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Le charnere, en Serrurerie, ne se fait pas ainsi qu'en Bijouterie; il est forgé avec la piece; on le tient ouvert par le >oyen d'ume verge de fer, fur laquelle on recourbe la partie de la piece qui doit le former; & l'on soude l'excédent de cette partie sur le corps de la piece. Mais cette maniere n'est pas la seule.
CHARNU (Page 3:214)
CHARNU, adj. se dit du jarret du cheval. Voyez
CHAROLLES (Page 3:214)
CHAROLLES, (Géog.) petite ville de France en Bourgogne, capitale du Charolois, sur la Réconce. Long. 21. 42. lat. 46. 25.
CHAROLOIS (Page 3:214)
CHAROLOIS, (
CHARON (Page 3:214)
* CHARON, s. m. (Myth.) ce terme vient, à ce
qu'on prétend, par antiphrase de
CHAROPS (Page 3:214)
* CHAROPS, adj. m. (Mythologis) surnom sous lequel Hercule avoit une statue & étoit adoré en Béotie, près de l'endroit où ce héros avoit vaincu Cerbere.
CHAROST (Page 3:214)
CHAROST, (Géog.) petite ville de France en Berry, avec titre de duché - paírie. Long. 19. 45. lat. 46.56.
CHAROTTE (Page 3:214)
CHAROTTE, s. f. (Chasse) espece de panier en façon de hotte dont on le sert pour porter les instrumens servans à la chasse aux pluviers, & rapporter ces oisem> quand on en prend.
CHAROUX (Page 3:214)
CHAROUX, (Géog.) petite ville de France dans le Bourbonnois sur la riviere de Sioulle, Long. 20. 45. lat. 46. 10. Il y a une autre ville de même nom en France, dans le Poitou, près de la Charente.
CHARPENTE ou CHARPENTERIE (Page 3:214)
CHARPENTE ou CHARPENTERIE, s. f. (Art mécan.) on appelle ainsi l'art d'assembler différentes
De toutes les différentes constructions des édifices, celles de charpente sont les plus anciennes, puisque l'origine en remonte jusqu'à celle du monde; les premiers hommes ignorant les thrésors que la terre renfermoit dans son sein, & ne connoissant que ses productions extérieures, couperent des bois dans les forêts pour bàtir leurs premieres cabanes; enfuite ils en érigerent des bâtimens plus considérables. L'architecture doit encore aujourd'hui à la charpenterie dans la maniere de fuseler les colonnes, une des plus belles parties de l'ordonnance des ordres, s'il est vrai qu'elle soit imitée de la diminution des arbres. La cité de cette capitale montre cncore, dans ce siecle, des restes de l'habitude ancienne d'employer le bois de préférence à la pierre; & l'on peut ajoûter en faveur de cet art, l'usage où l'on est de bâtir ainsi dans les pays du Nord, &c.
L'application de la charpente dans l'art de bâtir, est infiniment utile, principalement en France où l'on n'est presque point en usage de vouter les pieces des appartemens, à la place desquels on construit des planchers de charpente. L'on en fait aussi les combles de nos bâtimens, sans en excepter ceux de nos édifices sacrés & de nos monumens publics; quelquefois même on fait des pans de bois, ou murs de face de charpenterie, dans l'intention de ménager le terrein assez borné des maisons élevées dans les capitales ou principales villes de nos provinces: on en pratique les escaliers de dégagement dans nos grands édifices, & nos principaux dans nos bâtimens à loyer. C'est enfin par son secours que l'on construit des machines capables d'élever les plus grands fardeaux, que l'on éleve des ponts, des digues, des jettées, &c.
Ses défauts consistent dans la nécessité où on se
trouve d'éviter ce genre de construction, dans les
édifices de quelque importance, à cause des incendies
auxquels cette matiere est sujette; & si quelque
raison d'économie porte à préfé>er le bois à la pierre,
ce ne doit être que dans des parties de bâtiment
dont l'usage particulier paroît exemt des accidens
du feu; car dans toute autre circonstance on devroit
essentiellement éviter cet inconvénient dansles
édifices érigés dans les villes, bourgs & bourgades.
Au reste il faut convenir que l'art de la Charpenterie
a fait de très - grands progrès en France, depuis que
la plûpart des entrepreneurs & les ouvriers ont sù
s'instruire de la partie des Machématiques qui leur
étoit nécessaìre; néanmoins il seroit à desirer que quelques - uns de ces habiles maîtres écrivissent sur cette
matiere d'une maniere satisfaisante. Mathurin Jousse,
Lemues, Tiercelet, Daviller & Blanchard sont les seuls
jusqu'à présent qui en ayent dit quelque chose relativement
à la pratique. Mais il reste beaucoup à
desirer sur l'oeconomie dans cet art ou fur la méthode
d'éviter cette énorme complication de pieces dans
les assemblages qui ôtent aux bois une partie déleur
force p>r la charge mutuelle qu'on leur impose; sur
la maniere d'assembler, de couper le bois, de le placer;
sur la connoissance de la natmre des bois, de leur
durée, de leurs autres qu>lités physiques, &c. Il
seroit à souhaiter que l'expérience, la Méchanique
& la Physique se róunissent pour s'occuper ensemble
de cette matiere importante. Nous avons déja dans
les mémoires de M. de Buffon dont nous avons donné
des extraits à l'article Bors, d'excellens matériaux.
