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G, gue. C dur. K ou Q, que. Gabaret, ville de Gasco - Cabaret. gne. Gache. Cache. Gage. Cage. Gale. Cale, terme de Marine. Gand. Can,, qu'on écrit commu nément Caen. Quand, quando. Glace. Classe. Grace. Crasse. Grand. Cran. Greve. Creve. Gris, Cri, cris. Grosse. Crosse. Grotte. Crotte. J, je. Ch, che. Japon. Chapon. Jarretiere. Charretiere. Jatte. Chatte. V, ve. F, fe. Vain. Fain. Valoir. Falloir, il falloit. Vaner. Faner. Vendre, vendu. Fendre, fendu. Z, ze. S, se. Zele. Selle. Zone. La Saone, riviere. Il sonne, de sonner. Ye mouillé foible. L, ll mouillé fort. Qu'il pai - ye. Pa - ille. Pa - yen. Mai - lle. Moi - yen. Va - ille. La ville de Bla - ye, en Versa - illes. Guyenne. Fi - lle. Les îles Luca - yes en Amé - Fami - lle. rique. La ville de Noyon en Pi<-> cardie. &c. &c.
Par ce détail des consonnes foibles & des fortes, il paroît qu'il n'y a que les deux lettres nazales m, n, & les deux liquides l, r, dont le son ne change point d'un plus foible en un plus fort, ni d'un plus fort en un plus foible; & ce qu'il y a de remarquable à l'égard de ces quatre lettres, selon l'observation que M. Harduin a faite dans le mémoire dont j'ai parlé, c'est qu'elles peuvent se lier avec chaque espece de consonne, soit avec les foibles, soit avec les fortes, sans apporter aucune altération à ces lettres. Par exemple, imbibé, voilà le m devant une foible; impitoyable, le voilà devant une forte. Je ne prétens pas dire que ces quatre consonnes soient immuables, elles se changent souvent, sur - tout entr'elles, je dis seulement qu'elles peuvent précéder ou suivre indifféremment ou une lettre foible ou une forte. C'est peut - être par cette raison que les anciens ont donné le nom de liquides à ces quatre consonnes m, n, l, r.
Au lieu qu'à l'égard des autres, si une foible vient à être suivie d'une forte, les organes prenant la disposition requise pour articuler cette lettre forte, font prendre le son fort à la foible qui précede, ensorte que celle qui doit être prononcée la derniere change celle qui est devant en une lettre de son espece, la forte change la foible en forte, & la foible fait que la forte devient foible.
C'est ainsi que nous avons vû que le x vaut tantôt c s, qui sont deux fortes, & tantôt g z, qui sont deux foibles. C'est par la même raison qu'au préterit le b de scribo se change en p, à cause d'une lettre forte qui doit suivre: ainsi on dit scribo, scripsi, scriptum. M. Harduin est entré à ce sujet dans un détail fort exact par rapport à la langue françoise; & il ob<cb->
CONSORT (Page 4:57)
* CONSORT, s. m. nom d'une société du tiers ordre de S. François, composée d'hommes & de femmes, & établie à Milan où on lui avoit confié la distribution des aumônes, & où elle s'en acquitta avec tant de fidélité, qu'elle mérita dans la suite qu'on lui restituât cette fonction délicate dont on l'avoit privée. Il fallut la médiation du pape Sixte IV. pour la déterminer à la reprendre: ce qui prouveroit qu'elle n'y trouvoit que des peines méritoires pour une autre vie; avantage que la piété solide a une infinité de voies différentes de recouvrer. Le débat le plus scandaleux qui pourroit survenir entre des Chrétiens, ce seroit celui qui auroit pour objet l'oeconomat du bien des pauvres.
Consorts (Page 4:57)
CONSOUDE (Page 4:57)
CONSOUDE, s. m. (Bot) symphitum; genre de
plante à fleur monopétale, dont la forme approche
de celle d'un entonnoir oblong, ou en quelque façon
de celle d'une cloche. Le pistil sort d'un calice
découpé presque jusqu'à sa base, attaché comme un
clou à la partie postérieure de la fleur, & entouré
de quatre embryons qui deviennent dans la suite autant
de semences ressemblantes à des têtes de viperes.
Ces semences se mûrissent dans le calice qui s'aggrandit.
Tournefort, inst. rei herb. V.
Consoude (Page 4:57)
Elle contient beaucoup de mucilage, qui est sa partie utile & vraiement médicamenteuse.
Les anciens auteurs avoient attribué à la racine de cette plante je ne sai quelle vertu agglutinative, styptique, ou vulnéraire, par laquelle ils la croyoient propre à arrêter toute sorte d'hémorragie, soit interne soit externe, à consolider les plaies, à réduire les hernies, à fortifier les ligamens des articulations distendus ou relâchés par des luxations, à hâter même la réunion des os: il s'en trouve même qui ont avancé que cette racine cuite avec différens morceaux de viande, les réunissoit en un seul.
