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Ces généralités qu'on trouve par - tout, peuvent
ici suffire; voyez - en les preuves ou de plus grands
détails dans Tite - Live, Denys d'Halicarnasse, lib.
III. cap. lxxxjv. Florus, liv. I. c. 5. Silius Italicus,
liv. VIII. v. 486. Plutarque, Censorin, de die nat.
Rosin, antiq. rom. lib. VII. cap. iij. & xjx. Rhodiginus, lib. XII. cap. vij. Godwin, anthol. rom. lib.
III. c. ij. sect. 2. César Paschal, de coronis; Middleton, of roman senate, &c. Article de M. le.Chevalier
Faisceaux d'Armes (Page 6:383)
Lorsque l'infanterie est campée, chaque compagnie
a son faisceau d'armes. Ces faisceaux doivent
être dans le même alignement, & à dix pas de trois
piés, c'est - à - dire à cinq toises en - avant du front de
bandiere. Voyez
Faisceau optique (Page 6:383)
Faisceau (Page 6:383)
Par faisceau on entend autant d'herbes qu'un homme peut en porter sur son dos, depuis les épaules jusqu'au sommet des hanches; d'autres le prennent pour ce qu'il en peut serrer sous un seul bras. Au lieu de faisceau les Medecins écrivent par abbréviation, fasc.
On ne détermine que très - rarement la quantité des plantes par cette mesure, qui est fort peu exacte, comme on voit. (b)
Faisceaux (Page 6:383)
FAISEUR (Page 6:383)
* FAISEUR, ou celui qui fait (voyez
FAISSES (Page 6:383)
FAISSES, s. m. pl. en terme de Vannier; c'est un cordon de plusieurs brins d'osier que l'on fait de dis<cb->
FAISSER (Page 6:383)
FAISSER, v. act. en terme de Vannerie; c'est fairé un petit cordon d'un ou plusieurs brins d'osier dans un ouvrage à jour.
FAISSERIE (Page 6:383)
FAISSERIE, s. f. en terme de Vannier; c'est le nom de la Vannerie proprement dite: elle s'étend à tous les ouvrages à jour qui se font de toutes sortes d'osier.
FAIT (Page 6:383)
* FAIT, s. m. Voilà un de ces termes qu'il est difficile de définir: dire qu'il s'employe dans toutes les circonstances connues où une chose en général a passé de l'état de possibilité à l'état d'existence, ce n'est pas se rendre plus clair.
On peut distribuer les faits en trois classes; les
actes de la divinité, les phénomenes de la nature,
& les actions des hommes. Les premiers appartiennent
à la Théologie, les seconds à la Philosophie,
& les autres à l'Histoire proprement dite. Tous sont
également sujets à la critique. Voyez sur les actes de
la divinité, les articles
On considéreroit encore les faits sous deux points de vûe très - généraux: ou les faits sont naturels, ou ils sont surnaturels; ou nous en avons été les témoins oculaires, ou ils nous ont été transmis par la tradition, par l'histoire & tous ses monumens.
Lorsqu'un fait s'est passé sous nos yeux, & que nous avons pris toutes les précautions possibles pour ne pas nous tromper nous - mêmes, & pour n'être point trompés par les autres, nous avons toute la certitude que la nature du fait peut comporter. Mais cette persuasion a sa latitude; ses degrés & sa force correspondent à toute la variété des circonstances du fait, & des qualités personnelles du témoin oculaire. La certitude alors fort grande en elle - même, l'est cependant d'autant plus que l'homme est plus crédule, & le fait plus simple & plus ordinaire; ou d'autant moins que l'homme est plus circonspect, & le fait plus extraordinaire & plus compliqué. En un mot qu'est - ce qui dispose les hommes à croire, sinon leur organisation & leurs lumieres? D'où tireront - ils la certitude d'avoir pris toutes les précautions nécessaires contr'eux - mêmes & contre les autres, si ce n'est de la nature du fait?
Les précautions à prendre contre les autres, sont infinies en nombre, comme les faits dont nous avons à juger: celles qui nous concernent personnellement, se réduisent à se méfier de ses lumieres naturelles & acquises, de ses passions, de ses préjugés & de ses sens.
