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Fin (Page 6:810)
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Fin civile (Page 6:810)
Fins et conclusions (Page 6:810)
Fin de nullité (Page 6:810)
Fins de non payer (Page 6:810)
Fins de non procéder (Page 6:810)
Fins de non - recevoir (Page 6:810)
Les fins de non - recevoir se tirent 1°. de la forme; par exemple, lorsqu'une femme forme une demande sans être autorisée de son mari, ou un mineur sans être assisté de son tuteur ou curateur.
2°. Il y en a qui se tirent du défaut de qualité, comme quand on oppose au demandeur qu'il n'est point héritier de celui dont il reclame les droits.
3°. Du laps de tems, savoir quand il y a quelque prescription acquise.
Aux termes de l'article 5 du tit. v. de l'ordonnance de 1667, les fins de non - recevoir doivent être employées dans les défenses, pour y être préalablement fait droit. (A)
Fin de voiles (Page 6:810)
Fin (Page 6:810)
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Nous demandons que le cheval de manége ait de la beauté, qu'il soit nerveux, leger, vif, & brillant; que les mouvemens en soient lians & trides; que la bouche en soit belle; & principalement que les reins & les jarrets en soient bons, &c.
Dans le cheval de voyage, nous exigeons une taille raisonnable, un âge fait, tel que celui de six à sept années, des jambes sûres, des piés parfaitement conformés, un ongle solide, une grande legereté de bouche, beaucoup d'allure, une action souple & douce, de la tranquillité, de la franchise; & nous rejettons avec soin celui qui seroit ardent, paresseux, & délicat en ce qui concerne la nourriture.
Le cheval de guerre doit avoir une belle bouche, la tête assûrée, une force liante & souple, de la sensibilité, de l'adresse, du courage, de la legereté; il ne doit craindre aucun des objets qui peuvent frapper ses sens: il importe encore extrèmement qu'il ne soit point vicieux envers les autres chevaux; qu'il n'ait point d'ardeur, & qu'il soit d'un bon & facile entretien.
A l'égard du cheval de chasse, nous desirons qu'il soit doüé de legereté, de vîtesse, qu'il ait du fond & de l'haleine, que les épaules en soient plates & très libres; qu'il ne soit point trop raccourci de corps; que la bouche en soit bonne, qu'elle ne soit point trop sensible, & qu'il soit plûtôt froid qu'ardent à s'animer.
La tranquillité, la docilité, l'exacte obéissance, la bonté de la bouche, des allures sûres & douces, une taille médiocre, une franchise à l'épreuve de tous les objets capables d'effrayer & d'émouvoir, sont les qualités que l'on doit rechercher dans les chevaux d'arquebuse, dans les chevaux de promenade, & dans les chevaux de femme. [p. 811]
Le cheval de domestique ou de suite, le cheval de cavalier & de dragon, le cheval de piqueur, sont dans le genre des chevaux de selle que nous envisageons comme des chevaux communs & qui peuvent etre mis en opposition avec ceux dans lesquels nous trouvons de la finesse.
Le premier doit être bien traversé, bien membré, bien gigoté; la bouche en doit être bonne, sans être absolument belle; & l'on ne doit pas s'attacher à l'examen de la douceur ou de la dureté de ses allures.
Il en est de même du second, c'est - à - dire du cheval de troupe, dans lequel il seroit essentiel d'exiger plus d'obéissance, plus de souplesse, plus de legereté, & qui, relativement aux manoeuvres qu'il doit exécuter, auroit besoin des secours de l'art, ainsi que le cavalier & le dragon, dont l'ignorance n'est pas moins préjudiciable au bien du service, que la sienne.
Enfin le cheval de piqueur doit être vigoureux, étoffé, doüé d'une grande haleine, & propre à résister au travail pénible auquel il est assujetti.
Quant aux bidets de poste, on doit plûtôt considérer la bonté de leurs jambes & de leurs piés que leur figure & que les qualités de leur bouche. Il faut nécessairement qu'ils galoppent avec aisancé, & de maniere que la force de leurs reins n'incommode point le cavalier. Trop de sensibilité seroit en eux un défaut d'autant plus considérable que l'inquiétude qui résulteroit des mouvemens desordonnés des jambes de differens couriers qui les montent, & de l'approche indiscrere & continuelle des éperons, les rendroient inévitablement rétifs ou ramingues.
Il est encore dans le genre des chevaux qui tirent & qui portent, des chevaux plus ou moins fins, plus ou moins communs, & plus ou moins grossiers.