Sennert rapporte que cette plante étoit en recommendation parmil les filles de son pays, ad sophisticationem virginitatis; mais c'est une assez mauvaise ressource en ce cas.
L'usage de cette plante est cependant d'une utilité réelle dans l'hémophthisie, la dyssenterie, le pissement de sang, les ulceres des reins & de la vessie, certains dévoiemens, &c. mais c'est comme mucila<pb-> [p. 58]
On peut employer aussi avec succès extérieurement cette racine réduite en poudre, dans les cataplasmes émolliens, relâchans, & legerement discussifs.
On trouve dans les boutiques un syrop simple & un syrop composé de grande consoude. Voici la préparation du dernier qui est de Fernel.
Prenez des racines & des sommités de grande & de petite consoude, de chacune trois poignées; de roses rouges, de la bétoine, du plantain, de la pimprenelle, de la renouée, de chaque deux poignées; de la scabieuse, du pas - d'âne, de chaque deux poignées: tirez le suc de toutes ces plantes & l'épurez, puis mêlez - y deux livres & demie de sucre blanc, & le cuisez en syrop selon l'art.
Ce syrop est plus usité que le simple, qui se fait
avec la décoction de racine de consoude seule. Voyez
Le syrop de consoude composé estréellement astringent; propriété qu'il doit à plusieurs de ses ingrédiens qui possedent cette vertu, comme le plantain, la renouée, &c.
La racine de consoude entre dans les compositions offcinales suivantes de la pharmacopée de Paris; savoir, les pilules astringentes, la poudre contre l'avortement, l'emplâtre contre la rupture, le baume oppodeldoc. Ses feuilles, aussi - bien que sa racine, entrent dans l'eau vulnéraire. Ses feuilles entrent dans le baume des fioraventi, dans le baume vulnéraire. Le suc de la plante entre dans l'emplâtre oppodeldoc. (b)
CONSPIRANT (Page 4:58)
CONSPIRANT, adj. (Méch.) puissances conspirantes, en Méchanique, sont celles qui n'agissent
pas dans des directions opposées. Les puissances sont
d'autant plus conspirantes, que leurs directions sont
moins opposées: on peut même dire qu'à proprement
parler il n'y a de puissances véritablement conspirantes, que celles qui agissent suivant la même direction;
car alors l'effet produit par les deux puissances
agissant ensemble, est égal à la somme des effets
que chacune agissant en particulier auroit produit:
mais quand les directions font un angle entre elles,
l'effet produit par les deux puissances conjointes est
plus petit que la somme des deux effets pris féparément,
par la raison que la diagonale d'un parallélogramme
est moindre que la somme des deux côtés.
Voyez
CONSPIRATION, CONJURATION (Page 4:58)
CONSPIRATION, CONJURATION, s. f. (Gramm.) union de plusieurs personnes dans le dessein de nuire à quelqu'un ou à quelque chose.
On dit la conjuration de plusieurs particuliers, & une conspiration de tous les ordres de l'état; la conjuration de Catilina, la conspiration des élémens; la con -
CONSTANCE (Page 4:58)
* CONSTANCE, s. f. (Morale.) c'est cette vertu par laquelle nous persistons dans notre attachement à tout ce que nous croyons devoir regarder comme vrai, beau, bon, décent, & honnête. On ne peut compter sur ce que dit le menteur; on ne peut compter sur ce que fait l'homme inconstant: l'un anéantit, autant qu'il est en lui, le seul signe que les hommes ayent pour s'entendre; l'autre anéantit le seul fondement qu'ils ayent de se reposer les uns sur les autres. Si l'inconstance étoit aussi grande & aussi générale qu'il est possible de l'imaginer, il n'y auroit rien de permanent sur la surface de la terre, & les choses humaines tomberoient dans un chaos épouvantable. Si l'attachement est mal placé, la constance prend le nom d'opiniâtreté, & l'inconstance celui de raison. Les anciens avoient fait de la constance une divinité, dont on voit souvent l'image sur leurs médailles.
Constance (Page 4:58)
CONSTANS (Page 4:58)
CONSTANS, vents constans; sont les vents qui
soufflent toûjours suivant une même direction, ou
dont le cours suit une loi constante, & a des périodes
reglées: tels sont les vents alisés & les moussons.
Voyez
CONSTANT, FERME, INEBRANLABLE, INFLEXIBLE (Page 4:58)
CONSTANT, FERME, INEBRANLABLE, INFLEXIBLE: ces mots désignent en général la qualité d'une ame que les circonstances ne font point changer de disposition. Les trois derniers ajoûtent au premier une idée de courage, avec ces nuances différentes, que ferme désigne un courage qui ne s'abat point, inébranlable un courage qui résiste aux obstacles, & inflexible un courage qui ne s'amollit point. Un homme de bien est constant dans l'amitié, ferme dans les malheurs, & lorsqu'il s'agit de la justice, inébranlable aux menaces & inflexible aux prieres. (O)
CONSTANTE (Page 4:58)
CONSTANTE. ( Next page
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