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Ecluse à tambour (Page 5:302)
Ecluse à vannes (Page 5:302)
Ecluse quarrée (Page 5:302)
Ecluse (Page 5:302)
Ecluse (Page 5:302)
Il y a une autre ville du même nom dans la Flandre walonne.
ECLUSÉE (Page 5:302)
ECLUSÉE, s. f. (Hydraul.) est le terme du tems
que l'on employe à remplir d'eau le sas d'une écluse
pour faire passer les bateaux; on dit de cette maniere
qu'on a fait tant d'éclusées dans l'espace d'un jour;
& que la manoeuvre qui se fait dans une écluse est si
facile, qu'on y peut faire tant d'éclusées par jour.
Voyez
Eclusée (Page 5:302)
ECLUSIER (Page 5:302)
ECLUSIER, s. m. (Hydraul.) est celui qui gouverne l'écluse, & qui a soin de la manoeuvrer quand il passe des bateaux qui montent ou qui descendent le canal de l'écluse. Ce métier demande un homme entendu, qui sache ménager son eau de maniere qu'il s'en dépense le moins qu'il peut à chaque éclusée, pour en avoir suffisamment pour fournir à tous les bâtimens qui se présentent dans le courant du jour. (K)
ECNEPHIS (Page 5:302)
ECNEPHIS, s. m. (Physique.) sorte d'ouragan.
Voyez
ECOBANS ou ECUBIERS (Page 5:302)
ECOBANS ou ECUBIERS, voyez
ECOBUER (Page 5:302)
* ECOBUER, verbe act. (Agricult.) Lorsqu'un champ est resté plusieurs années en friche, on coupe, on brûle les bruieres, les genets & autres brossailles qui s'y trouvent; on pele ensuite la surface de ce champ, à - peu - près comme on pele celle des pres dont on veut er lever le gason pour en orner des jardins, on y met seulement plus de peine. Peler ainu la terre, c'est l'écobuer.
ECOCHELER (Page 5:302)
* ECOCHELER, v. act. (OEconom. rustiq.) c'est ramasser le grain coupé ou fauché; avec des fourches & fauchets, & en faire des tas qu'on mettra ensuite en gerbes.
ECOFROI ou ECOFRAL (Page 5:302)
* ECOFROI ou ECOFRAL, s. m. terme de Cor<-> donnier, de Bourrelier, de Sellier, &c. c'est la table sur laquelle ils travaillent, posent leurs outils, & taillent leurs ouvrages.
ECOINÇON (Page 5:302)
ECOINÇON, s. m. en Architecture; c'est dans le piédroit d'une porte ou d'une croisée, la pierre qui fait l'encoignure de l'embrasure, & qui est jointe avec le lanci, quand le piédroit ne fait pas parpin. (P)
ECOLATRE (Page 5:302)
ECOLATRE, s. m. (Jurisp.) est un ecclésiastique pourvû d'une prébende dans une église cathédrale, à laquelle est attaché le droit d'institution & de jurisdiction sur ceux qui sont chargés d'instruire la jeunesse.
On l'appelle en quelques endroits maître d'école, [p. 303]
Dans quelques églises il étoit chargé d'enseigner la Théologie, aussi - bien que les Humanités & la Philosophie: dans d'autres il y a un théologal chargé d'enseigner la Théologie seulement; mais la dignité d'écolatre est ordinairement au - dessus de celle de théologal.
La direction des petites écoles lui appartient ordinairement, excepté dans quelques églises, où elle est attachée à la dignité de chantre, comme dans l'église de Paris.
L'intendance des écoles n'est pourtant point un droit qui appartienne exclusivement aux églises cathédrales dans toute l'étendue du diocese; quelques églises collégiales joüissent du même droit dans le lieu où elles sont établies. Le chantre de l'église de S. Quiriace de Provins fut maintenu dans un semblable droit par arrêt du 15 Février 1653, rapporté dans les mémoires du elergé.
L'écolatre ne peut pas non plus empêcher les curés d'établir dans leurs paroisses des écoles de charité, & d'en nommer les maîtres indépendamment de lui.
La fonction d'écolatre est une dignité dans plusieurs églises: en d'autres ce n'est qu'un office.
L'établissement de l'office ou dignité d'écolatre est
aussi ancien que celui des écoles, qui se tenoient dans
la maison même de l'évêque, & dans les abbayes,
monasteres & autres principales églifes. V.
On trouve dans les ij. jv. conciles de Tolede, dans celui de Mérida, de l'an 666, & dans plusieurs autres fort anciens, des preuves qu'il y avoit déjà des ecclésiastiques qui faisoient la fonction d'écola<-> tres dans plusieurs églises.
