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l'escompte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d Ce qu'on escompte sur ce nombre . . . . . . i Le tems que le payement est anticipé . . . . t Ce qui reste après l'escompte fait . . . . . . r5. Comme c'est à exprimer t qu'on se trouve ordinairement le plus embarrassé, ce point demande quelque éclaircissement. t est proprement l'exposant du rapport du terme d'escompte au tems que le payement a été anticipé, c'est - à - dire celui - ci divisé par celui - là. La fraction subsiste, lorsque le diviseur n'est pas soûmultiple du dividende; elle disparoît dans l'autre cas, qui est le plus ordinaire. C'est ce que les exemples feront mieux entendre.
6. Pour avoir r, faites [omission: formula; to see, consult fac-similé version]
7. Premier exemple. Un homme doit 1344 liv. payables dans quatre ans; son créancier offre de lui escompter à raison de 3 pour % par an, s'il paye actuellement; acceptant l'offre, que doit - il payer? [omission: formula; to see, consult fac-similé version] Le même exemple retourné. Un homme qui devoit 1344 liv. exigibles dans un certain tems, s'acquitte en payant actuellement 1200 liv. l'escompte étant à 3 pour % par an; de combien d'années a - t - il anticipé le payement?
Substituant dans la quatrieme formule, on trouve t=100x144/2000=144/36=4.
8. Second exemple. Un homme doit 2000 liv. payables dans deux ans; on offre de lui escompter à raison de 5 pour % par an, du jour qu'il pourra anticiper le payement; il paye au bout de sept mois: quelle somme doit - il compter?
Le payement est anticipé de deux ans - sept mois, ou réduisant les années en mois de 24 - 7=17. Prenant donc 17 pour numérateur de la fraction qui (n°. 5.) représente t, & lui donnant pour dénominateur le terme d'escompte un an aussi réduit en mois, on a t=17/12. [omission: formula; to see, consult fac-similé version] Le même exemple retourné. Un homme qui devoit 2000 liv. payables dans deux ans, s'est acquitté en payant au bout de sept mois 1867 liv. 18/257 ou 480000/257 liv. à combien pour % par an s'est fait l'escompte?
Substituant dans la troisieme formule, on trouve (sous une expression que les fractions rendent nécessairement un peu compliquée) [omission: formula; to see, consult fac-similé version]
9. La regle de change n'est souvent qu'une regle d'escompte; & cela arrive lorsque le change se prend en - dedans de la somme principale. Un homme, par
Le même homme, s'il eût voulu que la lettre fût de 3000 liv en plein, eût dû compter 3090 liv. le change montant alors à 90 liv.
Mais demandera - t - on, pourquoi cette différence? pourquoi l'intérêt étant le même, ajoûte - t - on dans un cas 90 liv. & que dans l'autre on n'ôte que 87 liv. 39/103? la réponse est bien simple, c'est que dans les deux cas on opere sur deux sommes différentes. Là, ce sont les intérêts de la somme même de 3000 liv. qu'on lui ajoûte; ici, les intérêts qu'on ôte ne sont pas ceux de 3000 liv. mais d'une somme moindre qui y est renfermée & confondue avec eux. Cette somme même est 2912 liv. 64/103, dont les intérêts à 3 pour % produisent en effet 87 liv. 39/103; en sorte que la somme & ses intérêts font ensemble 3000 liv.
Tout ceci, comme on voit, n'est que la regle de trois dirigée par le jugement, & maniée avec un peu de dextérité.
On ne connoît donc dans le Commerce qu'une
espece d'escompte; c'est celle qu'on vient de voir, &
qui correspond à l'intérêt simple; néanmoins comme
escompter n'est proprement, ainsi qu'on l'a déjà
observé, que séparer d'un capital un intérêt qui y
est, ou du moins qu'on y suppose confondu, & que
l'intérêt est de deux sortes, il semble qu'il do t y
avoir aussi deux especes d'escompte, relatives chacune
à l'espece d'intérêt qu'il est question de démêler
d'avec le capital. En adoptant, il l'on veut, cette
idée, nous avertissons que le supplément qu'elle
semble exiger (& qui n'est guere que de pure curiosité) se trouve à l'article
En général soit 1/m l'intérêt d'une somme S dû au
bout d'un an, il est évident qu'on devra au bout de
l'année S (1+1/m); soit maintenant t le rapport d'un
tems quelconque à une année, il est évident que dans
le cas de l'intérêt simple (voyez
On voit aussi que pour trouver l'escompte de 100 [p. 949]
ESCOPE (Page 5:949)
ESCOPE, s. f. (Marine.) c'est un brin de bois d'une très - médiocre grosseur, dont on se sert à jetter de l'eau de la mer le long du vaisseau, pour le laver & pour mouiller les voiles; il est creusé par le bout & tient de la ligne droite & de la courbe, ayant un manche assez long. (Q)
Escope, Ecope, Escoupe (Page 5:949)
ESCORTE (Page 5:949)
ESCORTE, s. f. en terme de guerre, se dit d'une
troupe qui accompagne un officier ou un convoi
pour l'empêcher d'être pris par l'ennemi. Voyez
Les escortes doivent être proportionnées aux différens corps de troupes qu'elles peuvent avoir à combattre. Si elles sont à la suite d'un convoi, elles doivent être partie à la tête, à la queue, & sur les aîles; elles doivent aussi envoyer des détachemens en avant & sur les aîles pour examiner s'il n'y a point quelques embuscades à craindre de la part de l'ennemi. (Q)
Escorte (Page 5:949)
ESCOT (Page 5:949)
ESCOT, s. m. (Marine.) C'est l'angle le plus bas de la voile latine, qui est triangulaire. (Z)
ESCOTS (Page 5:949)
ESCOTS, s. m. pl. (Ardoisieres.) C'est ainsi que
l'on appelle au fond de ces carrieres des petits morceaux
d'ardoise qui sont restés attachés à un banc,
après qu'on en a séparé une grande piece, & qu'on
en détache ensuite pour être employés. Voyez l'art.