Des chevaux bien tournés & bien proportionnés, d'une taille de onze pouces; jusqu'à cinq piés trois ou quatre; qui seront parfaitement releves du devant, exactement traversés & pleins; dont les épaules ne seront point trop chargées; dont le poitrail ne pêchera point par un excès de largeur; dont les jambes belles, plates, & larges, ne seront point garnies d'une quantité infinie de poils; dont les jarrets seront nets, bien évuidés, & bien conformés; dont les piés seront excellens; qui auront dans leurs mouvemens beaucoup de grace & de liberté, & qui seront justement appareillés de poil, de taille, de marque, & de figure, d'inclination, d'allure, & de vigueur, formeront des chevaux de carrosse qui auront de la finesse & qui seront préférables à tous ceux sur lesquels on pourroit jetter les yeux, lorsqu'on souhaitera des chèvaux beaux, brillans, & néanmoins d'un très - bon service.
Certains chevaux de chaise comparés aux chevaux peu déliés que l'on employe communément à tirer cette sorte de voiture, seront dans leur espece envisagés comme des chevaux fins. Le cheval de brancard sera bien étoffé, d'une taille raisonnable, & non trop élevé; il trotera librement & diligemment, tandis que le bricolier qui sera bien traversé, mais qui aura moins de dessous que lui, & qui sera plus voisin du genre des chevaux de selle, sera tenu à un galop raccourci auquel il fournira avec facilité.
Les autres chevaux de tirage seront plus communs ou moins grossiers selon leur structure, leur épaisseur, la largeur de leur poitrail, la grosseur de leurs épaules plus ou moins charnues, leur pesanteur, l'abondance & la longueur des poils de leurs jambes, &c.
Il en sera ainsi des différens chevaux de bât & de somme qui doivent avoir de la force & beaucoup de reins, &c. (e)
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FINAGE (Page 6:811)
FINAGE, (Jurisprud.) ainsi appellé de fines agrorum, vel territorii, se prend non - seulement pour les limites d'un territoire, mais pour tout le ban & territoire même, d'une justice & seigneurie ou d'une paroisse.
Voyez les coûtumes de Melun, art. 302. Sens, 145. Troyes, 169. Chaumont, 103. Vitry, 5 & 122. Châlons, 266 & 267. Bar, article 49 & 209. l'ancienne coûtume d'Auxerre, art. 203. l'ordonnance du duc de Bouillon, articles 100 & 579. (A)
FINAL (Page 6:811)
FINAL, adj. (Gramm. & Théol.) se dit de ce qui termine une action, une opération, une dispute, &c. & en général de ce qui met fin à une chose, comme un jugement final, sentençe finale, &c.
Les Théologiens appellent l'impénitence des réprouvés, impénitence finale, parce qu'ils supposent qu'elle continue jusqu'à la fin de leur vie, & qu'ils meutent dans ce funefte état.
On dit aussi en Théologie, persévérance finale; c'est
l'état de justice & de grace dans lequel un homme
se trouve à la mort, & qui le rend digne des récompenses - éternelles. Voyez
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FINALE (Page 6:811)
FINALE, est, en Musique, la principale corde du
mode qu'on appelle aussi tonique, & sur laquelle
l'air ou la piece doit finir. Voyez
Quand on compose à plusieurs parties, & sur - tout des choeurs, il faut toûjours que la basse tombe en finissant sur la note même de la finale; mais les autres parties peuvent s'arrêter sur sa tierce & sur sa quinte. Autrefois c'étoit une regle de faire toûjours à la fin d'une piece la tierce majeure sur la finale, même en mode mineur; mais cet usage a été trouvé de mauvais goût & presque abandonné. Les Musiciens appellent aujourd'hui cela par dérision, faire la tierce de Picardie. (S)
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FINANCES (Page 6:811)
FINANCES, s. f. (Econom. polit.) on comprend sous ce mot les deniers publics du roi & de l'état. Qui ne juge des finances que par l'argent, n'en voit que le résultat, n'en apperçoit pas le principe; il faut, pour en avoir une idée juste, se la former plus noble & plus étendue. On trouvera dans les finances mieux connues, mieux développées, plus approfondies, le principe, l'objet & le moyen des opérations les plus intéressantes du gouvernement; le principe qui les occasionne, l'objet qui les fait entreprendre, le moyen qui les assûre.
Pour se prescrire à soi - même dans une matiere aussi vaste, des points d'appui invariables & sûrs, ne pourroit - on pas en visager les finances dans le principe qui les produit, dans les richesses qu'elles renferment, dans les ressources qu'elles procurent, dans l'administration qu'elles exigent?
Point de richesses sans principe, point de ressources sans richesses, point d'administration si l'on n'a rien à gouverner; tout se lie, tout se touche, tout se tient: les hommes & les choses se représentent circulairement dans toutes les parties; & rien n'est indifférent dans aucune, puisque dans les finances, comme dans l'électricité, le moindre mouvement se communique avec rapidité depuis celui dont la main approche le plus du globe, jusqu'à celui qui en est le plus éloigné.
Les finances considérées dans leur principe, sont
produites par les hommes; mot cher & respectable
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