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"312">
Les seuls ouvrages de laine qu'on transporte tous
les ans, sont évalués à deux millions de livres sterl.
& le plomb, l'étain & le charbon, à 500000 livres
sterl. Voyez
La laine, la terre à dégraisser, &c. sont des marchandises
de contrebande, c'est - à - dire qu'il est défendu
de transporter. Voyez
EXPOSANT (Page 6:312)
EXPOSANT, s. m. (Algebre.) Ce terme a différentes acceptions selon les différens objets auxquels on le rapporte. On dit, l'exposant d'une raison, l'exposant du rang d'un terme dans une suite, l'exposant d'une puissance.
L'exposant d'une raison (il faut entendre la géométrique, car dans l'Arithmetique ce qu'on pourroit
appeller de ce nom, prend plus particulierement celui
de différence): l'exposant donc d'une raison géométrique
est le quotient de la division du conséquent
par l'antécédent. Ainsi dans la raison de 2 à 8, l'exposant est [omission: formula; to see, consult fac-similé version]; dans celle de 8 à 2, l'exposant est
[omission: formula; to see, consult fac-similé version], &c. Voyez
C'est l'égalité des exposans de deux raisons qui les
rend elles - mêmes égales, & qui établit entr'elles ce
qu'on appelle proportion. Chaque conséquent est
alors le produit de son antécédent par l'exposant
commun. Il semble donc, pour le dire en passant,
qu'ayant à trouver le quatrieme terme d'une proportion
géométrique, au lieu du circuit qu'on prend
ordinairement, il seroit plus simple de multiplier directement
le troisieme terme par l'exposant de la premiere
raison, au moins quand celui - ci est un nombre
entier. Par exemple, dans la proportion commencée
8. 24:: 17. *, le quatrieme terme se trouveroit
tout - d'un - coup, en multipliant 17 par l'exposant 3 de la premiere raison; au lieu qu'on prescrit
de multiplier 24 par 17, & puis de diviser le produit
par 8. Il est vrai que les deux méthodes exigent également deux opérations, puisque la recherche de
l'exposant suppose elle - même une division; mais dans
celle qu'on propose, ces deux opérations, s'exécutant
sur des termes moins composés, en seroient plus
courtes & plus faciles. Voyez
L'exposant du rang est, comme cela s'entend assez, le nombre qui exprime le quantieme est un terme dans une suite quelconque. On dira, par exemple, que 7 est l'exposant du rang du terme 13 dans la suite des impairs; que celui de tout autre terme T de la même suite est [omission: formula; to see, consult fac-similé version]; & plus généralement que l'exposant du rang d'un terme pris où l'on voudra dans une progression arithmétique quelconque, dont le premier terme est désigné par p, & la difference par d, est [omission: formula; to see, consult fac-similé version].
On nomme exposant, par rapport à une puissance,
un chiffre (en caractere minuscule) qu'on place à la
droite & un peu au - dessus d'une quantité, soit numérique,
soit algébrique, pour désigner le nom de la
puissance à laquelle on veut faire entendre qu'elle
est élevée. Dans a
Souvent, au lieu d'un chiffre, on employe une
lettre; & c'est ce qu'on appelle exposant indéterminé.
a
Autrefois, pour représenter la quatrieme puissance de a, on écrivoit aaaa; expression incommode, & pour l'auteur, & pour le lecteur, sur - tout lorsqu'il
Outre l'avantage de la briéveté & de la netteté,
cette expression a encore celui de faciliter extrèmement
le calcul des puissances de la même racine, en le
réduisant à celui de leurs exposans, lesquels pouvant
d'ailleurs être pris pour les logarithmes des puissances
auxquelles ils se rapportent, les font participer
aux commodités du calcul logarithmique. Dans l'exposé
qui va suivre du calcul des exposans des puissances,
nous aurons soin de ramener chaque résultat à
l'expression de l'ancienne méthode, comme pour servir
à la nouvelle de démonstration provisionnelle;
renvoyant pour une démonstration plus en forme à
l'article
Multiplication. Faut - il multiplier a
Division. Pour diviser a
Si n=m, l'exposant réduit devient o, & le quotient
est a
Si n»m, l'exposant du quotient sera négatif. Par
exemple, que m=2, & n=5; a
Elévation. Pour élever a
Extraction. Comme cette opération est le contraire
de la précédente; pour extraire la racine n de
a
On peut donc bannir du calcul les signes radicaux qui y jettent souvent tant d'embarras, & traiter les grandeurs qu'ils affectent comme des puissances, dont les exposans sont des nombres rompus. Car [omission: formula; to see, consult fac-similé version], &c.
