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En quelques endroits, les évêques ont un droit d'inspection plus ou moins étendu sur les colléges, ce qui leur a sans doute été ainsi accordé pour la conservation de la religion & des bonnes moeurs, mais cela dépend des titres d'établissement des colléges & de la possession de l'évêque.
Le réglement du châtelet, du 30 Mars 1636, pour la police de Paris, fait défenses à tous écoliers de porter épées, pistolets ou autres arm> offensives, & enjoint aux principaux & procureurs des colléges où ils sont logés, de tenir leurs colléges fermés dès cinq heures du soir en hyver & neuf heures en été; de faire toutes les semaines la visite dans toutes les chambres de leurs colléges pour reconnoître ceux qui y seront logés, sans qu'ils puissent y retirer ni loger autres personnes que des écoliers étudians actuellement dans l'université, ou des prêtres de bonnes moeurs & de leur connoissance, dont ils répondront & seront tenus des délits qui se trouveront par eux commis.
Dans les colléges où il n'y a pas plein exercice, on loue ordinairement à des particuliers, soit laïcs ou ecclésiastiques, le surplus des logemens qui ne sont pas nécessaires pour les boursiers.
Mais dans aucun collége, soit de plein exercice ou autre, il ne doit point loger ni entrer de femmes ni filles.
L'arrêt du conseil du 5 Novembre 1666, qui conserve aux officiers du châtelet la police générale à l'exclusion de tous autres juges, les autorise à se transporter dans toutes les maisons, colléges, &c. & dit qu'ouverture leur en sera faite nonobstant tous prétendus priviléges. Voyez le traité de la Pol. tom. I. p. 138, 146, 144, & 161. (A)
Collége de Gresham (Page 3:638)
C'est dans ce collége que la Société Royale tint ses
assemblées dans les premiers tems de son institution
sous Charles II. Voyez
COLLÉGIALE (Page 3:638)
COLLÉGIALE, s. f. (Jurisp.) ou église collégiale, est une église desservie par des chanoines séculiers ou réguliers, dans laquelle il n'y a point de siége épiscopal, à la différence des églises cathédrales qui sont aussi desservies par des chanoines, lesquels tirent leur nom du siége épiscopal ou chaire de l'évêque.
Pour former une église collégiale, il faut du - moins trois prêtres chanoines. Can. hoc quoque, tit. de consecr. dist. 1.
Une église qui est en patronage, soit laïc ou ecclésiastique, ne peut être érigée en collégiale sans le consentement du patron, parce que ce seroit préjudicier à ses droits, attendu que ceux qui composent le chapitre ont ordinairement le pouvoir d'élire leurs chefs & leurs membres, & que d'ailleurs ce seroit changer l'état & la discipline de cette église. Si le pa<cb->
Entre les collégiales, plusieurs sont de fondation royale, comme les saintes - chapelles; les autres de fondation ecclésiastique, d'autres encore ont été fondées par des laïcs.
Il y a eu autrefois des abbayes qui ont été sécularisées, & qui forment présentement de simples collégiales.
Quelques églises collégiales joüissent de certains droits épiscopaux; par exemple, dans les quatre collégiales de Lyon tous les chanoines, & même tous les chapelains, lorsqu'ils officient portent la mitre. (A)
COLLÉGIATS (Page 3:638)
COLLÉGIATS, s. m. pl. (Jurisprud.) que l'on ne doit pas confondre avec les collégiaux, dont il sera parlé ci - après, est le nom que l'on donne en quelques endroits à ceux qui poss>ent une place dans un collége; par exemple, il y a à Toulouse le collége de saint Martial composé de vingt - quatre collégiats; sçavoir, quatre prêtres & vingt écoliers étudians en droit, ou d'autres laïques: ces places ne sont pas des bénéfices, non pas même les quatre places presbytérales, quoiqu'elles ayent annexum officium spirituale. Voyez Albert en ses arrêts, lett. R. chap. xxxviij. & la Rocheflavin, liv. I. tit. 34. arrêt 2. (A)
COLLÉGIAUX (Page 3:638)
COLLÉGIAUX, s. m. pl. (Jurisprud.) est le titre
que l'on donne dans certaines églises à ceux des chapelains
qui forment un collége entr'eux, y ayant
quelquefois dans la même église d'autres chapelains
qui ne forment point de collége, & que l'on appelle
non - collégiaux. Voyez
COLLÉGIENS; (Page 3:638)
COLLÉGIENS; c'est le nom d'une certaine secte ou parti, qui s'est formé des Arminiens & des Anabaptistes dans la Hollande. Ils ont été ainsi appellés parce qu'ils s'assemblent en particulier tous les premiers Dimanches de chaque mois, & que chacun a la liberté dans ces assemblées de parler, d'expliquer l'écriture, de prier & de chanter.
Tous ces collégiens sont Sociniens ou Ariens. Ils ne communient jamais dans leur collége; mais ils s'assemblent deux fois l'an de toute la Hollande à Rinsbourgh, qui est un village environ à deux lieues de Leyde, où ils font la communion. Ils n'ont point de ministres particuliers pour la donner; mais celui qui se met le premier à la table la donne, & l'on y reçoit indifféremment tout le monde sans examiner de quelle secte on est.