Il est vrai que dans ces premiers tems ils n'étoient pas encore désignés par le terme de scholasticus ou ecolatre; mais ils étoient désignés sous d'autres noms.
Le synode d'Ausbourg, tenu en 1548, marque que la fonction du scholastique étoit d'instruire tous les jeunes clercs, ou de leur donner des précepteurs habiles & pieux, afin d'examiner ceux qui devoient être ordonnés.
Le concile de Tours, en 1583, charge les scholastiques & les chanceliers des églises cathédrales, d'instruire ceux qui doivent lire & chanter dans les offices divins. & de leur faire observer les points & les accens. Ce concile contient plusieurs réglemens par rapport aux qualités que devoient avoir ceux qui étoient préposés sur les écoles.
Le concile de Bourges, en 1584, tit. xxxiij. can. 6. voulut que les scholastiques ou écolatres fussent choisis d'entre les docteurs ou licentiés en Théologie ou en Droit canon. Le concile de Trente ordonne la même chose, & veut que ces places ne soient données qu'à des personnes capables de les remplir par elles mêmes, à peine de nullité des provisions. Quoique ce concile ne soit pas suivi en France, quant à la discipline, on suit néanmoins cette disposition dans le choix des écolatres.
Barbosa & quelques autres canonistes ont écrit que la congrégation établie pour l'interprétation des decrets de ce concile, a décidé que l'on ne doit pas comprendre dans ce decret l'office ou dignité d'éco<-> latre, dans les lieux où il n'y a point de séminaire, ni même ceux où il y en a, lorsqu'on y a établi
Le concile de Mexique, tenu en 1585, les oblige d'enseigner par eux - mêmes, ou par une personne à leur place, la Grammaire à tous les jeunes clercs, & à tous ceux du diocèse.
Celui de Malines, en 1607, titre xx. canon 4. les charge de visiter tous les six mois les écoles de leur dépendance, pour empêcher qu'on ne lise rien qui puisse corrompre les bonnes moeurs, ou qui ne soit approuvé par l'ordinaire.
L'écolatre doit accorder gratis les lettres de permission qu'il donne pour tenir école.
Dans les villes où l'on a établi des universités, on y a ordinairement conservé à l'écolatre une place honorable, avec un pouvoir plus ou moins étendu, selon la différence des lieux: par exemple, le scholastique de l'église d'Orléans, & le maître d'école de l'église d'Angers, sont tous deux chanceliers - nés de l'université.
On ne doit pas confondre la dignité ou office d'é<->
colatre, avec les prébendes préceptoriales instituées
par l'article 9. de l'ordonnance d'Orléans, confirmée
par celle de Blois; car outre que les écolatres sont
plus anciens, la prébende préceptoriale peut être
possédée par un laic. Voyez
ECOLE (Page 5:303)
ECOLE, s. f. lieu public où l'on enseigne les Langues, les Humanités, les Sciences, les Arts, &c.
Ce mot vient du latin schola, qui selon Ducange signifie discipline & correction. Le même auteur ajoûte que ce mot étoit autrefois en usage pour signifier tout lieu où s'assembloient plusieurs personnes, soit pour étudier, soit pour converser, & même pour d'autres usages. Ainsi, selon lui, on nommoit scholoe palati<-> noe, les différens postes où les gardes de l'empereur étoient placés. On distinguoit aussi schola sentario<-> rum, schola gentilium, comme nous distinguons aujourd'hui différentes cours ou salles des gardes chez les souverains; ce nom passa même depuis jusqu'aux magistrats civils: c'est pourquoi l'on trouve dans le code schola chartulariorum, schola agentium. Et enfin aux ecclésiastiques: car on disoit schola cantorum, schola sacerdotum, &c.
On dit aujourd'hui dans le même sens, une école de Grammaire, une école d'Ecriture, une école de Phi<-> losophie, &c.
Ecole (Page 5:303)
Dans la primitive église, les écoles étoient dans les églises cathédrales, & sous les yeux de l'évêque. Depuis, elles passerent dans les monasteres; il y en eut de fort célebres: telles que celles des abbayes de Fulde & de Corbie. Mais depuis l'établissement des universités, c'est - à - dire depuis le douzieme siecle, la réputation de ces anciennes écoles s'est obscurcie, & ceux qui les tenoient ont cessé d'enseigner. De cet ancien usage viennent les noms d'écolatre & de scholastique, qui se sont encore conservés dans quelques cathédrales. Dictionn. étym. Trév. & Chambers.
Ecole (Page 5:303)
Ecole (Page 5:303)
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