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EJAMBER (Page 5:440)
EJAMBER, v. act. (Manuf. de tabac.) c'est séparer de chaque feuille la grosse côte qui la traverse. Les Negres & autres ouvriers employés à ce travail, éjambent avec les ongles & les dents.
EICETES ou HEICETES (Page 5:440)
EICETES ou HEICETES, s. m. pl. (Hist. ecclés. & Théolog.) hérétiques qui parurent dans le vij. siecle, & qui faisoient profession de la vie monastique. Ils croyoient qu'il étoit impossible de bien loüer Dieu qu'en dansant & en sautant; ce qu'ils fondoient sur l'exemple de Moyse & des enfans d'Israël qui, après le passage de la mer Rouge, avoient marqué leur reconnoissance au Seigneur par un cantique accompagné de danses, &c. (G)
EICHEFELD (Page 5:440)
EICHEFELD, (Géog.) pays d'Allemagne situé entre la Hesse, la Thuringe, & le duché de Brunswick.
EIFFEL (Page 5:440)
EIFFEL, (Géog. mod.) pays d'Allemagné situé entre le duché de Juliers, l'électorat de Treves, le duché de Luxembourg, & l'électorat de Cologne.
EIMBECK (Page 5:440)
EIMBECK, (Géog. mod.) ville de la basse Saxe en Allemagne. C'est la capitale du Grubenhagen. Elle est proche de l'Ilme. Long. 17. 38. lat. 51. 46.
EIRENE (Page 5:440)
EIRENE, s. f. (Myth.) déesse de la paix chez les
Grecs. Voyez
EISENACH (Page 5:440)
EISENACH, (Géog. mod.) ville capitale d'une contrée de même nom, dans la Thuringe en Allemagne. Elle est sur la Hesse. Long. 28. 6. lat. 50. 59.
EISCTERIES (Page 5:440)
*EISCTERIES, adj. pris subst. (Hist. anc.) fêtes dans lesquelles on sacrifioit à Jupiter & à Minerve, pour le salut de la république.
EISLEBEN (Page 5:440)
EISLEBEN, (Géog. mod.) ville de haute Saxe au
EITDEVET (Page 5:440)
EITDEVET, (Géog. mod.) ville de la province de Heac au royaume de Maroc en Afrique. Elle est située sur une montagne, entre deux autres, & sur deux rivieres.
EKELENFORD (Page 5:440)
EKELENFORD, (Géog. mod.) ville du duché de Sleswig sur la mer Baltique, dans le Danemark. Long. 27. 55. lat. 54. 40.
ELABORATION (Page 5:440)
ELABORATION, s. f. se dit, en Medecine, de l'action naturelle par laquelle les humeurs récrémentitielles, telles que le chyle, le sang, la lymphe, & toute autre de cette nature, subissent des changemens dans la disposition des parties qui composent leur substance, par lesquels elles se perfectionnent & acquierent les qualités convenables pour les usages auxquels elles sont destinées. Ces changemens consistent en ce que certaines parties se dissolvent, & d'autres se réunissent. Ainsi dans l'élaboration du chyle qui se convertit en sang, les parties hétérogenes sont séparées, & les homogenes sont rassemblées & appliquées les unes aux autres.
Toute élaboration, dans l'oeconomie animale, s'opere
par l'action méchanique des solides sur les fluides,
& par la réaction de ceux - ci qui dépend cependant
de la premiere. Voyez
ELAEOTHERIUM (Page 5:440)
ELAEOTHERIUM, (Hist. anc.) piece ou appartement
des anciens Gymnases. Voyez
ELAGABALE (Page 5:440)
* ELAGABALE, s. m. (Myt.) dieu qu'on adoroit à Emese, ville de la haute Syrie, sous la figure d'un grand cone de pierre. On croit que c'étoit un embleme du Soleil. Antonin qui avoit pris le nom d'Elagabale ou d'Héliogabale, & qui en avoit été prêtre dans sa jeunesse, fit apporter le dieu conique à Rome, & lui bâtit un temple, où il plaça le feu de Vesta, la statue de Cybele, les boucliers de Mars, en un mot tout ce que la ville pouvoit avoir de reliques précieuses. On ne conçoit guere le besoin qu'un cone de pierre peut avoir de femme; cependant Antonin lui en fit venir une de Carthage: ce fut la statue de la déesse Céleste. On maria le cone d'Emese avec la Céleste de C> thage; on célébra cette fête dans toute l'Italie; personne ne fut dispensé des présens de noces: mais le culte d'Elagabale & de Céleste ne dura qu'autant que le regne d'Antonin. Son successeur sépara ces époux, renvoya le dieu cone à Emese, laissa Céleste seule sur son pié - d'estal, & ferma la porte du temple.
ELAGUER (Page 5:440)
ELAGUER, v. act. (Jard.) Voyez
ELAN, ALÉE (Page 5:440)
ELAN, ALÉE, (voyez
L'élan est plus haut qu'un cheval; il a le corps fait comme celui d'un cerf, mais plus gros; il porte de [p. 441]
On prétend que l'élan a l'odorat plus fin qu'aucun
autre animal, & on a observé que ses nerfs olfactifs
sont très - gros. Cet animal est fort timide, mais il a
beaucoup de force; il se défend contre les chiens &
contre les loups, en les frappant avec les piés de devant.
