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Quoique nous ayons dit que la chaise de poste étoit une voiture legere, c'est relativement aux autres voitures; car, en elle - même, elle ne peut être que très - pesante, sur - tout si on la compare avec la vîtesse qu'on se propose, quand on voyage en poste. Ce qui la rend sur - tout pesante, ce sont ces énormes ressorts appliqués tant au - derriere de la chaise qu'au - devant. Cette ferrure est très - lourde. Pour avoir de l'élasticité, & par conséquent de la commodité dans la voiture, qu'on est parvenu à rendre très - douce, malgré les cahos & la célérité de la marche, il a fallu multiplier les feuillets aux ressorts: mais on n'a pû multiplier ces parties en fer, sans augmenter le poids; ensorte qu'on a nécessairement perdu du côté de la legereté, ce qu'on s'est procuré du côté de la commodité.
Il s'est apparemment trouvé un ouvrier qui a senti
cette espece de compensation; & qui, songeant à
conserver un des avantages sans renoncer à l'autre,
a imaginé les ressorts appellés à la Dalaine. Que les
ressorts à la Dalaine soient plus légers que les ressorts
en écrevisse, c'est, je crois, un point qu'on ne
peut guere contester, n'étant à - peu - près que la moitié
des autres; quant à leur élasticité, il n'est pas de
la même évidence qu'ils en ayent autant que les
ressorts en écrevisse, & que par conséquent ils soient
aussi doux. Ces ressorts sont à - peu - près en S renversée,
comme on voit,
Il y a quelque différence dans la construction des chaises à la Dalaine, introduite par l'application différente des ressorts: la partie inférieure du derriere de la chaise s'arrondit, afin que les soupentes qui pattent de - là, ne portent pas sur l'essieu, avant que de se rendre à l'extrémité des ressorts. Il y a à - peu - près à la hauteur de l'essieu, au - derriere arrondi de la chaise à la Dalaine deux menottes, une de chaque côté de la chaise, dans lesquelles passent les soupentes qui vont se rendre à l'extrémité supérieure des ressorts. Ces chaises sont arrondies, disent les ouvriers, en cul de singe. Les ressorts de devant de la chaise à la Dalaine ne different pas des ressorts de devant de la chaise ordinaire.
D'où il s'ensuit, qu'en supposant que la chaise à la Dalaine soit moins pesante que la chaise en écrevisse, & même qu'elle soit aussi douce; peut - être pourroit - on encore ajoûter à la perfection de cette voiture, en en bannissant tout ressort, & en substituant les cordes des anciens faites avec des ligamens d'animaux vigoureux, à toute cette ferrure. On a fait tout récemment des essais de ces cordes que les anciens employoient à leur catapulte, à leurs balistes, & qui y produisoient par leur grand ressort & par leur force des effets si surprenans. C'est à M. le Comte
Chaise, (Page 3:18)
CHAISE - DIEU (Page 3:18)
CHAISE - DIEU, (
CHAKTOWS (Page 3:18)
CHAKTOWS, (
CHALABRE (Page 3:18)
CHALABRE, (Géog. mod.) petite ville de France au pays de Foix, sur la riviere de Lers.
CHALANÇON (Page 3:18)
CHALANÇON, (Géog. mod.) petite ville de France au bas Languedoc, près de Viviers.
CHALAND (Page 3:18)
* CHALAND, s. m. (Comm.) celui qui se sert d'habitude dans une boutique; ou plus généralement un acheteur. On a fait de - là l'adjectit achalandé. Le marchand a ses chalands; l'ouvrier a ses pratiques. On a fait aussi de chaland, chalandise, qui n'est plus guere d'usage; il se prenoit pour un concours de chalands dans la même boutique, ou pour l'habitude de se servir chez un même marchand.
Chaland, (Page 3:18)
CHALANT (Page 3:18)
CHALANT, (Géog. mod.) ville & comté d'Italie en Piémont, entre Aoste & Bardo.
CHALAOUR (Page 3:18)
CHALAOUR, (Géog.) ville d'Asie dans l'Indostan, sur la route de Surate à Agra.
CHALASTIQUE (Page 3:18)
CHALASTIQUE, adj. (Medecine.) épithete par laquelle on désigne les médicamens qui ont la vertu de ramollir & de relâcher les parties, lorsqu'elles sont devenues douloureuses par leur tension ou leur enflure extraordinaire.
Ce mot vient du grec
CHALAXIA, ou CHALAZIAS (Page 3:18)
CHALAXIA, ou CHALAZIAS, (Hist. nat. Litolog.) c'est le nom que Pline donne à une pierre qu'il dit avoir la couleur & la forme de la grêle & la dureté du diamant: on croyoit anciennement que quand on la mettoit dans le feu, elle y conservoit sa fraîcheur naturelle. On l'appelloit aussi gelosia. Voyez Pline, Hist. nat. lib. XXXVII. cap. j. Wallerius ne regarde cette pierre que comme un caillou blanc, & demi - transparent. ( - )
CHALAZIA (Page 3:18)
CHALAZIA, s. f. (Chivurgie.) est une petite tumeur dans les paupieres, qui ressemble à un petit grain de grêle. On l'appelle en latin grando, & grêle en françois. Cette tumeur est ronde, mobile, dure, blanche, & en quelque façon transparente.