On ne dit rien de l'addition, ni de la soustraction; [p. 313]
Premiere propriété. La différence de deux puissances
quelconques de la même racine, est toûjours un
multiple exact de cette racine diminuée de l'unité,
c'est - à - dire que [omission: formula; to see, consult fac-similé version] donne toûjours un quotient
exact.
[omission: formula; to see, consult fac-similé version]
sans reste.
[omission: formula; to see, consult fac-similé version]
Observez en passant que dans le premier exemple
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Seconde propriété. La différence de deux puissances quelconques de la même racine est un multiple exact de cette racine augmentée de l'unité, quand la différence des exposans des deux puissances est un nombre pair; c'est - à - dire que [omission: formula; to see, consult fac-similé version] donne un quotient exact, quand m - n exprime un nombre pair. [omission: formula; to see, consult fac-similé version], sans reste, parce que 3 - 1=2, nombre pair. Mais [omission: formula; to see, consult fac-similé version] laisse un reste, parce que 3 - 0=3 n'est pas un nombre pair.
Troisieme propriété. La somme de deux puistances quelconques de la même racine est un multiple exact de cette racine augmentée de l'unité, quand la différence des exposans des deux puissances est un nombre impair; c'est - à - dire que [omission: formula; to see, consult fac-similé version] donne un quotient exact, quand m - n exprime un nombre impair. [omission: formula; to see, consult fac-similé version], sans reste, parce que 3 - 0=3, nombre impair. Mais [omission: formula; to see, consult fac-similé version] laisse un reste, parce que 3 - 1=2 n'est pas un nombre impair.
Si l'on compare [omission: formula; to see, consult fac-similé version], considéré d'une part comme dividende avec a+1, considéré de l'autre comme diviseur, il en résulte quatre combinaisons différentes; savoir, [omission: formula; to see, consult fac-similé version]. Maintenant, si l'on vient à effectuer sur chacune la division indiquée, on trouvera (& c'est une suite des lois générales de la division algébrique)
1°. Que dans toutes les hypothèses, les termes du
quotient (supposé exact) sont par ordre les puissances
consécutives & décroissantes de a, depuis & y
compris a
2°. Que dans les deux premieres hypothèses les
3°. Que, pour rendre la division exacte, le dernier terme du quotient doit avoir le signe - dans les premiere & troisieme hypothèses, & le signe+dans la seconde & dans la quatrieme.
La figure suivante met sous les yeux le résultat des deux derniers articles. La ligne supérieure représente l'ordre des signes qui affectent les divers termes du quotient, relativement aux quatre différentes hypothèses; l'inférieure marque le signe que doit avoir dans chacune le dernier terme du quotient, pour rendre la division exacte. [omission: other; to see, consult fac-similé version]
La seule inspection de la figure fait voir que la division exacte ne peut avoir lieu dans la premiere hypothèse, puisqu'elle exige le signe - au dernier terme du quotient, & que tous y ont le signe+; que par une raison contraire elle a toûjours lieu dans la seconde; qu'elle l'a dans la troisieme, quand l'exposant du rang du dernier terme, où (suprà) m - n est pair; & dans la quatrieme, quand m - n est impair.
J'ai remarqué (& d'autres sans doute l'auront fait
avant moi) que la différence des troisieme & premiere
puissances de la même racine est égale au produit
continu de trois termes consécutifs de la progression
naturelle, dont le moyen est la premiere
puissance même ou la racine ... r
Cette propriété au reste dérive d'une autre ultérieure.
Les exposans des deux puissances étant quelconques, pourvû que leur différence soit 2, on a généralement
r
Ceci est peu de chose en soi: mais n'en pourroiton
pas faire nfage, pour résoudre avec facilité toute
équation d'un degré quelconque, qui aura ou à qui
on pourra donner cette forme x
En effet, cherchant tous les diviseurs ou facteurs
de a, & pour plus de commodité les disposant par
ordre deux à deux, de façon que chaque paire contienne
deux facteurs correspondans de a, comme on
voit ici ceux de 12 ... [omission: formula; to see, consult fac-similé version] .... on est assûré qu'il
s'en trouvera une paire qui sera [omission: formula; to see, consult fac-similé version]. Choisissant donc dans la ligne inférieure (que je suppose
contenir les plus grands facteurs) ceux qui sont des
puissances du degré n, oubien il ne s'en trouvera qu'un,
& dès - là sa n
En consultant, si on le juge nécessaire, la table
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