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Le coeur peut se dilater beaucoup, tant à la suite des pleurésies & des fievres violentes, que par les efforts du sang causés par des mouvemens violens, ou par les passions, par la présence des polypes, les anevrismes des grosses arteres. Il n'arrive pas toûjours que les parois du coeur qui se dilate, s'épaississent; cette dilatation appartient aussi souvent, au moins, aux oreillettes qu'aux ventricules: elle a des signes fort équivoques, elle est quelquefois mortelle, & tous les remedes auxquels on puisse avoir recours, sont la saignée, la diete, & les calmans. On ne connoît aucun remede pour le retrécissement ou la diminution du coeur, dont les signes sont aussi fort obscurs.
Quelque bornées que soient nos connoissances à l'égard des maladies du coeur dont nous venons de parler, il en est d'autres qu'on ne sauroit même se flatter de connoître par aucun signe; tels sont les coeurs velus, & ceux dans lesquels il se forme des couches d'une matiere qui se condense, & qui n'est autre chose que de la lymphe. On a aussi trouvé dans le coeur, des pierres, & souvent des concrétions osseuses aux arteres, aux valvules, & aux parois; on y a trouvé des vers, quelques observateurs le prétendent au moins: mais M. de Senac ne reçoit pas de telles observations sans soupçon; & il faut porter le même jugement des poux, qu'on dit avoir trouvé dans le coeur, & peut - être de son hydropisie venteuse. Enfin le coeur change quelquefois de place, &c.
Telle est, dit M. de Senac, l'histoire des faits répandus dans divers ouvrages: si on ne se proposoit que la guérison des maladies auxquelles ce viscere est sujet, on pourroit négliger ces observations; mais on ne conçoit ce qui est soûmis à la Medecine qu'en connoissant ce qui lui résiste; on ne peut distinguer les maux si on les ignore.
Coeur. (Page 3:602)
Coeur. (Page 3:602)
Soit imaginée une demi - ellipse dont les deux axes soient égaux aux deux diametres de l'ellipse donnée; chaque ordonnée sera aussi égale de part & d'autre, excepté que dans l'ellipse formatrice du coeur les ordonnées seront obliques à l'axe, & que dans l'autre elles lui seront perpendiculaires; celles - ci dans la rotation formeront des cercles, & les autres formeront des surfaces coniques qui seront aux cercles dans le rapport du sinus de l'angle des deux diametres à l'angle droit: rien n'est plus facile à démontrer. De plus, dans le coeur les surfaces coniques seront obliquement posées par rapport à l'axe, au lieu que dans le solide formé par l'autre ellipse, les cercles seront perpendiculaires à l'axe: donc l'élément du coeur est encore à l'élément de l'autre solide, envisagé sous ce point de vue, comme le sinus de l'angle des deux diametres est au sinus total. Donc, puisque ce rapport entre deux fois dans le rapport total des deux élémens, il s'ensuit que l'élément du coeur est à l'élément de l'au<cb->
Coeur du lion (Page 3:602)
Coeur de Charles, (Page 3:602)
Coeur de l'Hydre, (Page 3:602)
Coeur, (Page 3:602)
Coeur, (Page 3:602)
Coeur, (Page 3:602)
COEUVRES (Page 3:602)
COEUVRES, (Géog. mod.) petite ville de France dans le Soissonnois, avec titre de duché pairie.
COEX (Page 3:602)
COEX, s. m. (Jurispr.) on appelle ainsi aux environs de la Rochelle un tuyau de bois que l'on met sous une chaussée, pour conduire l'eau des marais salans. (A)
COFFILA (Page 3:602)
COFFILA, s. m. (Comm.) poids d'usage à Moka; il pese 21/3000 ou 7/1000 de livres. Voyez le Trév, & le dict. de Comm.
COFFINER (Page 3:602)
COFFINER, v. n. (Jard.) se dit des oeillets lorsque les feuilles se frisent au lieu de demeurer étendues: c'est un défaut qui se désigne par le verbe coffiner. Il se dit aussi des fruits, lorsqu'ils changent & deviennent mous.
