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A 12 (
K, G, sont des vis qui soûtiennent l'arbre L L de la fraise & du pignon.
Z est une vis qui détermine l'abattage du tour mobile H H, en s'élevant par le bras W. Le petit levier 4 est pour assujettir & fixer la vis Z.
5 est la roue à fendre, qui est retenue par la piece marquée 6. Cette piece qui est faite en maniere de fourchette, passe dessous le pont 29 où elle est fixée par une vis, & retenue à l'autre bout 30 par une espece de T d'acier, dessous lequel les branches de la fourchette s'engagent, de façon que qnand on veut retirer la roue 5 de dessus son arbre, on ne fait que desserrer la vis 29, & tirer à soi la piece 6, après l'avoir dégagée de dessous la piece faite en forme de T, & on la tire de dessous la roue avec beaucoup de facilité.
7, 9 est le coq sur lequel est fixé le pont 29, & où s'engage la piece 6. Ce coq fait charniere sur les deux vis 8, 10; de sorte qu'en élevant l'extrémité 9 au moyen de la vis 11, l'autre extrémité 7 s'abaisse, & assujettit par la piece 6 la roue 5 sur son arbre.
16 est une vis d'assemblage qui retient l'équerre dans laquelle la vis 15 est placée, qui affermit le coq. Cette équerre est fixée sur la traverse D D.
La vis 17 tient sur la même traverse D l'alidade.
La piece 23 est le plan de la fourchette qui porte sur
la tige 25. Cette fourchette étant poussée par le ressort
24 (Voyez
A B est la derniere piece du tour, solidement assemblée aux traverses portées par les colonnes.
C D est une pareille piece à la premiere; mais elle se peut démonter quand on veut, pour retourner la plate - forme: ce qui se fait en démontant l'écrou I, qui laisse tomber les collets, entre lesquels l'extrémité D est assujettie. L'autre extrémité C est retenue par un verrou C E qui porte cette piece. Ce verrou se fixe par les vis E, L: son extrémité C entre à queue d'aronde dans le montant 26; de maniere que quand on veut retourner la plate - forme, on commence par ôter l'écrou I; ensuite on lâche les deux vis L, E, & l'on tire le verrou par son bouton F de F vers E. On éleve un peu l'extrémité D pour le dégager de dessous le petit support 10, dans lequel il entre à cliquet. Après quoi l'autre vis Y & AE étant desserrée, on déplace facilement la plateforme F pour la retourner; car la vis AE n'est que pour recevoir la pointe de la vis de la plate - forme, & la seconde vis Y sert à l'affermir dans son écrou.
S V est la vis qui sert à avancer & à reculer du centre 5, les tours M, K, de même que les arcs R, & toutes les pieces qui en dépendent.
M est le premier tour mobile autour du point
N, & qui se fixe par les vis Q. Le second tour K
compris dans le premier tour M, a son centre au
point 24. Le centre K est celui de la fraise & du
pignon. Le centre H est celui des roues marquées
F E dans la
O X est l'alidade qui sert à centrer la fraise, c'est - à - dire à diriger son taillant ou son épaisseur vers le centre de la roue 5.
W est le levier qui sert à élever & à baisser le tour K autour du centre 24. Le petit levier 4 est pour serrer la vis Z dans son écrou; ce qui se fait en l'abattant. La vis Z porte sur le support 21, mobile au point 23 dans une chape 22, qui est fixée au tour M. La piece 21 se fixe à la chape par une vis, dont on voit le bout au point 22: cette piece est encore tenue par un ressort 27.
6 7 8 9 marque le profil de la piece 6 qui retient la roue 5, & celui du coq 7 9 qui fait charniere au point 8.
29 & 30 est la vis & la piece qu'on appelle T, qui retient le profil 6. La vis 11 sert à élever le coq. La vis 15 est pour l'affermir. Et enfin la vis 16 sert à assembler l'équerre 8, 31, 32 au bâti de la machine.
ABCD (
L'écrou M retient les collets que porte la piece N, qui se démonte quand on veut, soit pour retourner la plate - forme, soit pour autre chose.
La
La vis P sert à fixer plus ou moins la monture qui
porte la pointe N. Cette monture tient à la lame M
par une 2
La roue à fendre Y se place en cette sorte. On a
(
Voici comme on employe les vis dans cette machine.
La piece 11 est supposée un des côtés du
tour, qui est traversé par la vis 12, qui sert à recevoir
le pivot de l'arbre du pignon O. Cette vis
traverse un tenon 13, placé dans une mortoise,
pratiquée à la piece 11. Ce tenon porte une seconde
vis 14, dans laquelle est enfilé le collet 15;
& dessus ce collet est l'écrou 16, fait du même pas
que la vis 14; de maniere qu'en serrant cet écrou,
on fait monter la vis, qui tirant à soi le tenon, retient
fortement la vis 12 contre les côtés de la piece
11 qu'elle traverse: on évite par - là le balotage
des vis dans leurs écroux. La
De cette construction il résulte plusieurs avantages. 1°. La maniere d'employer les vis pour éviter le jeu dans leurs écroux, si petit qu'il soit, est toûjours nuisible dans la denture.
2°. La maniere de diriger la fraise au centre est d'une utilité infinie, puisque par ce moyen on ne sauroit faire de denture qu'elle ne soit droite.
