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Il y a une fatalité, dont nous n'avons point parlé,
attachée au cours des astres. Voyez
FATHIMITES ou FATHEMITES (Page 6:429)
FATHIMITES ou FATHEMITES, s. m. pl. (Hist. mod.) descendans de Mahomet par Fathima ou Fathamah sa fille.
La dynastie des Fathimites, c'est - à - dire des princes descendus en ligne directe d'Ali & de Fathima, fille de Mahomet son épouse, commença en Afrique l'an de l'hégire 296, de Jesus - Christ 908, par Abon Mohammed Obeidallah.
Les Fathimites conquirent ensuite l'Egypte, & s'y
établirent en qualité de califes. Voyez
Les califes Fathimites d'Egypte finirent dans la personne d'Abed l'an 567 de l'hégire, de Jesus - Christ 1171, après avoir regné 208 ans depuis la conquête de Moez, & 268 depuis leur établissement en Afrique. Dict. de Trév. & Chambers. (G)
FATHOM (Page 6:429)
FATHOM, s. m. (Commerce.) mesure dont on se
sert en Moscovie, qui contient sept piés d'Angleterre, & environ la dixieme partie d'un pouce, ce qui
revient, mesure de France, à six piés sept pouces
& quelque lignes, le pié d'Angleterre n'étant que
d'onze pouces quatre lignes & demi de roi. Voyez
FATIGUE (Page 6:429)
* FATIGUE, s. f. (Gramm.) c'est l'effet d'un travail considérable. Il se dit du corps & de l'esprit, & il se prend quelquefois pour le travail même: on dit indifféremment les travaux & les fatigues de la guerre; cependant l'un est la cause, & l'autre l'effet. Il faut encore remarquer que dans l'exemple que nous venons d'apporter, le mot travaux peut avoir deux acceptions, l'une relative à la personne, & l'autre à l'ouvrage.
FATIGUER (Page 6:429)
FATIGUER un arbre, (Jardinage.) en laissant trop de fruit ou trop de bois à un arbre, on le fatigue trop; on l'expose à avorter, à devenir rabougri, & enfin à périr. (K)
FATUAIRE (Page 6:429)
FATUAIRE, s. m. (Hist. anc.) Les fatuaires étoient chez les anciens ceux qui paroissant inspirés, annonçolent les choses futures.
Ce nom de fatuaire vient de Fatua, femme du dieu Faune, laquelle prédisoit aux femmes l'avenir, comme Faune le prédisoit aux hommes. Fatua vient de fari, c'est - à - dire de vaticinari, prophétiser. Ser. Dictionn. de Trév. & Chambers. (G)
FATUITÉ (Page 6:429)
FATUITÉ, s. f. (Maladie.) Voyez
FAVAGNANA ou FAVIGLIANA (Page 6:429)
FAVAGNANA ou FAVIGLIANA, (Géog.) AEgusa des anciens. Petite île d'Italie d'environ six lieues de tour dans la mer de Sardaigne, sur la côte occidentale de la Sicile, avec un fort appellé fort de Sainte - Catherine. Long. 30. 20. lat. 38. selon de Lisle. (D. J.)
FAUBER ou VADROUILLE (Page 6:429)
FAUBER ou VADROUILLE, s. f. (Marine.) c'est une sorte de balai fait de fils de vieux cordages, avec lequel on nettoye le vaisseau. (Z)
FAUBERTER (Page 6:429)
FAUBERTER, v. act. (Marine.) c'est nettoyer le vaisseau avec le fauber. (Z)
FAUCHÉE (Page 6:429)
* FAUCHÉE, (Agricult.) c'est ce qu'un faucheur peut couper de foin dans un jour: elle s'évalue à quatre - vingt cordes.
FAUCHER (Page 6:429)
FAUCHER, (Agricult.) est l'action de tondre le
Faucher (Page 6:429)
Faucher (Page 6:429)
FAUCHET (Page 6:429)
FAUCHET, s. m. chez les Cartonniers, est un outil
de bois assez semblable au rateau des Jardiniers, qui
a des dents de bois, & qui est garni par son milieu
d'un long manche de bois. Les Cartonniers se servent
du fauchet pour remuer de tems en tems dans la
cuve à fabriquer, la matiere ou pâte dont ils font le
carton. Voyez la
Fauchet (Page 6:429)
FAUCHON (Page 6:429)
FAUCHON, s. m. terme de Riviere; c'est un instrument de fer fait en faulx, avec lequel les Pêcheurs coupent les herbes qui sont dans le fond de l'eau, & qui arrêtent les filets.
