ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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"498"> noit à une espece de couronne qui se faisoit de feuilles de chêne, & que les Romains accordoient autrefois à ceux qui avoient sauvé la vie dans une bataille ou dans un assaut à quelqu'un de leurs concitoyens. Voyez Couronne.

La couronne civique étoit fort estimée, & elle fut même accordée comme un honneur à Auguste, qui fit battre à cette occasion des monnoies avec cette devise, ob cives servatos. Elle fut aussi accordée à Cicéron, après qu'il eut découvert la conjuration de Catilina. Dict. de Trév. & Chambers. (G)

CIVITA DI CASCIA (Page 3:498)

CIVITA DI CASCIA, (Géog.) petite ville d'Italie, dans l'état de l'Eglise, en Ombrie, près des frontieres de l'Abruzze.

CIVITA CASTELLANA (Page 3:498)

CIVITA CASTELLANA, (Géog.) ville d'Italie dans l'état de l'Eglise, dans la Sabine, sur la Triglia.

CIVITA DUCALE (Page 3:498)

CIVITA DUCALE, (Géog.) ville d'Italie au royaume de Naples, dans l'Abruzze ultérieure, près du Velino.

CIVITA LAVINIA (Page 3:498)

CIVITA LAVINIA, (Géog.) petite ville d'Italie de l'état de l'Eglise, dans la campagne de Rome.

CIVITA NUOVA (Page 3:498)

CIVITA NUOVA, (Géog.) petite ville d'Italie dans la Marche d'Ancone, pres du golfe Adriatique.

CIVITA DI PENNA (Page 3:498)

CIVITA DI PENNA, (Géog.) ville d'Italie au royaume de Naples, dans l'Abruzze ultérieure, près du Salino. Long. 31. 38. lat. 42. 25.

CIVITA DELLA PIEVE (Page 3:498)

CIVITA DELLA PIEVE, (Géog.) ville d'Italie de l'état de l'Eglise, dans le Perugin, sur la Tresa.

CIVITA REALE (Page 3:498)

CIVITA REALE, (Géog.) petite ville d'Italie au royaume de Naples, dans l'Abruzze ultérieure, près des sources du Tronto.

CIVITA DI (Page 3:498)

CIVITA DI S. ANGELO, (Géog.) petite ville du royaume de Naples, dans l'Abruzze ultérieure.

CIVITA - VECCHIA (Page 3:498)

CIVITA - VECCHIA, (Géog.) petite ville forte d'Italie dans l'état de l'Eglise, sur le bord de la mer. Long. 29. 25. lat. 42. 5.

Il y a encore une ville de ce nom dans l'île de Malte, que les habitans nomment Medine.

CIVRAY (Page 3:498)

CIVRAY, (Géog.) petite ville de France en Poitou.

CLA

CLABAUD (Page 3:498)

CLABAUD, (Venerie.) Voyez Chien.

CLACKMANNAN (Page 3:498)

CLACKMANNAN, (Géog. mod.) ville d'Ecosse, capitale de la province de même nom. Longit. 54. lat. 57.

CLADOTERIES (Page 3:498)

CLADOTERIES, (Myth.) fêtes ainsi nommées du mot Grec XLA/DOZ, rameau. On les célebroit dans le tems où la vigne se taille. Voyez l'Antiq. expliq.

CLAGENFURT (Page 3:498)

CLAGENFURT, (Géog. mod.) ville forte d'Allemagne, capitale de la Carinthie. Long. 31. 45. lat. 46. 50.

CLAIE (Page 3:498)

* CLAIE, s. f. (Vannier.) est un tissu de plusieurs bâtons, menus & paralleles, plus ou moins espacés, & fixés par une chaîne d'osier, & d'autres bâtons menus & flexibles. Cet ouvrage de mandrerie plat, est d'usage dans le jardinage pour passer les terres. On jette les terres dessus; la bonne terre tombe d'un côté, en passant à - travers; les pierres sont rejettées de l'autre côté. Les mailles de cette claie ont un pouce ou environ.