Voyez l'article
Charpente, (Page 3:214)
Il faut que le bois de charpente soit coupé long - tems
avant que d'être employé. S'il est verd, il sera sujet
à se gerser & à se fendre. Voyez l'article
CHARPENTIER (Page 3:215)
CHARPENTIER, terme de Tabletier Cornelier,
voyez
CHARPENTIER (Page 3:215)
* CHARPENTIER, s.m. ouvrier qui a le droit par
lui - même de faire ou de faire exécuter tous les ouvrages
en gros bois qui entrent dans la construction
des édifices, les machines, telles que les grues & autres,
&c. en qualité de membre de la communauté
des Charpentiers. Il y a deux sortes de maîtres; les jurés
du Roi, & les maîtres simples: les uns ne sont distingués
des autres, qu'en ce que les premiers ont cinq
ans de réception. L'ancien de ceux - ci est doyen de
la communauté; & c'est toûjours un d'eux qui est
syndic. Ils sont aussi chargés, exclusivement aux autres,
de la visite des bois travaillés ou non travaillés,
& de leurs toises. Les quatre jurés sont pris de
leur nombre; deux entrent en charge, & deux en
sortent tous les ans. Leurs réglemens ne sont pas à
beaucoup - près aussi étendus qu'on s'y attendroit,
l'art de la Charpenterie n'étant pas apparemment porté
aussi loin qu'il seroit a souhaiter qu'il le fût. Les
expériences sur lesquelles les statuts concernant un
art sont toùjours formés, ayant manqué ici; les
statuts se sont réduits à de petites observations relatives
aux intérêts de la communauté, entre lesquelles
on en trouve à peine une qui ait du rapport
au bien public. On distinguoit autrefois les Charpentiers des Menuisiers par les noms de Charpentiers à la
grande coignée, qu'on donnoit aux premiers; & de
Charpentiers à la petite coignée, qu'on donnoit aux
seconds. Voyez
Charpentier, (Page 3:215)
Il y a dans les ports du Roi des maîtres Charpentiers, des contre - maîtres & des Charpentiers entretenus.
Les fonctions de chacun d'eux sont réglées par l'ordonnance
de Louis XIV. pour les armées navales &
arsenaux de marine, du 15 Avril 1689, liv. XII.
tit. jx.
Ils distribueront les Charpentiers & autres ouvriers
au travail, & où ils les jugeront les plus
propres; & soit qu'ils travaillent à la journée du
Roj, ou pour l'entrepreneur, ils les choisiront de
Ils ménageront avec soin & oeconomie tous les
bois, en faisant servir utilement ceux qui auront
été apportés dans l'arsenal, & faisant employer
les premiers reçûs & ceux qui seront le moins >n
état de se conserver; ils auront soin que les chevilles
& les clous soient de grosseur convenable,
& qu'il n'en soit pas employ é inutilement.
Un de ces maîtres assistera toûjours à la visite
en recette des bois, pour donner son avis sur la
bonne ou mauvaise qualité, & pour voir si les pieces
seront des échantillons ordonnés & propres
pour les constructions & radoubs; tiendra la main
qu'elles soient rangées avec ordre; que les especes
en soient séparées; que les Charpentiers ne rompent
point l'ordre établi, & ne prennent aucune piece
qu'il n'en soit averti, afin d'empêcher qu'ils n'en
fassent un mauvais usage.
Le maître préposé aux radoubs, assistera aux
visites & devis des vaisseaux à radouber, & aura
pour l'exécution la même application & fonction
que les maîtres préposés aux constructions, n'épargnant
rien pour le rétablissement de ce qui se trouvera
gâté; ayant soin que les liaisons soient bien
faites, que rien ne soit rompu mal - à - propos, &
qu'on ne s'engage pas à des dépenses superflues.
Il aura une très - grande application dans les carenes
que les vaisseaux soient bien calfatés, faisant
parcourir les coutures & changer les étoupes,
les chevilles & les clous, lorsqu'il sera jugé nécessaire: les radoubs & carennes étant finis, il signera
le procès - verbal qui en sera fait.
Pour recevoir un maître Charpentier, il faut qu'il
ait travaillé dans les ports, & qu'il fasse chef d'oeuvre. Il consiste d'ordinaire à dresser une planche
de 25 piods de long, sans la présenter; & la
poser & la coudre; à calfater une couture neu>e,
& à faire un gouvernail dont la ferrure soit de
cinq gonds & rotes, ou un cabestan à cinq trous ».
Charpentier, (Page 3:215)
La plante porte des fleurs en gueule d'une extrème petitesse & d'une couleur de gris de lin pâle, auxquelles succede la semence.
L'herbe à charpentier est vulnéraire, son suc employé
seul guérit les blessures très - promptement;
les feuilles séchées & prises en infusion comme du
thé, sont souveraines pour les maladies de la poitrine: on fait un grand usage de cette herbe aux Isles
Françoises. Article communiqué par M. de
CHARPIE ou CHARPI (Page 3:215)
CHARPIE ou CHARPI, s.f. (Chirur.) amas de plusieurs filamens que l'on a tirés de quelques morceaux de linge à demi - usé, qui ne doit être ni gros ni fin.
La charpie se nomme brute, lorsqu'on l'employe
sans forme. On préfére avec raison la charpie brute
pour les premiers pansemens, à la suite des opérations,
telles que l'amputation d'un bras, d'une mammelle,
&c. les opérations de fistule à l'anus, ouverture
de tumeurs, &c. parce qn'elle se moule mieux
aux différentes inégalités des playes, que si on lui
eût donné quelque arrangement qui en formât des
plumaceaux, des bourdonnets, des tentes, &c.
Voyez
CHARPY (Page 3:215)
CHARPY, emplâtre de (Pharmacie) on trouve dans
presque toutes les Pharmacopées un emplâtre agglu<pb->
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