3°. La maniere d'assujettir la roue à fendre sur son centre, est très - bien employée; les vis sur lesquelles est porté le coq, étant aussi bien retenues qu'elles le sont, ne sauroient faire ressort.
4°. L'alidade de la plate - forme, quoiqu'elle paroisse composée, doit être considérée comme une piece bien construite, ayant un ressort qui agit avec beaucoup de douceur; ce qui donne le moyen de changer cette alidade plus facilement que d'autres, qui font leur ressort directement.
La plus grande partie des perfections que l'on reconnoîtra dans la pratique de cette machine, lui ont été données par M. de la Fautriere, à qui elle appartenoit ».
Pierre Fardoil horloger à Paris, & très - bon machiniste, auquel nous sommes redevables de plusieurs outils composés, lesquels on peut voir dans le traité d'Horlogerie de M. Thiout, est l'auteur de l'ingénieuse machine à fendre toutes sortes de nombres; elle peut s'adapter à une machine à fendre ordinaire dont toutes les pieces restent les mêmes, & servent également à fendre, à l'exception de l'alidade que l'on supprime, & du diviseur qui est denté comme une roue; ce qui tient lieu des points de division.
Le diviseur est fendu à vis sans fin sur le nombre 420 (il a choisi ce nombre à cause des aliquotes qu'il contient). Dans les dents du diviseur engrene une vis sans fin simple, qui est attachée par des pieces quelconques sur le chassis de la machine à fendre ordinaire: ainsi en faisant faire un tour à la vis sans fin, la roue sera avancée d'une dent. Or si on fend à chaque tour de la vis sans fin une dent de la roue mise sur le tasseau, comme nous avons vû ci - devant, il est évident que l'on fera une roue qui aura 420 dents: mais si au lieu de faire faire un tour à la vis, on ne lui en fait faire que la moitié, & qu'on fende une dent, & ainsi de suite à chaque demi - révolution, la roue sera de 840; & si on ne fait tourner la vis que d'un quart de tour, & qu'à chaque quart qu'on fende une dent, la roue sera de 1680: ainsi de suite, & le nombre deviendra d'autant plus grand, que la vis fera une plus petite partie de révolution. Si au contraire on fait faire deux tours à la
Tel est le principe de cette machine, de laquelle on peut se former une idée par ce que je viens de dire: mais pour voir mieux tout ce méchanisme, on peut recourir au traité de M. Thiout, page 46. où il est bien décrit. Cependant pour en donner ici une idée, je tâcherai de faire entendre les moyens dont s'est servi M. Fardoil pour fendre toutes sortes de nombres, ou, ce qui revient au même, pour regler les parties de révolution de la vis sans fin.
Le prolongement de la tige de la vis sans fin porte
quarrément une assiette, sur laquelle est fixé un rochet
fort nombré & à volonté. Sur la piece qui porte
la vis sans fin, est placé un cliquet & un ressort qui
agissent sur le rochet en question; ce qui l'empêche
de rétrograder, ainsi que la vis sans fin. Sur l'assiette
qui porte ce rochet, est fixé un autre rochet (lequel
se change suivant le nombre des roues), dont le
nombre est relatif à celui de la roue que l'on veut
fendre; ce que l'on verra ci - après. Enfin sur le bout
de cette même tige de vis sans fin, se meut une manivelle;
elle porte un ressort & un cliquet qui agissent
sur le second rochet; de sorte qu'en tournant la manivelle
en arriere, la vis sans fin reste immobile: ce
n'est qu'en tournant la manivelle à droite, que la vis
sans fin se meut. C'est par ce mouvement de rétrogradation
que l'on détermine la quantité dont on
doit avancer la vis pour chaque dent de la roue à
fendre, lequel est reglé par le nombre des dents du
rochet: ce que l'on verra par l'exemple suivant.
A chaque tour de la manivelle elle rencontre une piece qui arrête son mouvement, de sorte qu'elle ne peut aller plus loin sans qu'on leve cette piece. On fait rétrograder la manivelle du nombre de dents du rochet, qu'il faut faire passer après avoir fait faire un tour. Dans l'exemple proposé, c'est 57 dents du rochet. Pour empêcher la manivelle de rétrograder plus que pour faire tourner 57 dents, elle porte un second bras que l'on fixe au point que l'on veut. Dans cet exemple, il faut qu'entre les deux bras de la manivelle il y ait un intervalle de 57 dents du rochet. Ce bras va appuyer contre cette même piece qui empêche d'avancer la manivelle, laquelle empêche aussi de rétrogader plus de 57 dents. On fait pour lors tourner la manivelle à droite, jusqu'à ce qu'elle rencontre la piece qui l'empêche de tourner. On fait faire un tour à la manivelle, & la fait rétrograder de la quantité susdite. On fend une seconde dent, & ainsi de suite jusqu'à ce que la roue soit fendue.
On trouvera avec le plan & la description de cette machine dans le traité de M. Thiout, une table des différens nombres que l'on peut y fendre, depuis 102 jusqu'à 800; les rochets différens dont on a besoin pour telles roues; les nombres de tours ou parties de tours qu'il faut faire, &c.
Or comme il y a une difficulté considérable dans
cette construction, qui est des différens rochets dont
il faut se servir, il faut chercher à la supprimer; car
il n'y a pas moins de difficulté à fendre un rochet sur
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