On donne le même nom à une échelle qu'on attache au derriere d'une charrette, & sur laquelle on traîne par les rues ceux qui se sont défaits, ou qui ont été tués en duel.

Claie, (Page 3:498)

Claie, terme de Fortification. Ce sont des ouvrages faits avec des branches d'arbre, étroitement entrelacées les unes avec les autres, pour passer un fossé qui vient d'être saigné, en les jettant sur la boue qui reste au fond, pour en affermir le passage; & aussi pour couvrir un logement, & alors on les charge de terre, pour se garantir des feux d'artifice, & des pierres que l'ennemi pourroit jetter dessus.

On donne aussi le nom de claie à ce qui sert aux Bergers pour enfermer leurs troupeaux quand ils parquent. Chambers. (Q)

Claie, (Page 3:498)

Claie, (Pêche.) bouraque, pannier, nasse, & cassier, termes synonymes de Pêche. Voyez Nasse.

Claie, (Page 3:498)

Claie, en terme d'Orfevre, sont de petites chambrettes séparées l'une de l'autre, presque comme les alvéoles des ruches d'abeilles. On en met dans tous les lieux où les Orfevres travaillent, pour recevoir les paillettes d'or ou d'argent qui se détachent en forgeant, des limailles & autres déchets. Elles sont composées de tringles de bois qui se croisent quarrément. Chaque partie est entaillée à mi - épaisseur, & reçoit l'autre, ce qui rend toutes les tringles de niveau, & forme de petits quarrés dont le vuide peut avoir à - peu - près dix - huit lignes sur chaque pan. La tringle a environ un pouce d'équarissage, & est ébiselée sous chaque pan des vuides, pour laisser moins de surface.

L'usage des claies étant de recevoir les parties d'or ou d'argent qui tombent, moins leurs bords ont de surface en bois, moins les piés emportent d'ordures, & font de déchet. Voyez les vignettes des Planches d'Orfévrerie.

CLAIN (Page 3:498)

CLAIN, s. m. (Jurisprud.) que l'on dit aussi clame ou clameur, a différentes significations.

Quelquefois clain est pris pour ajournement ou demande, comme dans la coûtume d'Anjou, art. 69. 70. Maine, art. 80. Bourbonnois, art. 159.

Clain en d'autres endroits est pris pour l'amende dûe par celui qui succombe. Voyez l'ancienne coûtume de Bourges, tit. ij. art. 21. & 22. C'est aussi dans certaines coûtumes l'amende dûe pour les bêtes prises en délit. Nivernois, tit. xv. art. 13.

Clain & arrêt est la saisie. Voyez la somme rurale.

Clain de cerquemanage est la demande formée pour l'infraction des bornes & limites.

Clain de dégagement est la saisie & arrêt que les domestiques & ouvriers font pour leurs gages & salaires sur les meubles du débiteur, que la justice fait enlever, pour le prix en provenant être employé au payement des créanciers. Coût. de Cambrai, tit. xxv. art. 4,5,& 6. & Pinault des journaux, sur ces articles.

Clain de rétablissement est l'action en réintégrande.

Clain de simple saisine est l'action en complainte. (A)

CLAIN (Page 3:498)

CLAIN, (Géog. mod.) petite riviere de France en Poitou, qui se jette dans la Vienne.

CLAION (Page 3:498)

CLAION, s. m. (Vannerie.) est un petit tissu de gros bâtons & de menus bâtons d'osier, qui se fait comme la claie. Voyez Claie.

Il est à l'usage des Pâtissiers; ils s'en servent pour transporter leurs ouvrages. Voyez la Planche du Pâtissier.

Claion, (Page 3:498)

Claion, (Confiseur.) Les Consiseurs appellent ainsi un rond de fil d'archal en treillis, assez serré, sur lequel ils posent particulierement ce qu'on tire au sec, en travaillant le sucre pour le glacer. Voyez Planche du Confiseur, fig. 10.

Claionnage, (Page 3:498)

Claionnage, s. m. (Maçonnerie & Jardinage.) est un assemblage de fascines, de fagots, de branches de saules arrangées entre deux pilles de pieux, ou formant des lits de six piés de large entremêlés de lits de terre.