Ils ne donnent le baptême qu'en plongeant tout le corps dans l'eau. Dict. Trév. Moréry, & Chamb. (G)
COLLER (Page 3:638)
COLLER, v. act. c'est unir des corps par l'interposition
de la colle. Voyez l'article
Coller (Page 3:638)
Coller le vin, c'est l'éclaircir; cette opération se fait en Mars & en Avril, huit jours ou environ avant que de mettre en bouteilles. Pour cet effet prenez de la colle de poisson la plus blanche, à - peu - près soixante - trois grains par piece; faites - la dissoudre dans de l'eau ou dans du vin, ou dans de l'esprit - de - vin, ou dans de l'eau - de - vie; maniez - la afin de la bien diviser; passez ce qu'il y en aura de délayé; remaniez & passez; quand elle sera toute délayée, filtrez - la encore à travers un linge; prenez autant de pintes de cette solution que vous aurez de tonneaux à coller; jettez - la dans cette quantité dans le tonneau; remuez le vin avec un bâton pendant trois ou quatre [p. 639]
La colle agit plus ou moins promptement, selon qu'il fait plus ou moins froid; si elle manque son effet, on en rajoûte une demi - dose.
Coller, (Page 3:639)
COLLERAGE (Page 3:639)
COLLERAGE, s. m. (Jurispr.) étoit un droit que l'on payoit anciennement pour mettre le vin en coule, c'est - à - dire en perce. Il est parlé du droit de tirage & collerage dû pour le vin, au livre de l'échevinage de Paris, chap. jv. (A)
COLLET (Page 3:639)
COLLET, s. m. ce terme a un grand nombre d'acceptions différentes prises, pour la plûpart, de la partie de notre corps qu'on appelle le col, de sa forme, de sa position, &c. Ainsi on appelle,
Collet, (Page 3:639)
Collet, (Page 3:639)
Collet, (Page 3:639)
Il se dit aussi de l'endroit le plus élevé de la tige d'une fleur.
Collet, (Page 3:639)
Collet (Page 3:639)
Collet, (Page 3:639)
Collet, (Page 3:639)
Collet, (Page 3:639)
Ou un filet composé de trois crins de cheval en noeud coulant, que l'on tend dans les haies aux passées, ou dans la campagne, dans lequei les oiseaux en passant se prennent par le cou ou par les pattes.
Ou un noeud coulant de grosse corde ou de gros
fil - de - fer, qu'on tend sur la passée d'un cerf, d'un
loup, d'un sanglier, ou tel autre animal. Le bout
destiné à serrer ce noeud coulant, est attaché à l'extrémité
d'un arbrisseau vigoureux: cet arbrisseau est
courbé de force, de maniere que son extrémité est
ramenée dans une encoche faite au corps d'un autre
arbrisseau voisin, où elle tient si legerement, que
l'animal ne peut passer sans l'en faire échapper, en
heurtant quelque corps qui correspond à l'encoche
& à l'extrémité de l'arbrisseau courbé, & dont le
déplacement rend sa liberté à l'arbrisseau, qui en se
restituant avec violence, serre le noeud coulant sur
l'animal. Voyez, dans nos
Collet (Page 3:639)
Collet d'étal, (Page 3:639)
Collet, (Page 3:639)
Collet, (Page 3:639)
Collet, (Page 3:639)
Ce terme a encore dans le même art d'autres acceptions; il se donne dans certaines occasions à des morceaux de fer en viroles ou anneaux, destinés à embrasser d'autres pieces, & à les fortifier.
Collets (Page 3:639)
Collets, (Page 3:639)
Collets, (Page 3:639)
Collet (Page 3:639)
Collets, (Page 3:639)
COLLETAGE (Page 3:639)
COLLETAGE, s. m. (Jurisp>.) étoit un nom que l'on donnoit anciennement aux tailles, aides, & subsides que l'on leve sur le peuple. Voyez Monstrelet, vol. I. chap. lxxviij. (A)
COLLETÉ (Page 3:639)
COLLETÉ, adj. en termes de Blason, se dit des animaux qui ont un collier.
Thierri, d'azur à trois têtes de lévrier d'argent, colletees de gueules.
COLLETER (Page 3:639)
COLLETER. (Chandelier.) Colleter les chandelles,
c'est à la derniere fois qu'on les plonge, les
descendre dans le suif jusqu'à qu'il soit parvenu à
l'endroit de la boucle que la meche forme à l'extrémité
de la chandelle, & laisser prendre le suif sur
une partie de cette boucle, pour qu'elle reste ouverte,
& qu'étant ensuifée, elle prenne facilement
la premiere fois qu'on l'allumera; ce qui ne réussit
pas ordinairement, la flamme du coton seul ne sulfisant
pas pour fondre le suif. Voyez
COLLETEUR (Page 3:639)
COLLETEUR, s. m. (Chasse.) celui qui s'entend
à tendre les collets. Voyez
COLLÉTIQUES (Page 3:639)
COLLÉTIQUES, adj. en Medecine, ce sont des
remedes qui réunissent ou qui collent ensemble les
parties séparées, ou les levres d'une plaie, ou d'un
ulcere, & qui les rétablissent par ce moyen dans
leur union naturelle. Voy.
Les collétiques sont plus dossiccatifs que les sarcotiques, & moins que les épulotiques. On met au nombre des collétiques la litharge, l'aloes, la my><-> rhe, &c. Ce mot est tres - peu d'usage. Chambans.
COLLEUR (Page 3:639)
COLLEUR, s. m. on donnoit autrefois ce nom
aux Cartonniers. Voyez l'article
Colleur, (Page 3:639)
COLLIER (Page 3:639)
COLLIER, s. m. ornement que les femmes portent
au cou, qui consiste en un ou plusieurs rangs de
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