FAUCILLE (Page 6:429)
* FAUCILLE, s. f. (Econom. rustiq. & Tailland.)
instrument dentelé, tranchant par sa partie concave,
recourbé, large d'environ deux doigts à son milieu,
pointu à son extrémité, formé d'environ la demi-circonférence
d'un cercle qui auroit un pié de diametre,
& emmanché d'un petit rouleau de bois fixé
sur la queue par une virole: il sert à faire la moisson
des grains. La moissonneuse embrasse de la main gauche
une poignée d'épis; elle place cette poignée dans
la courbure de sa faucille, assez au - dessous de sa
main, & l'abat en coupant la poignée d'un mouvement
circulaire de sa faucille. Cet instrument qui sert
à moissonner les blés & autres grains, est celui de
tous ceux de l'Agriculture qui fatigue le plus. Les
dents dont il est taillé sont en - dedans seulement; on
ne passe par conséquent sur la meule que la partie extérieure: cette opération sépare les dents. Voici
comment il se fabrique. Pour forger une faucille, on
corroye une barre de fer avec une barre d'acier, telles
qu'on les voit dans nos
Faucille (Page 6:429)
FAUCILLON (Page 6:429)
* FAUCILLON, s. m. terme de Serrurier; c'est la moitié de la plaine - croix qui se pose sur les roüets d'une serrure.
On donne encore le même nom aux petites limes qui servent à évuider les pannetons des clés, aux endroits où il le faut pour le passage des gardes de la serrure.
FAUCON (Page 6:429)
FAUCON, falco, s. m. (Hist. nat. Ornith.) Il y a plusieurs especes de faucons, qui sont tous des oiseaux de proie. Ray en distingue douze.
1°. Le faucon pélerin, falco peregrinus. Aldrovande en a décrit un qui avoit le sommet de la tête applati, le bec bleu, avec une membrane d'un jaune foncé; la tête, le derriere du cou, le dos & les ailes étoient brunes, & presque noires; la poitrine, le ventre & les cuisses avoient une couleur blanche, [p. 430]
2°. Le sacré, falco sacer: c'est le plus grand de tous les faucons, à l'exception du gerfaut; il a une couleur roussâtre; les jambes & le bec sont courts; les doigts des piés ont une couleur bleue, de même que le bec; le corps est alongé; les ailes & la queue sont longues.
3°. Le gerfaut, gyrfalco: il est aussi grand que l'aigle, ce seul caractere pourroit le faire distinguer de toutes les autres especés de faucons; mais on peut aussi le reconnoître en ce qu'il a le sommet de la tête applati, le bec, les jambes & les pies de couleur bleue; toutes ses plumes sont blanches, mais celles du dos & des ailes ont des taches noires en forme de coeur; la queue est courte, & traversée par des bandes noires.
4°. Le faucon de montagne, falco montanus: il est moins grand que le faucon pélerin; il a le sommet de la tête élevé, le bec épais, court & noir; la membrane qui se trouve au - dessus du bec, est jaune; le corps a une couleur roussâtre, & les piés sont jaunes.
5°. Faucon gentil, falco gentilis, id est nobilis: il differe si peu du faucon pélerin pour la figure & même pour l'instinct, qu'il est très - difficile de les distinguer l'un de l'autre.
6°. Faucon hagard ou bossu, falco ferus vel gibbosus: il a le cou très - court; il porte ses ailes sur le dos, de façon qu'elles semblent former une bosse.
7°. Le faucon blanc, falco albus: il est aisé de le distinguer des autres par sa couleur blanche.
8°. Le faucon d'arbre & le faucon de roche, lithrofalco & dendro - falco: le premier est de grandeur moyenne entre le faucon pélerin & le faucon bossu. Willughbi croit que l'autre est le haubereau, selon la description de Gesner.
9°. Le faucon tunisien, falco tunetanus: il est moins grand que le faucon pélerin, le faucon de montagne & le faucon gentil: il ressemble beaucoup au loriot.
10°. Le faucon rouge, falco rubeus. Ray doute de l'existence de ce faucon. Quoi qu'il en soit, on n'a jamais prétendu qu'il fût rouge en entier.
