ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS
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Vauvenargues qui a pour titre, Introduction à la connoissance
de l'Esprit humain. Paris 1746, avec approbation
& privilége du Roi. Le passage dont il s'agit
se trouve mot pour mot dans ce livre à la page 60;
le journaliste de Trévoux qui a rendu un compte
très - détaillé du livre de M. de Vauvenargues en Janvier 1747, dit que l'auteur honore par - tout la Religion & le vertu; ce mot par - tout suppose qu'il a lù
attentivement l'ouvrage. Ce même passage lui a pa<->
>u scandaleux dans l'Encyclopédie en Février 1752.
C'est bien ici qu'il étoit nécessaire que l'auteur de
l'article Amour indiquât les sources où il avoit
puisé.
Article Annuité, après le mot parvenir, p. 486.
col. 1. lig. 7. ajoûtez: Quand je dis qu'il n'y a point
de méthode directe pour résoudre ce probléme, je
parle seulement en général de tous ceux où l'inconnue
se trouve en exposant, & où l'équation a plusieurs
termes: mais il y a des cas particuliers où on
peut en venir à bout par les logarithmes. Par exemple,
dans ce cas on écrira ainsi l'équation [omission: formula; to see, consult fac-similé version];
d'où l'on tire log.
[omission: formula; to see, consult fac-similé version];
on aura donc log. n & par conséquent n, des qu'on
connoîtra a, b, 1/m.
Article
Armée royale,
pag. 694. 2. col. lig. 27.
au lieu de ordinairement, lisez quelquefois.
A la fin de l'article Arundel, ajoûtez: Thomas
Arundel maréchal d'Angleterre, a fait apporter du
Levant les marbres qu'on appelle d'Arundel, & qui
sont connus de tous les savans. Ils contiennent les
principales époques de l'histoire des Athéniens.
A la fin de l'article Autorité, ajoûtez: L'ouvrage Anglois d'où on a prétendu que cet article
avoit été tiré, n'a jamais été ni lu, ni vû, ni connu
par l'auteur. Au reste il est bon d'expliquer notre
pensée. Nous n'avons jamais prétendu que l'autorité
des princes légitimes ne vînt point de Dieu, nous
avons seulement voulu la distinguer de celle des
usurpateurs qui enlevent la couronne aux princes
légitimes, à qui les peuples sont toûjours obligés
d'obéir, même dans leur disgrace, parce que l'autorité
des princes légitimes vient de Dieu, & que
celle des usurpateurs est un mal qu'il permet. Le signe
que l'autorité vient de Dieu est le consentement
des peuples, c'est ce consentement irrévocable
qui a assûré la couronne à Hugues Capet & à sa
postérité. En un mot, nous n'avons prétendu dans
notre article Autorité que commenter & développer
ce passage, tiré d'un ouvrage imprimé par
ordre de Louis XIV. & qui a pour titre, Traité des
droits de la Reine sur différens états de la monarchie
d'Espagne, part. I. p. 169. édit. de 1667 in - 12.
« Que
la loi fondamentale de l'état forme une liaison ré<cb->
ciproque & éternelle entre le prince & ses descendans,
d'une part, & les sujets & leurs descendans,
de l'autre, par une espece de contrat qui destine
le souverain à regner & les peuples à obéir . . .
Engagement solennel dans lequel ils se sont donnés
les uns aux autres pour s'entr'aider mutuellement ».
A l'article
Baguette de tambour,
p. 14. col.
lig. 4. au lieu de leger, lisez pesant.
A l'article
Bassins à plomb,
p. 124. col. 1. lig.
24. lisez & l'on assûrera dessus ces murs les tables de
plomb.
A l'article Batterie, pag. 149. 2 col. lig. 10. au
lieu de pouces, lisez piés.
BERME ou RELAIS
(Page 3:xvj)
BERME ou RELAIS, (Hydraulique.) est une retraite
de quatre à cinq piés qu'on laisse en - dehors
entre le pié d'une jettée ou d'un rempart, & l'escarpe
du fossé pour recevoir la terre qui s'éboule.
Elle ne se pratique ordinairement que dans les ouvrages
de terre. (K)
BUSES
(Page 3:xvj)
BUSES, (Hydrauliq.) dans une digue sont composées
de gros arbres de dix - huit pouces de diametre,
coupés par tronçons, sciés sur leur largeur,
pour les creuser de cinq pouces de profondeur &
de dix de largeur. On rejoint ces tronçons par entailles
bien calsatées & goudronnées avec des chevilles
de bois; ce qui forme un corps ou conduite
pour communiquer l'eau d'un réservoir supérieur
dans une écluse, ou pour la jetter quand elle est superflue.
(K)
A l'article Calcination, p. 543. col. 1. lig. 4.
au lieu de blanchit: on purifie, lisez blanchit ou purific.
Même article, p. 544. 2 col. lig. 24. effacez de.
Même article, lig. 40. les, lisez ces.
A l'article Calendrier, p. 553. 2. col. lig. 17.
au lieu de d'automne, lisez de printems.
A l'article Cartésianisme, p. 725. col. 2. lig.
48. au lieu de admis, lisez rejetté.
A l'article
Cas irréductible,
lisez 27 par - tout
oú l'lmprimeur a mit 2y.
A l'article Cazimi, p. 795. col. 1. lig. dern. au
lieu de 32, lisez 16.