Coffiner, (Page 3:602)
COFFRE (Page 3:602)
COFFRE, s. m. (Hist. nat. Ichthiol.) poisson qui se trouve vers les Antilles, qui est couvert d'une écaille mince, mais dure & seche, dont on le tire, quand il est cuit, comme un limaçon de sa coque, ou comme une tortue de son écaille; dont la forme est depuis la tête jusqu'à la queue en pyramide à trois faces; qui a la tête jointe au reste du corps, sans qu'on y distingue aucune séparation, & dont la chair est blanche & succulente, au sentiment du pere Labat qui en fait mention au tome II. de ses voyages.
Coffre, (Page 3:602)
Le mot coffre s'employe de différentes manieres, tant au simple qu'au figuré. On dit, de la cavité du corps la plus grande qui contient le coeur, les poumons, le foie, les intestins, &c. le coffre du corps humain. On dit aussi, les coffres du roi, le coffre d'un clavecin, &c.
Coffre. (Page 3:603)
Coffre, (Page 3:603)
Le coffre differe encore de la traverse & de la galerie,
en ce que celle - ci sert aux assiégeans & l'autre
aux assiégés. Voyez
Les assiégés se servoient autrefois de ces sortes
de coffres pour repousser les assiégears au passage
du fossé; mais ils no sont plus en usage à présent:
la caponiere du fossé répond exactement à l'objet
de ces sortes de travaux, qui se plaçoient ordinairement
non vers le milieu de la courtine comme la
caponiere, mais à peu de distance des flancs. Voyez
On appelle quelquefois coffre, dans l'Artillerie,
la chambre ou le fourneau de la mine. Voy.
Coffre de bord, (Page 3:603)
Coffres à gargousses, ce sont des retranchemens de planches faits dans les soutes aux poudres, où l'on met les gargousses après qu'on les a remplies.
Coffres à feu; ce sont des coffres que l'on remplit de feux d'artifice & de matieres combustibles, qu'on tient en quelque endroit, & dont on fait usage lorsque les ennemis ont sauté à l'abordage, pour les repousser & faire périr ceux qui sont exposés à leur effet. Dict. de Trévoux. (Z)
Coffre, (Page 3:603)
Coffres, (Page 3:603)
Coffre, (Page 3:603)
Le coffre à avoine dans une écurie est un coffre de
bois qui ferme à clé, & qui est ordinairement séparé
en - dedans par une cloison, afin de mettre l'avoine
d'un côté & le son de l'autre. Le délivreur a la clé
du coffre à avoine. Voyez
COFFRET (Page 3:603)
COFFRET, diminutif de coffre. Voyez
COFFRETIER (Page 3:603)
COFFRETIER, s. m. (Art. méch.) on donne ce
nom à deux sortes d'artisans, les Malletiers & les
Bahutiers. Les Coffretiers - Malletiers ce sont ceux qui
en qualité de membres d'une communauté de ce nom
ont droit de faire & de vendre des coffres d'armée,
malles, valises, &c. Les Bahutiers sont ceux qui en
qualité de membres d'une communauté de ce nom,
sont autorisés à faire & vendre bahuts, caisses, cassettes,
coffres de ménage, &c. Voyez l'art.
COFIDEJUSSEUR (Page 3:603)
COFIDEJUSSEUR, s. m. (Jurisprud.) est celui qui a répondu solidairement avec quelqu'autre de la dette du principal obligé.
Suivant le droit Romain un des cofidejusseurs qui a payé seul toute la dette au créancier, sans prendre de lui cession de ses droits & actions, ne peut agir contre ses cofidejusseurs, quoiqu'il n'ait pas besoin de subrogation pour répeter du principal obligé ce qu'il a payé pour lui. Instit. liv. III. tit. xxj. > 4.
Cette maxime du droit Romain s'observe encore en quelques provinces du droit écrit, comme l'observe Catelan, liv. V. ch. lix.
Mais l'usage commun est que celui des cofidejusseurs qui a payé sans s'être fait subroger par le créancier,
peut néanmoins agir contre ses cofidejusseurs
pour repeter de chacun d'eux leur part & portion.
Voyez
COGMORIA (Page 3:603)
COGMORIA, s. f. mousseline que les Anglois apportent des Indes orientales. Voyez le dictionn. du Comm.
COGNAC (Page 3:603)
COGNAC, (Géog. mod.) ville de France dans
l'Angoumois, sur la Charente, fameuse par ses eauxde - vie. Long. 17
COGNAT (Page 3:603)
COGNAT, (Jurisprud.) signifie en général celui
qui est joint à quelqu'un par les liens de parenté;
quelquefois il signifie singulierement celui qui est
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