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Pendant le laminage la table n'est soutenue que par les rouleaux de bois qui traversent l'etabli du laminoir, ce qui diminue d'autant le frottement.
Moyennant ces divers secours, c'est assez de six hommes pour servir la machine, & de six chevaux pour la faire marcher toute l'année onze heures par jour; & on peut en dix heures de travail réduire une table de plomb de 18 lignes à une ligne d'épaisseur: pour cela il faut qu'elle passe environ deux cent fois entre les cylindres D.
LAMIS, DRAPS - LAMIS (Page 9:232)
LAMIS, DRAPS - LAMIS, (Commerce.) une des sortes de draps d'or qui viennent de Venise à Smyrne; ils paient d'entrée à raison de trois piastres & demi par picq.
LAMIUM (Page 9:232)
LAMIUM, s. m. (Hist. nat. Bot.) genre de plante
à fleur monopétale labiée; la levre supérieure est
creusée en cuilliere; la levre inférieure est fendue
en deux parties & a la forme d'un coeur: les deux
levres aboutissent à une gorge bordée d'une aîle ou
feuillet. Le calice est en forme de tuyau divisé en
cinq parties: il en sort un pistil attaché comme un
clou à la partie postérieure de la fleur, & environné
de quatre embryons qui deviennent dans la suite autant
de semences triangulaires renfermées dans une
capsule qui a été le calice de la fleur. Tournesort,
inst. rei h rb. Voyez
LAMO (Page 9:232)
LAMO, (Géogr.) ville d'Asrique dans une île de même nom sur la côte de Mélinde, capitale d'un canton qui porte le nom de royaume. (D. J.)
LAMON (Page 9:232)
LAMON, s. m. (Commerce.) bois de Bresil qui
vient de la baie de tous les Saints. On l'appelle aussi
bresil de la baie, & bresil de tous les Saints. Voyez
LA MOTTHE, Eaux de (Page 9:232)
LA MOTTHE,
LAMPADAIRE (Page 9:232)
LAMPADAIRE, s. m. (Hist. eccles. grecq.) nom d'un officier de l'église de Constantinople, qui prenoit soin du luminaire de l'église, & portoit un bougeoir élevé deyant l'empereur & l'impératrice pendant qu'ils assistoient au service divin. La bougie qu'il tenoit devant l'empereur étoit entourée de deux
Au reste, l'empereur avoit dans son palais plusieurs lampadaires; c'étoit une charge que les uns posiédoient en chef, & les autres en sous ordte: l'exemple s'etendit bien tôt sur tous les grands ossiciers de la couronne, & passa jusqu'aux magistrats: de nos jours on n'est pas plus sage.
Tout bourgeois veut batir comme les grands seigneurs, Tout perit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages.
Lampadaire vient du mot grec
LAMPADATION (Page 9:232)
LAMPADATION, s. f. (Hist. mod.) espece de question qu'on faisoit souffrir aux premiers martvrs chrétiens quand ils étoient étendus sur le chevalet. On leur appliquoit aux jarrets des lampes ou bougies ardentes.
LAMPADIAS (Page 9:232)
LAMPADIAS, s. m. (Phys.) espece de comete barbue dont il y en a de plusieurs formes; car quelquefois sa flamme s'éleve en cône ou en ferme d'epée, d'autres fois elle se termine en deux ou trois pointes. Cette dénomination est peu en usage, & ne se trouve que dans quelques anciens auteurs. Harris.
LAMPADEDROMIE (Page 9:232)
LAMPADEDROMIE, s. f. (Hist. anc.) course de jeunes gens qui se faisoit dans Atnenes. Celui qui arrivoit le premier sans que sa torche s'efeignî, obtenoit le prix. La Lampadedionde se céleb oit aux panathenées, aux vulcanales & aux prométhées: aux panathenées on couroit à cheval; aux deux autres fêtes, à pié. On alloit de l'autel de Prometh>e dans l'académie, vers la ville. C'est de là que vient de proverbe, lampadem suam alii tradere. Celui qui etoit arrivé avec sa torche allumée, la donnoit à un autre qui lui succédoit dans la course, tandis que le premier se reposoit.