Nous avons averti que le Dictionnaire de Trévoux est en grande partie copié du Furetiere de
Basnage. Ainsi quand nous citerons dans la suite le
Dictionnaire de Trévoux, c'est seulement parce que
le nom de celui - ci est plus connu, & sans prétendre
faire tort à l'autre qui a été son modele. Plusieurs
des articles de l'Encyclopédie qu'on a prétendu être
imités ou copiés du Trévoux, sont eux - mêmes imites
ou copiés de Basnage. De ce dernier nombre sont
entr'autres Armoiries, Abysme (Blason), Avocat
(en partie), Amiral, &c. qu'on a particulierement
relevés. Peras imposuit Jupiter nobis duas, &c.
[omission: image; to see, consult fac-similé version]
[p. NA5]
[omission: image; to see, consult fac-similé version]
ENCYCLOPÉDIE,
DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES,
DES ARTS ET DES MÉTIERS.
CHA
CHA
(Page 3:NA5)
* CHA, subst. m. (Manus. en soie.)
espece de taffetas tres - leger &
très - moelleux, dont les Chinois
s'habillent en été. Il y en a d'uni;
il y en a à fleurs. S'il est vrai que
les fleurs de ces derniers soient
à jour & vuidées comme nos
dentelles d'Angleterre, ensorte
qu'on ne discerne pas le corps de l'étoffe, ainsi qu'on
le lit dans le Dictionnaire du commerce, il faut, ou
que ces fleurs s'exécutent comme notre marli, si elles
se sont sur le métier (voyez Marli espece de gaze); ou
qu'elles se brodent apres coup: c'est ce qu'il seroit
facile de reconnoître à l'inspection de l'étoffe. Au
reste, cette étoffe étant beaucoup moins serrée que
nos taffetas, il est facile de concevoir comment on
peut y pratiquet differens points à l aiguille, la travailler
précisément comme nous travaillons la mousseline,
& à l'aide des fils comptés, pris & laissés, y
exécuter toutes sortes de desseins; avec cette seule
différence, que si le cha n'est pas assez clair pour
qu'on puisse appercevoir un patron au - travers &
bâti dessous, il faudra ou tracer le dessein sur l'étoffe
même, ou que l'ouvrier sache dessiner. Voilà
une sorte d'ouvrage qu'il me semble que nous pourrions
faire aussi bien que les Chinois; je veux dire
une broderie à jour sur un taffetas très - léger, telle
qu'elle se fait sur la mousseline & sur d'autres toiles
plus fortes. Voyez
Taffftas, Broderie, Mousseline, Points,
&c.
CHAALONS ou CHASLONS
(Page 3:NA5)
CHAALONS ou CHASLONS sur Marne, (Géog.
mod.) grande ville de France, en Champagne, sur
les rivieres de Marne, de Mau & de Nau. Long. 22d
2'12". lat. 48d 57'12".
CHABAR
(Page 3:NA5)
* CHABAR, (Mythol.) nom d'une fausse divinité
que les Arabes adorerent jusqu'au tems de Mahomet. On dit que les Musulmans renoncent à son culte
par une formule particuliere. Le pere Kircher, qui
rapporte la formule d'abjuration, conjecture que
c'est la Lune qu'on adoroit sous le nom de chabar,
& que la Lune étoit prise pour Venus, parce qu'elles
ont à - peu - près les mêmes influences: le sens de cette
conjecture n'est pas d'une clarte bien satisfaisante.
CHABBAN ou CHAHBAN ou CHAVAN;
(Page 3:NA5)
CHABBAN ou CHAHBAN ou CHAVAN; (Hist.
anc. & mod.) c'étoit chez les anciens Arabes le nom
du troisieme mois de leur année, celui qui répondoit
à notre mois de Mai; le même terme est encore
d'usage parmi les Orientaux mahométans. La lune
de chabban est une des trois pendant lesquelles les
mosquées sont ouvertes pour le temgid ou la priere
de minuit. Voyez Temgid.
CHABEUIL
(Page 3:NA5)
CHABEUIL, (Géog. mod.) il y a deux petites
villes de ce nom en France, en Dauphiné dans le
Valentinois.
CHABLAGE
(Page 3:NA5)
CHABLAGE, s. m. terme de Riviere qui signifie
tout à la fois l'office & fonction de chableur, & la
manoeuvre qu'il fait pour faciliter aux gros bateaux
le passage sous les ponts par les pertuis & autres
endroits difficiles, en tirant ces bateaux par le
moyen d'un gros chable ou cable que le chableur y
attache. Il est parlé du chablage dans les anciennes
ordonnances de la Ville & dans celle de 1672. Voy.
ci - après l'article Chableur. (A)
CHABLAIS
(Page 3:NA5)
CHABLAIS (le), Géog. mod. province du duché
de Savoie avec titre de duché, borné par le lac de
Genève, par le Vallais, par le Faussigni & la république
de Genève; la capitale est Thonon.
CHABLE
(Page 3:NA5)
* CHABLE, s. m. (Art méchaniq.) grosse corde
qui se passe sur une poulie placée au sommet des
machines dont se servent les charpentiers pour lever
leurs bois, & les architectes pour enlever leurs
pierres & les mettre en place: ces machines sont la
chevre, la grue, l'engin, &c, Voyez
Cable, Chevre, Engin, Grue,
&c.
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