On a proposé des remedes pour fondre & amollir la grêle; mais ils sont inutiles: on a recours à l'opération, qui consiste à faire une ouverture sur la tumeur avec la pointe d'une lancette, & à faire sortir le grain avec une petite curette faite comme un cure - oreille: on met dans l'ouverture un peu de [p. 19]
CHALAZZOPHYLACES (Page 3:19)
CHALAZZOPHYLACES, voyez
CHALCANTHAM (Page 3:19)
CHALCANTHAM, (Hist. nat. Minéralog.) c'est
le nom que les anciens auteurs donnoient au vitriol,
soit parce que tout vitriol contient du cuivre qui se
nomme en grec
CHALCÉDOINE (Page 3:19)
CHALCÉDOINE, voyez
Chalcédoine, (Page 3:19)
CHALCÉES, ou CHALCIES (Page 3:19)
* CHALCÉES, ou CHALCIES, s. f. pl. (Myth.)
fêtes que les habitans de la ville d'Athenes, mais
sur - tout les ouvriers en métaux, célébroient en
l'honneur de Vulcain, & en mémoire de ce que l'art
de mettre le cuivre en oeuvre avoit été inventé
dans leur contrée, à ce qu'ils prétendoient. Quelques auteurs disent qu'on les appelloit aussi athénées.
Voyez
CHALCIÆCIES (Page 3:19)
* CHALCIÆCIES, s. f. pl. (Myth.) fêtes instituées
à Lacédémone en l'honneur de Minerve chalci>cos. Nous ne savons d'autres particularités de ces
fêtes, sinon qu'elles étoient célébrées particulierement
par la jeunesse, qui sacrifioit à la déesse en habit
de combat. Voyez
CHALCIÆCOS (Page 3:19)
* CHALCIÆCOS, adj. (Myth.) surnom que Minerve avoit à Lacédémone, soit parce que son temple,
ou plus vraissemblablement sa statue y étoit
d'airain, soit parce que ces vilains habitans de Chalcis dans l'Eubée, qui donnerent lieu à l'expression
CHALCIDIQUE (Page 3:19)
* CHALCIDIQUE, adj. f. (Myth.) surnom que l'on donnoit à Rome à la déesse Minerve, à qui
Chalcidique, (Page 3:19)
Chalcidique, (Page 3:19)
CHALCIS (Page 3:19)
* CHALCIS, (Géog. anc. & mod.) Il y a dans la géographie ancienne une multitude de lieux de ce nom. Voici les principaux. Il y avoit en Eubée une Chalcis, qu'on appelle aujourd'hui Négrepont; une autre en Macédoine, qui donnoit son nom à la Chalcidique; une montagne Chalcis, dans l'Ætolie, le long de la rive orientale de l'Erenus; sur cette montagne une ville Chalcis; dans la Syrie une ancienne ville appellée Chalcis ad Belum; un royaume de Chalcis ou Chalcide, au pié du mont Liban, du côté de la Syrie; un desert de Chalcis ou Chalcide, entre la Mésopotamie, la Palestine, & la Phénicie; d'autres villes du même nom, dans l'Arabie heureuse & dans la Scythie; une île Chalcis sur la côte de l'Æ<-> tolie, & l'une des Echinades; dans la Grece, en Béotie, une ville Chalcis.
CHALCITIS (Page 3:19)
CHALCITIS, (Hist. nat. Minéral.) substance minérale dont parlent Pline, Dioscoride, Galien, & les anciens auteurs Arabes, qui lui ont donné les noms d'alcabrusy & d'alcalcadim. Elle est très - peu connue des modernes, grace aux mauvaises descriptions qu'on nous en a donné: cependant il paroît qu'on entendoit par - là une pierre vîtriolique, rougeâtre, traversée de veines brillantes, & enveloppée d'une matiere terreuse, jaune, qui ne paroît avoir été qu'une ochre martiale produite par la décomposition de la partie vitriolique du chalcitis. C'est cette matiere terreuse, ou cette efflorescence, que quelques auteurs ont nommée misy. On dit qu'au - dessous du chalcitis il se trouvoit une autre substance terreuse, d'un gris clair, à laquelle on donnoit le nom de sory. On tiroit autrefois le chalcitis de l'île de Chypre. On dit qu'il se trouve en Auvergne, près du mont d'Or, une substance minérale qui s'accorde assez bien avec la description que les anciens nous ont laissée de leur chalcitis. Caneparius prétend, contre Agricola, que cette matiere n'étoit point rouge, mais blanche; & M. Henckel, dans sa Pyritologie, cite précisément l'exemple du chalcitis, pour faire voir combien les auteurs ont pris plaisir à embrouiller des matieres, qu'il étoit d'ailleurs assez peu important de connoître. Le chalcitis est dans ce cas. On le fait entrer dans la composition de la thériaque: sur quoi Henckel observe, avec raison, que sa couleur, telle qu'elle puisse être, ne peut lui donner des vertus extraordinaires; & qu'un vitriol ordinaire calciné à blancheur, doit remplir, pour le moins, aussi - bien les vûes qu'on se propose. ( - )
Chalcitis, (Page 3:19)
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