LAMPADOMANCIE (Page 9:232)
LAMPADOMANCIE, s. f. Divination dans laquelle en observoit la forme, la couleur & les divers mouvemens de la lumiere d'une lampe, afin d'en tirer des présages pour l'avenir.
Ce mot est tiré du grec
C'est de cette divination que parle Properce, liv. IV. lorsqu'il dit:
Sed neque suppletis constabat ftamma lucernis.
Et ailleurs:
Seu voluit tangi parca lucerna mero.
Petrone en fait aussi mention dans sa satyre. Cependant on pense que la lampadomancie étoit une espece d'augure.
Delrio rapporte à la lampadomancie la pratique superstitieuse de ceux qui allument un cierge en l'honneur de saint Antoine de Pade pour retrouver les choses perdues. Voyez Delrio, lib. IV. cap. t. iij. quest. 7. sect. 2. p. 557.
LAMPADOPHORE (Page 9:232)
LAMPADOPHORE, s. m. (Littérat.)
LAMPADOPHORIES, ou LAMPAS (Page 9:232)
LAMPADOPHORIES, ou LAMPAS, s. f. pl. (lattérat.) nom d'une fête des Giécs, dans laquelle ils allumoient une infinité de lampes en l'honneur de [p. 233]
On célébroit dans Athènes trois fois l'année cette course du flambeau; la premiere pendant la sête des Panathénées à l'honneur de Minerve; la seconde pendant la fête Vulcain, à l'honneur de ce même dieu; & la troisieme à l'honneur de Prométhée, & pendant sa fête. Celle des Panathénées se faisoit au port de Pirée, & les deux autres dans le ceram que, c'est - à - dire dans le pare de l'académie.
Dejeunes gens couroient successivement un certain espace de toutes lems forces, en portant à la main un flambeau allumé. Celui entre les mains de qui le slambeau venoit à s'éteindre, le donnoit à celui qui devoit courir après lui, & ainsi des autres; mais celui - là seul étoit victorieux qui achevoit sa carriere avec le flambeau toujours allumé. A la courle des Panathénées, on jettoit les fiambeaux tout allumés du haut d'une tour, & aux deux autres celui qui devoit courir, l'alloit allumer sur l'autel de Prométhée, pres de la statue de l'amour consacrèe par Pisistrate.
Le jour de la fête de Cérès, se nommoit par excellence dies lampadum, le jour des flambeaux, en mémoire de ceux que la décsie alluma aux flammes du mont Etna, pour alier chercher Proserpine. Tous les ini iés aux mysteres de la déesse, célebrolent dans l'Artique le jour des flambeaux. Pnedre découvrant à sa nourrice l'amour dont elle brale pour Hyppolite, lui dit dans Séneque, que sa passion lui fait oublier les dieux; qu'on ne la voit plus avec les dames athéniennes agiter les flambeaux sacres autour des autels de Cérès:
Non colere donis templa votivis libet, Non inter aras Atridû> mixtam choris Jactare tacrtis conseias saeris faces. (D. J.)
LAMPANT (Page 9:233)
LAMPANT, adj. (Commerce.) c'est ainsi que l'on appelle en Provence & en Italie l'huile claire & bien purisiée.
LAMPANGUY (Page 9:233)
LAMPANGUY, (Géog.) montagne de l'Amérique méridionale aupres de la Cordeliere, à 80 lieues de Valparaiso, sous le 31 degre de latit de. Frézier dit qu'on y a découvert en 1710 piusieurs mines d'or, d'argent, de fer, de plomb, de curvre & d'etain; il ajoûte que l'or de Lampanguy est de 21 à 22 carats; mais aucune des mines de Frezier n'a produit de grandes richesses jusqu'à ce jour. (D. J.)
LAMPAREILLES (Page 9:233)
LAMPAREILLES, s. f. (Manufact. en laine) petits camelots legers qui se fabriquent en Flandres. Il y en a d'unis, à fleurs & de rayés. Leur largeur est de [omission: formula; to see, consult fac-similé version] ou [omission: formula; to see, consult fac-similé version] & [omission: formula; to see, consult fac-similé version] de l'aune de Paris: quant à la longueur des pieces, elle varie. Il s'en fabrique tout de laine, ou de laine mêlée d'un sil de laine en chaîne. Le terme lampareule est espagnol: nous disons nonpareilles. Les Flamands, polimites, polemits ou polemmites.