Si le fait nous est transmis par l'histoire ou par la tradition, nous n'avons qu'une regle pour en juger; l'application peut en être difficile, mais la regle est sûre; l'expérience des siecles passés, & la nôtre. S'en tenir à son coup - d'oeil, ce seroit s'exposer souvent à l'erreur; car combien de faits qui sont vrais, quoique nous soyons naturellement disposés à les regarder comme faux? & combien d'autres qui sont faux, quoiqu'à ne consulter que le cours ordinaire des évenemens, nous ayons le penchanr le plus fort à les prendre pour vrais?
Pour éviter l'erreur, nous nous représenterons l'histoire de tous les tems & la tradition chez tous les peuples, sous l'emblème de vieillards qui ont été exceptés de la loi générale qui a borné notre vie à un petit nombre d'années, & que nous allons interroger sur des transactions dont nous ne pouvons connoître la vérité que par eux. Quelque respect que nous ayons pour leurs récits, nous nous garderons bien [p. 384]
Ce principe est incontestable. Nous arrivons dans ce monde, nous y trouvons des témoins oculaires, des écrits & des monumens; mais qu'est - ce qui nous apprend la valeur de ces témoignages, sinon notre propre expérience?
D'où il s'ensuit que puisqu'il n'y a pas deux hommes sur la terre qui se ressemblent, soit par l'organisation, soit par les lumieres, soit par l'expérience, il n'y a pas deux hommes sur lesquels ces symboles fassent exactement la même impression; qu'il y a même des individus entre lesquels la différence est infinie: les uns nient ce que d'autres croyent presque aussi fermement que leur propre existence; entre ces derniers il y en a qui admettent sous certaines dénominations, ce qu'ils rejettent opiniâtrément sons d'autres noms; & dans tous ces jugemens contradictoires ce n'est point la diversité des preuves qui fait toute la différence des opinions, les preuves & les objections étant les mêmes, à de très petites circonstances près.
Une autre conséquence qui n'est pas moins importante que la précédente, c'est qu'il y a des ordres de faits dont la vraissemblance va toûjours en diminuant, & d'autres ordres de faits dont la vraissemblance va toûjours en augmentant. Il y avoit, quand nous commençames à interroger les vieillards, cent mille à présumer contre un qu'ils nous en imposoient en certaines circonstances, & nous disoient la vérité en d'autres. Par les expériences que nous avons faites, nous avons trouvé que le rapport varioit d'une maniere de plus en plus défavorable à leur témoignage dans le premier cas, & de plus en plus favorable à leur témoignage dans le second; & en examinant la nature des choses, nous ne voyons rien dans l'avenir qui doive renverser les expériences, ensorte que celles de nos neveux attestent le contraire de, nôtres: ainsi il y aura des points sur lesquels nos vieillards radoteront plus que jamais, & d'autres sur lesquels ils conserveront tout leur jugement, & ces points feront toûjours les mêmes.
Nous connoissons donc sur quelques faits, tout ce que notre raison & notre condition peuvent nous permettre de savoir; & nous devons dès aujourd'hui rejetter ces faits comme des mensonges, ou les admettre comme des vérités, même au péril de notre vie, lorsqu'ils seront d'un ordre assez relevé pour mériter ce sacrifice.
Mais qui nous apprendra à discerner ces sublimes
vérités pour lesquelles il est heureux de mourir? la
foi. Voyez l'article
Fait (Page 6:384)
De fait est opposé à de droit; par exemple, être en possession de fait, c'est avoir la simple détention de quelque chose; au lieu qu'être en possession de droit, c'est avoir l'esprit de propriété; être en pos<cb->
Il y a des excommunications qui sont encourues
par le seul fait, ipso facto. Voyez ci - devant
Faits d'un acte: on entend par - là les objets d'une convention. On évalue à une certaine somme les faits d'un acte, c'est - à - dire les objets qui n'ont pas par eux - mêmes de valeur déterminée, comme une servitude, ou autre droit réel ou personnel. Cette évaluation a pour but de servir à fixer les droits d'insinuation & centieme denier. (A)
Faits et Articles (Page 6:384)
Fait articulé (Page 6:384)
Fait avéré (Page 6:384)
Fait d'autrui (Page 6:384)
Fait d'une Cause, Mémoire, piece d'Ecriture (Page 6:384)
Fait et Cause (Page 6:384)
Fait de Charge (Page 6:384)
La réparation du dommage résultant d'un fait de
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