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Coupe des cheveux signifie aussi la maniere de tailler & étager les cheveux. C'est dans ce sens qu'on dit, tel perruquier est habile pour la coupe des cheveux.
Coupe d'Habits (Page 4:348)
Couper un habit, signifie tailler l'étoffe. Voyez
COUPÉ (Page 4:348)
COUPÉ, adj. en Musique; c'est quand au lieu de faire durer une note toute sa valeur, on se contente de la frapper par un son bref & sec au moment qu'elle commence, passant en silence le reste de sa durée. (S)
Coupé (Page 4:348)
Il y a encore une autre façon de faire le coupé: le demi - coupé fait, étant élevé sur la pointe, on glisse le pié, dans le même tems qu'il s'éleve, jusqu'à la quatrieme position: en le passant, la pointe doit être basse, & la jambe bien étendue; & à mesure que la jambe gauche passe devant, le genou droit se plie, & renvoye par ce mouvement le corps sur le pié gauche.
Ces deux manieres sont bonnes; mais la premiere est plus aisée, parce que le corps est plus assûré par le talon droit qui est appuyé.
Il se fait aussi en arriere & de côté, aux positions près, qui sont différentes selon le chemin que l'on doit tenir.
Coupés (Page 4:348)
Ces pas ont quatre attitudes, soit qu'on les fasse du pié droit, soit qu'on les exécute du gauche.
1°. En supposant qu'on veuille les faire du pié droit, on mettra le gauche devant à la quatrieme position, & le corps sera posé dessus en avant, le pié droit prêt à partir, & sa pointe posée seulement à terre.
2°. On apportera le pié droit contre le gauche à la premiere position, & l'on pliera également les deux genoux, ayant toûjours le corps posé sur le pié gauche, la ceinture non pliée, & la tête fort en arriere.
3°. En demeurant plié, on passera le pié droit devant soi sans se relever à la quatrieme position, & l'on apportera le corps dessus en s'élevant sur la pointe du pié droit.
4°. En même tems on apportera le corps sur le pié droit en s'élevant sur la pointe du pié: on aura soin en s'élevant d'étendre le genou, & d'approcher incontinent la jambe gauche, en prenant garde que les deux jambes soient bien étendues lorsque l'on sera élevé sur la pointe du pié. Enfin on laissera poser le talon à terre pour terminer le pas, & pour avoir la
Coupés du mouvement (Page 4:348)
Lorsque vous prenez votre demi - coupé en avant, par exemple, vous le pliez très - doucement, & vous vous élevez de même sur le pié qui a passé devant les jambes bien étendues, parce que le corps se portant sur le pié de devant, attire la jambe de devant qui s'étend également: dans le même moment le talon du pié de devant se pose, le genou se plie, & la jambe qui est en l'air s'ouvre un peu à côté; & le genou qui est plié en s'étendant rejette cette jambe endevant en vous laissant tomber dessus, & en ne sautant qu'à demi; c'est ce qu'on appelle demi - jetté.
Ce coupé n'est composé que de deux pas, & ces deux pas renferment deux mouvemens différens. Le premier est plier sur un pié, passer l'autre en s'élevant dessus; & le second plier sur ce pié, & s'élever avec plus de vivacité pour retomber sur l'autre en sautant à demi; & c'est ce qui rend ce pas gai.
Quant à ceux qui se font de côté, ce sont les mêmes regles, à l'exception que l'on porte le pié à la cinquieme position pour le demi - coupé, & à la seconde pour le demi - jetté. D'autres se prennent de la premiere, & l'on porte le pié à côté à la seconde position en s'élevant dessus, & du même tems on pose le talon à terre pour plier, & pour lors on fait le demi - jetté en croisant à la cinquieme position.
Coupé (Page 4:348)
Coupé se dit encore des croix, barres, bandes, chevrons, &c. qui ne touchent point les côtés de l'écusson, & qui semblent en avoir été séparés.
Il se dit aussi de l'écu partagé horisontalement par le milieu en deux parties égales. Lomellini à Genes, coupé de gueules & d'or. Chambers & Trév. (V)
Coupe - cercle (Page 4:348)
Coupée (Page 4:348)
Coupée (Page 4:348)
COUPE - GORGE (Page 4:348)
COUPE - GORGE, voyez
COUPELLE (Page 4:348)
COUPELLE, (Docimas. Chimie.) sorte de vaisseau dont se servent les Chimistes pour purifier l'or & l'argent des différens métaux avec lesquels ils peuvent être alliés.