LAMPAS (Page 9:233)
LAMPAS, s. m. (Maréchallerie.) sorte d'enslure qui arrive au palais du cheval, ainsi appellée, parce qu'on la guérit en la biulant avec une lampe ou un fer chaud.
Le lampas est une inflammation ou une tumeur au - dedans de la bouche du cheval, derriere les pinces de la mâchoire supérieure. Il vient de l'abondance cxcessive du sang dans ces parties, qui sait ensler le palais au niveau des pinces; ce qui empéche le che<cb->
Le lampas est une infirmité naturelle qu'il faut qu'un cheval ait tôt ou tard, mais que tout maréchal est en état de guérir.
Lampas (Page 9:233)
LAMPASSES (Page 9:233)
LAMPASSES, s. f. pl. (Commerce.) toiles peintes qui se font aux Indes orientales, en plusieurs lieux de la côte de Coromandel. Elles ont 18 cobres de long sur deux de large, à raison de [omission: formula; to see, consult fac-similé version] pouces [omission: formula; to see, consult fac-similé version] de roile cobre. Le commerce en est avantageux de l'Inde en l'Inde: on les porte sur - tout aux Manilles.
LAMPASSE (Page 9:233)
LAMPASSE, adj. en terme de Blason, se dit de la laugue des lions & des autres animaux.
Daubigne de gueules, au lion d'hermine, armé, lampassé & couronné d'or; c'est la maison de madame la marquise de Maintenon.
LAMPE (Page 9:233)
LAMPE, s. f. (Litterat.) en grec
Les lampes servoient chez les anciens à trois principaux usages, indépendamment de l'usage domestique.
Elles servoient 1°. aux fêtes, aux temples & aux actes de religion; car, quoique l'usage de la cire ne fût pas inconnu des anciens, quoiqu ils usassent de gros flambeaux, ils n'avoient point de bougres comme nous, mais des lampes de differentes grandeurs, formes & matieres, d'où vint le proverbe latin, tempus & bleum perdidi, pour dire j'ai perdu ma peine. Dans les premiers tems de Rome, ces lampes etoient la plûpart tres - simples, de terre cuite ou de bronze; mals par l'introduction du luxe, on en sit d'airain de Corinthe, d'or, d'argent, & à plusieurs meches; enna l'on en disposa par étages, qu'on plaçoit sur des lustres, des candelabres à plusieurs branches, qui formoient une véritable il umination.
En second lieu l'usage de ces lampes se prodigua dans les maisons aux jours de réjouissances, de noces & de festins, qui sefaisoient seulement la nuit. On ne voit, dit V>gde, dans sa description d'une brillanre tête, on ne voit que lampes pendues aux lambris dorés, qui étoussent la nuit par leur lumiere.
Dependent lychni laquearibus aureis. Incensi & noctem flammis funalia vincunt.
En troisieme lieu, l'usage des lampes s'introduisit
pour les sepulchres; l'on en mit dans les tombeaux,
mais rarement enfermees dans le cercueil, & ces
lampes prirent le nom de lampes sepulchrales, que quelques
modernes ont prétendu brûler perpétueliement.
Voyez
Enfin, les Romains ainsi que les Grecs avoient des lampes de veille, c'est - à - dire des lampes partieulieres qu'ils n'éteignoient jamais pendant la nuit, & qui étoient à l'usage de tous ceux de la maison. Cet établissement régnoit par un principe d'humanité, car, dit Plutarque dans ses questions romaines sur la coutume, question 75; il n'est pas honnête d'éteindre une lampe par avarice, mais il faut la laisser bruler, pour que chacun qui le desire puisse jouir à toute heure de sa clarté; en esset, ajoûtoit il, s'il étoit possible quand on va se coucher, que quelqu'un se servît alors de notre propre vûe pour ses besoins, il ne faudroit pas lui en resuser l'usage. (D. J.)
Lampe perpétuelle (Page 9:233)
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