On dit qu'il est sujet à l'épilepsie, & que pour
remede il porte le pié dans son oreille: c'est pourquoi
on attribue à son pié la propriété de guérir de cette
maladie; mais cette opinion n'a aucun fondement:
au contraire on ne croit pas que l'élan puisse porter le
pié à son oreille, parce que les jointures des jambes
n'ont pas assez de souplesse pour se préter à cette attitude.
D'ailleurs la prétendue propriété du pié d'élan
contre l'épilepsie, n'est pas prouvée. En Norvege où
l'épilepsie est aussi fréquente qu'ailleurs, & les piés
d'élans beaucoup plus communs, les gens éclairés
n'en font aucun cas; tandis que les autres, lorsqu'ils
voyent tomber un élan & qu'ils soupçonnent que sa
chûte est causée par un accès d'épilepsie, sont fort
attentifs à observer quel pié il portera à son oreille,
& le coupent aussi - tôt pour le garder comme un remede
qui a une vertu spécifique. Mém. pour servir à
l'hist. nat. des anim. I. part. & plusieurs relations de
voyages. Voyez
Elan (Page 5:441)
Elan (Page 5:441)
ELANCÉ (Page 5:441)
ELANCÉ, adj. (Jard.) se dit d'une branche velue & longuette qui ne peut se soûtenir.
Elancé (Page 5:441)
Elancé (Page 5:441)
ELANCEMENT (Page 5:441)
ELANCEMENT, s. m. (Marine.) c'est la longueur
du vaisseau qui excede celle de la quille. V.
ELAPHEBOLIES (Page 5:441)
* ELAPHEBOLIES, adj. pris subst. (Mytholog.) fêtes célébrées en l'honneur de Diane par les habitans de la Phocide, & en mémoire d'une action dans laquelle ils avoient eu l'avantage sur les Thessaliens, & où ils avoient dû en partie la victoire aux secours qu'ils avoient reçus de leurs femmes. Les Athéniens avoient aussi des fêtes du même nom; c'étoient des especes d'agapes, pendant lesquelles ils se régaloient particulierement avec des gâteaux paitris de graisse, de miel, & de sesame. D'autres prétendent qu'on y sacrifioit à Diane des cerfs, parce qu'elle se plaisoit particulierement à la chasse de cet animal.
ELAPHEBOLION (Page 5:441)
* ELAPHEBOLION, s. m. (Hist. anc.) Les Athéniens appelloient ainsi leur neuvieme mois. C'est
un mot composé d'
ELARGIR UN CHEVAL (Page 5:441)
ELARGIR UN CHEVAL, (Man>ge.) terme de l'art; c'est le contraindre & le solliciter par tous les moyens possibles d'embrasser un espace plus considérable de terrein.
Cet espace ne peut être limité; il doit être plus ou moins large, ou plus ou moins étroit, selon la roideur du cou, la dureté de la bouche, l'obstination, l'obéissance, la conformation, la franchise, & la disposition de l'animal.
On peut attribuer en général une grande partie
des défenses des chevaux au peu de soin qu'ont ceux
qui les exercent, de les travailler large, & de les
empêcher de se retrécir. Trotez un poulain à la
longe; si vous n'avez pas l'attention de l'éloigner
du piqueur qui la tient, c'est - à - dire du centre de la
volte, dont vous ne pourrez qu'augmenter la rondeur
& l'espace en élargissant l'animal, il est fort à
craindre que le trop d'assujettissement & de contrainte
ne le révolte, & n'opere des effets totalement
contraires à ceux que vous vous promettez. Voyez
Il en est de même lorsqu'on le monte & qu'on le
conduit par le droit dans un espace trop court & trop
retréci. Les angles qui terminent les lignes droites
qu'on lui fait parcourir sont trop près, & sont si voisins
les uns des autres, qu'ils semblent en quelque façon
se multiplier; il est donc obligé de tourner plus fréquemment.
Or cette action lui coûte sans contredit
davantage que celle de cheminer devant lui, surtout
s'il n'a point été suffisamment élargi sur les cercles
à la longe; & dès qu'elle sera continuellement
répétée, il arrivera que la leçon qu'on lui donne
dans l'unique dessein de le déterminer & de le résoudre,
ne servira qu'à lui apprendre à se défendre &
à se retenir. Que l'on tourne encore le poulain,
quoique très - bien exercé à la longe & par le droit,
trop étroit & sur lui - même hors des voltes marquées
& réglées, & seulement pour le mener sur une nouvelle
ligne, ses reins seront tellement occupés, ses
jarrets si fort assujettis, son derriere en un mot, si
chargé, que la douleur qu'il ressentira inévitablement
le rendra bien - tôt entier à l'une ou à l'autre
main, & peut - être à toutes les deux ensemble. Voy.
L'observation de ce principe ne doit pas être
moins rigoureuse, relativement à la plûpart des chevaux
que nous entreprenons, & qui ont acquis toutes
leurs forces; ce seroit en abuser que de vouloir
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