Bar jusqu'à Vaudrange. Nancy en est la capitale.
Ce pays abonde en grains, vins, chanvre, gibier, & poisson; il s'y trouve de vastes forêts, des mines de fer, & plusieurs salines. Il est arrosé d'un grand nombre de rivieres, dont les plus considérables sont la Meuse, la Moselle, la Seille, la Meurte, la Saone, & la Sare. Jaillot est le géographe qui en a donné la meilleure carte.
Les terres du domaine de la Lorraine comprennent quatre grands bailliages; le bailliage de Nancy, celui de Vosge, celui de Bassigny, & le bailliage allemand, appellé aussi la Lorraine allemande.
Les ducs de Lorraine descendent en ligne directe masculine de Gerard d'Alsace, comte de Castinach, issu d'une noble & ancienne maison du pays, & oncle de l'empereur Conrard. Henri le Noir empereur, lui donna la Lorraine supérieure à titre de duché, en 1048, & ses descendans en ont joui jusqu'au traité conclu à Vienne en 1738, par lequel ce duché est cédé au roi Stanislas I. pendant sa vie, pour être réuni à la couronne de France après la mort de ce prince; c'est l'ouvrage du cardinal de Fleuri. Ainsi par la sagesse de ce ministre, cette province a eu pour la derniere fois un prince résident chez elle, & ce souverain l'a rendue très - heureuse; son nom sera long - tems cher aux habitans d'un pays dont il est le pere. (D. J.)
LORRÉ (Page 9:693)
LORRÉ, adj. (Blason.) en termes de Blason se dit des nageoires des poissons.
LORRIS (Page 9:693)
LORRIS, (Géog.) petite ville de France en Orléannois, située dans des marécages, à six lieues de Montargis. Cette ville a une coutume singuliere qui porte son nom, & qui s'étend assez loin. Elle fut rédigée en 1531; le sieur de la Thaumassiere a fait un ample commentaire sur cette coutume, qui parut à Bourges en 1679 in - fol. C'est un grand malheur que cette multiplicité de coutumes dans ce royaume, & cette foule de commentateurs qu'un avocat doit avoir dans sa bibliotheque; mais il ne s'agit pas ici de déplorer nos folies, il est question d'une ville dont la long. est 20. 24. la lat. 47. 55.
Guillaume de Lorris prit ce surnom, parce qu'il naquit dans cette ville sous le regne de S. Louis. Fauchet & la Croix du Maine, racontent qu'il entreprit de composer le fameux roman de la Rose, pour plaire à une dame qu'il aimoit. Il mourut vers l'an 1260, sans avoir achevé cet ouvrage, qui a été continué par Jean Clopinel, dit de Meun, sous le regne de Philippe - le - Bel. (D. J.)
LOSANGE (Page 9:693)
LOSANGE, s. m. (Géom.) espece de parallélogramme,
dont les quatre côtés sont égaux & chacun
parallele a son opposé, & dont les angles ne sont
point droits, mais qui en a deux aigus opposés l'un
à l'autre, & deux autres obtus opposés aussi l'un à
l'autre. Voyez
Quelques uns n'appellent losange, que celui où la diagonale qui joint les deux angles obtus, est égale aux côtés du losange; mais la dénomination générale a prévalu.
Scaliger dérive le mot losange, de laurengia, parce
que cette figure ressemble à quelques égards à la
feuille de laurier. On l'appelle ordinairement rhombe en Géométrie, & rhomboïde, quand les côtés contigus
sont inégaux. Voyez
Losange (Page 9:693)
Losange (Page 9:693)
Losange (Page 9:693)
LOSANGÉ (Page 9:693)
LOSANGÉ, en terme de Blason, se dit de l'écu & de toute figure couverte de losange.
Craom en Anjou, losangé d'or & de gueules.
LOSON (Page 9:693)
LOSON, (Géog.) nom de deux petites rivieres de France, l'une en Béarn, qui se perd dans le Gave, l'autre dans le Cotantin, qui finit son cours dans la riviere de Tante. (D. J.)
LOT (Page 9:693)
LOT, s. m. (Jurisprud.) signifie portion d'une chose divisée en plusieurs parties pour la partager & distribuer entre plusieurs personnes.
Dans les successions, quand l'aîné fait les lots, c'est ordinairement le cadet qui choisit.
Quelquefois on les fait tirer au sort par un enfant, ou bien la distribution s'en fait par convention.
Entre co héritiers, les lots sont garans les uns des
autres. Voyez
Tiers lot, en matiere bénéficiale, est celui qui est
destiné à acquitter les charges, les deux autres étant
l'un pour l'abbé commendataire, l'autre pour les religieux.
Voyez
Lot (Page 9:693)
Lot (Page 9:693)
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