ESCOUADE (Page 5:949)
ESCOUADE, s. f. dans l'Art militaire, se dit d'un petit nombre de fantassins ou de soldats à pié. Une compagnie d'infanterie est ordinairement divisée en trois escoüades; ce mot n'est en usage que parmi l'infanterie & non point dans la cavalerie. On dit aussi, une escoüade de guet. (Q)
Escouade Brisée (Page 5:949)
ESCOUSSOIR (Page 5:949)
ESCOUSSOIR, voyez
ESCRIME (Page 5:949)
ESCRIME, s. f. L'art de se défendre ou de se servir de l'épée pour blesser son ennemi, & se ga<cb->
L'escrime est un des exercices qu'on apprend dans
les académies, &c. Voyez
L'art de l'escrime s'acquiert en faisant des armes
avec des fleurets appellés en latin rudes; c'est pourquoi
on appelle l'escrime, gladiatura rudiaria. Voyez
On prétend que l'escrime est en si haute estine dans les Indes orientales, qu'il n'est permis qu'aux princes & aux nobles de s'adonner à cet exercice. Ils portent une marque ou une distinction sur leurs armes qu'on nomme dans leur langue esaru, que les rois eux - mêmes leur donnent avec beaucoup de cérémonie, de même que les marques de distinction de nos ordres de chevalerie.
Montaigne nous apprend que de son tems toute la noblesse évitoit avec soin la réputation de savoir faire des armes, comme une chose capable de corrompre les bonnes moeurs. Voyez Dict. de Trévoux & Chambers.
Le mot escrime nous donne en général l'idée de combat entre deux personnes; il désigne sur - tout le combat de l'épée, qui est fi familier aux François, qu'ils en ont fait une science qui a ses principes & ses regles. Le maître d'escrime commence par rompre le corps aux différentes attitudes qu'il doit affecter, pour rendre les articulations faciles, & donner de la souplesse dans les mouvemens; ensuite il apprend à exécuter les mouvemens du bras & sur - tout de la main, qui portent les coups à l'ennemi ou qui tendent à éloigner les siens; les premiers se nomment bottes, les seconds parades: il enseigne ensuite à mêler ces mouvemens pour tromper l'ennemi par de fausses attaques, ce qu'on nomme feintes; enfin il vous apprend à vous servir à propos des feintes & des parades. Cette partie de l'art s'appelle assaut, & est vraiment l'image d'un combat. Voici en abrégé les élémens de l'escrime.
Dans la premiere attitude dans laquelle on se dispose à recevoir son ennemi ou à se lancer sur lui, le combattant doit avoir son pié gauche fermement appuyé sur la terre, & tourné de façon à favoriser la marche ordinaire, le pié droit tourné de façon à favoriser une marche sur le côté: les deux piés par ce moyen forment un angle droit ouvert par les pointes des souliers, & ils doivent être à trois, quatre ou cinq semelles l'un de l'autre disposés sur la même ligne; de sorte cependant que si on veut faire passer le pié droit derriere le gauche, les deux talons ne puissent se choquer.
Les deux genoux doivent être un peu pliés, contre le principe de plusieurs qui font seulement plier la jambe gauche & font roidir la droite.
Le bassin dans l'attitude que j'adopte étant également fléchi sur les deux os fémur, l'équilibre sera gardé, toutes les parties seront dans l'état de souplesse convenable, & les impulsions données se communiqueront & plus facilement, & plus rapidement.
Le tronc doit tomber à plomb sur le bassin; il doit être efface & suivre dans sa direction le pié droit: la tête doit se mouvoir librement sur le tronc, sans se pancher d'aucun côté; la vûe doit se fixer au moins autant sur les mouvemens de l'adversaire que sur ses yeux.
Le bras droit ou le bras armé doit être étendu de
façon à conserver une liberté entiere dans les mouvemens
des articles: ce précepte est de la derniere
conséquence, & fort opposé à celui de plusieurs
maîtres qui font roidir le bras & le font tendre le
plus qu'ils peuvent; méthode condamnable; car le
combattant exécute ses mouvemens par les rotations
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