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DIE (Page 4:971)
DIE, (Géogr. mod.) capitale du Diois dans le Dauphiné, province de France. Elle est située sur la Drome. Long. 22. 58. lat. 44. 44.
DIÉ (Page 4:971)
DIÉ, (S.) (Géogr. mod.) ville de Lorraine, située sur la Meurtre. Long. 24. 45. lat. 48. 20.
DIELCYSTINDA (Page 4:971)
* DIELCYSTINDA, s. m. (Hist. anc.) jeu d'enfans; ils se partageoient en deux troupes à - peu - près égales, dont l'une provoquoit l'autre, la poursuivoit, & la faisoit prisonniere. C'étoit à - peu - près ce que nous nommons aujourd'hui joüer aux barres.
DIEMERBROEK (Page 4:971)
DIEMERBROEK, (le cervical descendant de Diemerbroeck.) Diemerbroek professa l'anatomie dans l'université
d'Utrecht. Il a donné au public une anatomie
du corps humain: le muscle petit transversaire
du col, s'appelle autrement le cervical descendant de
Diemerbroek. Voyez
DIENVILLE (Page 4:971)
DIENVILLE, (Géog. mod.) petite ville de Champagne en France; elle est dans la généralité de Châlons, & elle appartient à l'élection de Bar - sur - Aube.
DIEPENHEIM (Page 4:971)
DIEPENHEIM, (Géogr. mod.) ville des Provinces - Unies au pays de Wenle, dans l'Overissel.
DIEPHOLT (Page 4:971)
DIEPHOLT, (Géog. mod.) ville d'Allemagne, au cercle de W estphalie. Long. 26. 10. latit. 52. 45.
DIEPPE (Page 4:971)
DIEPPE, (Géog. mod.) ville de la haute Normandie en France, au pays de Caux; elle est située à l'embouchure de la riviere d'Arques. Long. 49. 55. 17. lat. 18. 44. 12.
Il y a dans la Guinée en Afrique, sur la côte de Maniguette, un lieu appartenant aux François, qui l'ont rommé le petit Dieppe.
DIÉRIS (Page 4:971)
* DIÉRIS, s. m. pl. (Hist. anc.) c'est ainsi que les Grecs appelloient les vaisseaux qùe les Romains nommoient biremes, ou bâtimens à deux rangs de rames.
DIÉRESE (Page 4:971)
DIÉRESE, s. f. (Figure de diction.) ce mot est
grec, & signifie division,
Aurarum & si - lu - oe metu. Hor. liv. I. ode xxiij. v. 4
Nunc mare, nunc si - lu - oe Threicio aquilone sonant. Hor. l. V. od. xiij. v. 3.
Voici les vers de Despautere:
Scandere, si bene vis, tu nosce diaeresin aptè, Ex unâ per quam duplex fit syllaba semper. Sic si - lu - ae vates lyricus trisyllabon effert.
Plaute, dans le prologue de l'Asinaire, a fait un dissyllabe du monosyllabe, jam.
Ce qui fait un vers iambe trimetre.
C'est une diérese quand on trouve dans les auteurs aula - i pour auloe, vita - i au lieu de vitoe, & dans Tibule dis - so - lu - endoe pour dissolvendoe.
Au reste il semble que la jurisdiction de cette figure ne s'étende que sur l'i & sur l'u, que les poëtes latins font àleur gré, ou voyelles ou consonnes. Notre langue n'est pas si facile à l'égard de nos poëtes, elle n'a pas pour eux plus d'indulgence que pour les prosateurs. Elle veut que nos poëtes nous charment, nous enlevent par le choix & par la vivacité des images & des figures, par la noblesse & l'harmonie de l'élocution, en un mot par toutes les richesses de la poésie, mais elle ne leur permet pas
Diérese (Page 4:971)
Diérese (Page 4:971)
DIERVILLE (Page 4:971)
DIERVILLE, s. f. (Hist. nat. bot.) diervilla,
genre de plante dont la fleur est une espece d'entonnoir
à pavillon découpé en cinq parties, & terminé
par un tuyau, lequel est articulé avec le pistile. Le
calice est oblong & chargé de cinq feuilles à son
extrémité. Lorsque la fleur est passée, il devient un
fruit pyramidal, partagé en quatre loges remplies
de graines assez menues. Tournefort, mém. de l'acad.
roy. des Scien. Voyez
Dierville (Page 4:971)
DIÉSIS (Page 4:971)
DIÉSIS, s. m. (Musique.) est, selon le vieux Bacchius, le nom du plus petit intervalle de l'ancienne
musique. Zarlin dit que Philolaüs Pythagoricien,
donna le nom de
Diésis ou dièse est, chez les modernes, non - seulement un intervalle de musique, mais un signe de cet intervalle, qui marque qu'il faut élever le son de la note devant laquelle il se trouve, au - dessus de celui qu'elle devroit avoir naturellement, sans cependant la faire changer de degré, ni de nom. Or [p. 972]
2. Le dièse chromatique, double dièse, ou dièse
ordinaire, marqué par une double croix >, éleve
la note d'un semi - ton mineur: cet intervalle est égal
à celui du bémol, c'est - à - dire, la différence du semiton
majeur au ton mineur; ainsi pour monter d'un
ton depuis le mi naturel, il faut passer au fa dièse.