11°. Faucons rouges des Indes. Aldrovande en a décrit deux; celui qu'il a soupçonné être une femelle, étoit le plus grand; il avoit le sommet de la tête large & presque plat, le bec de couleur cendrée, la membrane jaune, & la partie supérieure du corps de couleur cendrée, roussâtre. On voyoit de chaque côté de la tête une bande de couleur de cinnabre, pâle, qui s'étendoit en - arriere depuis l'angle postérieurde l'oeil; la poitrine & la partie inférieure du corps étoient de la même couleur, avec quelques taches de couleur cendrée sur la partie antérieure du sternum. L'autre faucon, qu'Aldrovande a crû être un mâle, avoit une couleur rouge, plus foncée sur la partie inférieure du corps; la partie supérieure étoit noire.
12°. Faucon huppé des Indes: sa grandeur approche
de celle de l'autour, la tête est plate & noire; il
a une double huppe qui descend derriere l'occiput;
le cou est rouge; la poitrine & le ventre sont parsemés
de ligne, transversales blanches & noires, placées
alternativement, & d'une couleur très - vive;
l'iris des yeux est jaune, & le bec d'un bleu foncé
& presque noir, sur - tout à l'extrémité: car la membrane
qui recouvre la base, a une couleur jaune; les
jambes sont garnies de plumes qui tombent jusque
sur les piés, dont la couleur est jaune; les piés sont
très - noirs; les petites plumes des ailes ont les bords
blanchâires; il y a sur la queue des bandes noires &
cendrées, posées alternativement. Ray a vû cet oiseau
en Angleterre, où il avoit été apporté des Indes
orientales. Syncop. meth. pag. 13. & suiv. Voyez
FAUCONNEAU (Page 6:430)
FAUCONNEAU, s. m. jeune faucon. V.
Fauconneau (Page 6:430)
Les coups de ces petites pieces sont fort incertains, parce qu'on n'a pas le loisir de les disposer comme l'on veut; mais ils donnent toûjours de l'inquiétude à l'assiégeant, & ils l'obligent de s'avancer avec plus de circonspection. Charles XII. roi de Suede, fut tué au siége de Frideriskshall en Norvege, d'un coup de fauconneau. (Q)
Fauconneau (Page 6:430)
FAUCONNERIE (Page 6:430)
FAUCONNERIE, s. f. (Ordre encyclop. Science,
Art, Economie rustiq. Chasse, Fauconn.) c'est l'art de
dresser & de gouverner les oiseaux de proie destinés
à la chasse. On donne aussi ce nom à l'équipage, qui
comprend les fauconniers, les chevaux, les chiens,
&c. La chasse elle - meme porte plus particulierement
le nom de vol, & c'est à ce mot que noles parlerons
des différentes chasses qui se font avec des oiseaux.
Voyez
L'objet naturel de la chasse paroît être de se procurer du gibier: dans la fauconnerie on se propose la magnificence & le plaisir plus que l'utilité, sur - tout depuis que l'usage du fusil a rendu faciles les moyens de giboyer.
La fauconnerie est fort en honneur en Allemagne, où beaucoup de princes en ont une considérable & souvent exercée; celle qui est en France, quoique très - brillante, n'est pas d'un usage aussi journalier.
C'est l'oiseau appellé faucon qui a donné le nom à la fauconnerie, parce que c'est celui qui sert à un plus grand nombre d'usages. Il y a le faucon proprement dit; mais souvent on attribue aussi ce nom à d'autres oiseaux, en y ajoûtant une distinction particuliere. On dit faucon - gerfaule, faucon - lanier, &c.
Entre les faucons de même espece, on remarque des différences qui désignent leur âge, & le tems auquel on les a pris. On appelle faucons sors, passagers ou pélerins, ceux qui, quoiqu'à leur premier pennage, ont été pris venant de loin, & dont on n'a point vû l'aire ou le nid. Le faucon niais, qu'on nomme aussi faucon royal, est celui qui a été pris dans son aire ou aux environs. Enfin le faucon appellé hagard, est celui qui a déjà mué lorsqu'on le prend.
Les auteurs qui ont écrit de la fauconnerie, font encore un grand nombre de distinctions, mais qui ne tiennent point à l'art; elles ne font que désigner les pays d'où viennent les faucons, ou ce ne sont que différens termes de jargon qui expriment à - peu - près les mêmes choses.
Le choix des oiseaux est une chose essentielle en
fauconnerie. On doit s'arrêter à la conformation que
nous allons décrire, quoique toutes les marques extérieures
de bonté puissent quelquefois tromper. Le
faucon doit avoir la tête ronde, le bec court & gros,
le cou fort long, la poitrine nerveuse, les mahutes
larges, les cuisses longues, les jambes courtes, la
main large, les doigts déliés, alongés, & nerveux
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