La coupelle est faite d'une matiere qui a la propriété de tenir en fusion tous les métaux parfaits & [p. 349]
Or tous les métaux, excepté l'or & l'argent, se
vitrifiant très - aisément avec le plomb que l'on employe
à cet effet, le fondement de l'opération que
l'on exécute par le moyen des coupelles est très - évident. Voyez
Pour faire des coupelles, il faut choisir une matiere qui résiste au feu le plus violent sans se fondre, & qui ne se vitrifie pas facilement avec le corps vitrescible, par exemple avec le verre de plomb; il faut que cette matiere ait assez de cohésion, & qu'elle fasse une masse poreuse.
On a trouvé que la terre qui reste après la combustion
des os de tous les animaux, à l'exception de
quelques - uns qui sont moins propres que les autres,
etoit ce qu'il y avoit de mieux pour cet usage. La
terre que l'on retire des végétaux brûlés n'est pas
moins bonne, & on fait de très - excellentes coupelles avec le spath. M. Sthal indique même que l'on
en pourroit faire de fort bonnes avec la chaux. Voy.
Les cendres d'os & celles de bois étant préparées
comme il a été exposé au mot
On fait aisément avec les cendres de bois seules, ou avec les mêlanges précédens, des coupelles assez grandes pour passer jusqu'à deux onces de plomb: mais si on les vouloit beaucoup plus grandes, il faudroit avoir des cercles de fer de différens diametres, & de hauteur proportionnée à la quantité de cendres dont on a besoin pour passer depuis trois onces jusqu'à un marc de plomb. On les remplit exactement de cendres de bois seules, ou d'un mêlange de parties égales de ces cendres & de chaux d'os exacte<cb->
Quand on fait des coupelles de cendres de bois seules, il faut y joindre quelque chose de glutineux, sans quoi elles conservent fort difficilement la forme que le moule leur a donnée. Les uns y mêlent de l'eau gommée, d'autres du blanc d'oeuf battu dans beaucoup d'eau, d'autres un peu de terre glaise; mais ce qui m'a paru réussir le mieux, c'est d'humecter les cendres avec de la bierre, jusqu'à ce qu'en les pressant elles se pelotent sans s'attacher aux doigts. D'autres y ajoûtent un peu de terre glaise purifiée par le lavage, & séchée. Quant à moi, après avoir essayé tous les mélanges décrits par les auteurs, je m'en suis tenu à faire mes coupelles de cendres d'os de veau & d'os de mouton lavées & calcinées deux fois, puis porphyrisées à sec en poudre impalpable; par - là je ne suis point obligé d'y mettre de claire pour en boucher les pores: quoiqu'elles paroissent à la vûe très - compactes, l'essai y passe aussi vîte que dans les coupelles faites de cendres d'os simplement passées au tamis de soie: elles boivent beaucoup moins de fin que ces dernieres. M. Cramer préfere les coupelles de chaux d'os à celles de cendres de bois; l'essai, dit - il, dure plus long - tems, mais il se fait avec plus d'exactitude. Le plomb vitrifié avec l'alliage, pénetre lentement la matiere compacte des cendres d'os. Mais de ce léger inconvénient il résulte un avantage; c'est qu'il n'est point à craindre que la coupelle s'amollisse au feu, & y devienne rare & spongieuse, ni qu'elle boive autant de fin que les coupelles de cendres des végétaux. Il est vrai qu'il faut gouverner le feu du fourneau autrement qu'avec ces dernieres. De plus, les coupelles d'os, ainsi que celles qui sont faites avec un spath bien choisi, n'ont presque pas besoin d'être recuites sous la moufle; & comme on n'employe que de l'eau pour les humecter, on n'a pas à craindre, comme dans celles qui sont faites de cendres humectées de bierre ou de blanc d'oeuf, un phlogistique ressuscitant la litarge en plomb à mesure qu'elle entre dans le corps de la coupelle.
Il y a plusieurs especes de spath qui sont très - propres à faire d'excellentes coupelles, & même meilleures
que celles dont nous venons de parler; mais
parce que tout spath n'est pas propre à ce dessein,
il faut, selon M. Cramer, avant que de le préparer,
essayer si celui dont on va se servir, est de la bonne
espece, ou non: pour cela on en fait calciner une
petite quantité dans un vaisseau fermé, à un feu médiocre: il se fait une légere décrépitation qui, lorsqu'elle cesse, annonce que la calcination est achevée: on retire le creuset du feu, & on trouve le
spath raréfié, & devenu si friable, qu'il peut très facilement
être réduit en une poudre très - subtile.
On formera avec cette poudre humectée d'une dissolution
de vitriol, une coupelle dont on se servira pour
faire un essai, par lequel on s'assûrera que le spath
dont on s'est servi, est de la bonne espece; & pour
lors on pourra en préparer une quantité suffisante
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