C'est un travail très - nécessaire dans les terres humides ou trop mouvantes, pour affermir les talus de gazon, qui sans cette précaution s'ébouleroient par le pié. Quand ce sont des talus un peu roides, après avoir mis de la terre un pié de haut, en commençant par le bas, il faut mettre un lit de fascines ou de claionnages de six piés de large, rangés l'un contre l'autre, & faire ensorte que le gros bout & la racine regarde la face du talus, & vienne aboutir à un pié près du revêtissement. On mettra ensuite un lit [p. 499] de terre par - dessus, & on continuera de même jusqu'en - haut. On assied le gazon dessus ce claionnage, en le couvrant auparavant d'un demi - pié de terre. Voyez Gazon. (K)

CLAIR (Page 3:499)

* CLAIR, (Physiq.) adjectis relatif à la quantité des rayons de lumiere qu'un corps réfléchit vers nos yeux, & quelquefois à la quantité de parties solides qu'il contient.

Ainsi on dit des couleurs claires, une eau claire, un verre clair, une étoffe claire. Une étoffe est d'autant plus claire qu'elle contient moins de parties solides, & qu'elle est percée d'un plus grand nombre de jours. Un verre, une eau sont d'autant plus clairs, qu'ils permettent un passage plus libre aux rayons de la lumiere, & que par conséquent ils en renvoyent moins à nos yeux. Une couleur est d'autant plus claire, que sa teinte est plus foible, plus voisine du blanc, & que par conséquent la quantité de ayons réfléchis est plus grande. V. Blancheur.

Clair, Bay - clair, (Page 3:499)

Clair, Bay - clair, (Maréchallerie & Manége.) nuance de poil bay. Voyez Bay.

Clair, (Page 3:499)

Clair, en Peinture, se dit des parties les plus éclairées d'un tableau; elles s'appellent le clair, ou pour parler plus pittoresquement, les parties lumineuses on éclairées. (R)

Clair obscur, (Page 3:499)

Clair obscur, s. m. (Peinture.) Rien ne peut donner une idée plus nette du clair obscur, que ce qu'en dit M. de Piles.

En Peinture, la connoissance de la lumiere, par rapport à la distribution qu'on en doit faire sur les objets, est une des plus importantes parties & des plus essentielles à cet art. Elle contient deux choses, l'incidence des lumieres & des ombres particulieres, & l'intelligence des lumieres en général, que l'on appelle ordinairement le clair obscur.

Par l'incidence de la lumiere, il faut entendre la connoissance de l'ombre que doit faire & porter un corps situé sur un tel plan, & exposé à une lumiere donnée; connoissance qui s'acquiert par celle de la perspective, dont les démonstrations nécessitent le peintre à lui obéir. Par l'incidence des lumieres, l'on entend done les lumieres & les ombes qui appartiennent aux objets particuliers; & par le mot de clair obscur, l'art de distribuer avantageusement les lumieres & les ombres qui doivent se trouver dans un tableau, tant pour le repos & la satisfaction des yeux, que pour l'effet du tout ensemble.

L'incidence des lumieres, ainsi qu'on l'a dit, force le peintre à suivre les lois de la perspective, au lieu que le clair obscur dépend absolument de l'imagination du peintre; car celui qui choisit les objets est maître de les disposer de maniere à recevoir les lumieres & les ombres telles qu'il les desire dans son tableau, & d'y introduire les accidens & les couleurs dont il pourra tirer de l'avantage. Enfin comme les lumieres & les ombres particulieres sont comprises dans les lumieres & les ombres générales, il faut regarder le clair obscur comme un tout, & l'incidence de la lumiere comme une partie que le clair obscur suppose.

On désigne par le mot clair, non - seulement ce qui est exposé sous une lumiere directe, mais aussi toutes les couleurs qui sont lumineuses de leur nature; & par le mot obscur, non - seulement il faut entendre toutes les ombres causées directement par l'incidence & par la privation de la lumiere, mais encore toutes les couleurs qui sont naturellement brunes; ensorte quesous l'exposition de la lu miere même elles conservent l'obscurité, & soient capables de grouper avec les ombres des autres objets. Tels sont, par exemple, un velours chargé, une étosse brune, un cheval noir, des armures polies, & d'autres choses semblables, qui conservent leur obscurité naturelle ou apparente à quelque lumiere qu'on les expose.