Ce rapport de dièse est de 24 à 25. Voyez sur cet article
une remarque importante au mot
3. Le dièse enharmonique majeur, ou double dièse, marqué par une croix triplée >, éleve selon les Aristoxéniens, la note d'environ trois quarts de ton. Zarlin dit qu'il l'éleve d'un semi - ton mineur: ce qui ne sauroit s'entendre de notre semi - ton, puisqu'alors ce dièse ne différeroit en rien de notre dièse chromatique.
De ces trois dièses, dont les intervalles étoient tous pratiqués dans la musique ancienne, il n'y a plus que le chromatique qui soit en usage dans la nôtre, l'intonation des dièses enharmoniques étant pour nous d'une difficulté presque insurmontable.
Le dièse, de même que le bémol, se place toûjours
à gauche devant la note qui le doit porter, &
devant ou après un chiffre, il signifie la même chose
que devant une note. Voyez
Il y a deux manieres d'employer le dièse; l'une accidentelle, quand dans le cours du chant, on le place à la gauche d'une note: cette note se trouve le plus communément la quatrieme du ton dans les modes majeurs; dans les modes mineurs, il faut ordinairement deux dièses accidentels, savoir un sur la sixieme note, & un sur la septieme. Le dièse accidentel n'altere que la note qui le suit immédiatement, ou tout au plus celles qui, dans la même mesure, se trouvent sur le même degré sans aucun signe contraire.
L'autre maniere est d'employer le dièse à la clé: alors il agit dans toute la suite de l'air, & sur toutes les notes qui sont placées sur le même degré que lui, à moins qu'il ne soit contrarié par quelque dièse ou béquarre accidentel, ou que la clé ne change.
La position des dièses à la clé n'est pas arbitraire, non plus que celle des bémols; autrement les deux semi - tons de l'octave seroient sujets à se trouver entre eux hors de la distance prescrite. Il faut appliquer aux dièses un raisonnement semblable à celui que nous avons fait au mot bémol, & l'on trouvera que le seul ordre qui peut leur convenir à la clé, est celui des notes suivantes, en commençant par fa & montant de quinte, ou descendant de quarte jusqu'au la auquel on s'arrête ordinairement; parce que le dièse du mi qui le suivroit, ne differe point du fa dans la pratique.
Il faut remarquer qu'on ne sauroit employer un dièse à la clé, sans employer aussi ceux qui le précedent; ainsi le dièse de l'ut ne se pose qu'avec celui du fa, celui du sol qu'avec les deux précédens, &c.
Nous avons donné au mot
DIESPITER (Page 4:972)
DIESPITER, s. m. nom de Jupiter. Ce nom, selon
quelques - uns, est la même chose que dios pater,
Jupiter pere; car Jupiter est grec,
Struvius (Antiq. rom. chap. j.) prétend ce semble que Diespiter est Pluton; mais il s'est trompé sur la leçon du mot: car dans Cicéron, aussi bien que dans l'inscription qu'il cite d'après Gruter, il n'y a que Dispater, & non pas Diespiter. Chambers & Trév. (G)
DIESSENHOFEN (Page 4:972)
DIESSENHOFEN, (Géog. mod.) ville de Suisse au canton de Schaffouse; elle est située sur le Rhin. Long. 26. 25. lat. 47. 45.
DIEST (Page 4:972)
DIEST, (Géog. mod.) ville du Brabant sur la Demer. Long. 22. 35. lat. 50. 59.
DIETE (Page 4:972)
* DIETE, s. f. (Hist. anc.) chez les Romains, c'étoit une petite salle à manger, pratiquée à côté d'une grande, & prise tantôt au - dedans, tantôt au - dehors de celle - ci. On mangeoit dans la grande salle à manger ou dans une diete, selon le nombre des convives.
Diete de l'Empire (Page 4:972)
Autrefois l'empereur seul avoit droit de convoquer
la diete; mais aujourd'hui il faut qu'il s'assûre
du consentement des électeurs, & qu'il convienne
avec eux du lieu où elle doit s'assembler; & même
dans de certains cas, les électeurs ont le droit de
convoquer la diete sans le consentement de l'empereur.
La raison de cette différence, comme l'a fort
bien remarqué un auteur moderne,
Quand l'empereur s'est assûré du consentement des électeurs, & est convenu avec eux du lieu où la dieté doit setenir, il doit inviter tous les états à comparoître six mois avant que l'assemblée se tienne. Autrefois cette convocation se faisoit par un édit général; mais depuis Fréderic III. les empereurs sont dans l'usage d'adresser les lettres d'invitation à chaque état qui a droit de suffrage & de séance à la diete de l'empire. On voit par - là que les électeurs, les princes ecclésiastiques & séculiers, les comtes & prélats immédiats du second ordre, & enfin les villes impériales, doivent être invités.
Les princes ecclésiastiques doivent être appellés
à la diete, même avant que d'avoir été confirmés par
le pape; pendant la vacance des siéges épiscopaux,
on invite le chapitre qui a droit de s'élire un évêque. Quant aux princes séculiers, ils peuvent être
invités, même avant d'avoir pris l'investiture de
l'empereur. Si. un prince état est mineur, la lettre
d'invitation s'adresse à son tuteur, ou à l'administra<pb->
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