Il faut encore observer que le clair obscur qui renferme & suppose l'incidence de la lumiere & de l'ombre, comme le tout renferme sa partie, regarde cette même partie d'une maniere qui lui est particuliere, en ce que le clair obscur ajoûte à la précision de cette partie, l'art de rendre les objets plus de relief, plus vrais, & plus sensibles. Mais quoique le clair obscur comprenne la science de distribuer toutes les lumieres & toutes les ombres, il s'entend plus particulierement des grandes lumieres & des grandes ombres, ramassées avec une industrie qui en cache l'artifice. Trois moyens conduisent à la pratique du clair obscur.

I. moyen. La distribution des objets.

II. moyen. Le corps des couleurs.

III. moyen. Les accidens.

Premierement la distribution des objets. La distribution des objets forme des masses de clair - obscur, lorsque par une industrieuse oeconomie on les dispose de maniere que ce qu'ils ont de lumineux se trouve joint ensemble d'un côté, & que ce qu'ils ont d'obscur se trouve lié ensemble d'un autre côté, & que cet amas de lumieres & d'ombres empêche la dissipation de notre vûe; c'est ce que le Titien appelloit la grappe de raisin, parce que les grains de raisin séparés les uns des autres auroient chacun sa lumiere & son ombre également, & partageant ainsi la vûe en plusieurs rayons, lui causeroient de la confusion: au lieu qu'étant tous rassemblés en une grappe, & ne faisant par ce moyen qu'une masse de clair & qu'une masse d'ombre, les yeux les embrassent comme un seul objet. Ce que je dis ici de la grappe de raisin ne doit pas être pris grossierement à la lettre, ni selon l'arrangement ni selon la forme; c'est une comparaison sensible, qui ne signifie autre chose que la jonction des clairs & la jonction des ombres.

En second lieu, le corps des couleurs. La distribution des couleurs contribue aux masses des clairs & aux masses d'ombres, sans que la lumiere directe y fasse autre chose que de rendre les objets visibles: cela dépend de la supposition que fait le peintre, qui est libre d'introduire une figure habillée de brun, qui demeurera obscure malgre la lumiere dont elle peut être frappée, & qui fera d'autant plus son effet, qu'elle en cachera l'artifice. Ce que je dis d'une couleur peut s'entendre de toutes les autres couleurs, selon le degré de leur ton, & le besoin qu'en aura le peintre.

Le troisieme moyen de produire l'esset du clairobscur naît des accidens. Leur distribution peut servir à l'effet du clair - obscur, ou dans la lumiere ou dans les ombres. Il y a des lumieres & des ombres accidentelles: la lumiere accidentelle est celle qui est accessoire au tableau, comme la lumiere de quelque fenêtre, ou d'un flambeau, ou de quelqu'autre cause lumineuse, laquelle est pourtant inférieure à la lumiere primitive: les ombres accidentelles sont, par exemple, celles des nuées dans un paysage, ou de quelqu'autre cause que l'on suppose hors du tableau, & qui peut produire des ombres avantageuses; mais en supposant hors du tableau la cause de ces ombres volantes, pour ainsi parler, il faut prendre garde que cette cause supposée soit vraissemblable, & non pas impossible. Voy. le cours de Peint. de M. de Piles.

On appelle un dessein de clair - obscur, un dessein qui est lavé d'une seule couleur, ou dont les ombres sont d'une couleur brune, & les lumieres rehaussées de blanc. On nomme encore ainsi les tableaux qui ne sont que de deux couleurs, comme les fresques de Polydore qui sont à Rome.

Les planches gravées à la maniere noire portent encore le nom générique de clair - obscur. (R)

CLAIRAN (Page 3:499)

CLAIRAN, s. m. (Maréch.) espece de sonnette

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