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Caution (Page 2:794)
Caution (Page 2:794)
Caution (Page 2:794)
Caution (Page 2:794)
Il y a une espece de caution de cette sorte aux consuls de la ville de Paris, qui, pour une somme très modique, s'oblige pour l'exécution de toutes les sentences qui portent cette clause si ordinaire, en donnant caution. Dictionnaire du Commerce, tom. II. pag. 136. (G)
CAUTIONNEMENT (Page 2:794)
CAUTIONNEMENT, action de celui qui cautionne. Il signifie aussi l'acte qu'on dresse chez le notaire ou au greffe.
CAUTIONNER (Page 2:794)
CAUTIONNER, se rendre caution, répondre pour quelqu'un, soit par acte public, soit sous seing privé, soit par un simple engagement verbal. idem, ibid. (G)
COUWO ou COUWA (Page 2:794)
COUWO ou COUWA, (Géog.) riviere de l'Amérique.
CAWROORA ou COURWO (Page 2:794)
CAWROORA ou COURWO, (Géog.) riviere de l'Amérique, à buit lieues de Cayane.
CAUX (Page 2:794)
CAUX, (le pays de) contrée de Fiance, située
entre la Seine & l'Océan, la Picardie, le pays de
Bray, & le Vexin - Normand. La capitale est Caudebec, où l'on fabrique des chapeaux de ce nom (Voyez
CAXA (Page 2:794)
CAXA, s. m. (Commerce.) petite monnoie des Indes, fabriquée à Chinceo, ville de Chine, qui n'a cours que depuis 1590. Cette monnoie est très - mince & fort casuelle; c'est un mêlange de plomb & d'écume de cuivre; elle a un trou au centre pour pouvoir être enfilée dans un cordon appellé scanta. Quand on est obligé d'en recevoir, il ne les faut compter que pour un seizieme de denier.
CAXAMALCA (Page 2:794)
CAXAMALCA (Géograp.) ville & petit pays de l'Amérique méridionale, au Pérou, fertile en mines d'or & d'argent, & qui produit beaucoup de laine.
CAXEM ou CAYEM (Page 2:794)
CAXEM ou CAYEM, (Géog.) ville d'Asie dans l'Arabie heureuse, avec un bon port.
CAYA (Page 2:794)
CAYA, (Géog.) petite riviere d'Espagne, dans l'Estramadure, sur les frontieres du Portugal, qui se jette dans la Guadiane à Badajoz.
CAYAKA (Page 2:794)
CAYAKA, (Géog.) petit pays d'Afrique, dans la Nigritie, au nord de la riviere de Gambie.
CAYAS (Page 2:794)
CAYAS, s. m. (Commerce.) petite monnoie de cuivre qui a cours dans les Indes; elle est empreinte d'une espece de griffon; elle vaut les cinq sixiemes d'un denier argent de France.
CAYEMITES (Page 2:794)
CAYEMITES, (Géog.) petites îles de l'Amérique, à l'occident de l'ile Espagnole.
CAYES (Page 2:794)
* CAYES, (Navigation.) on appelle ainsi des roches sous l'eau, peu éloignées des côtes, & souvent sur des hauts fonds de sable; lorsqu'il se rencontre des cayes dans les rades ou dans les ports, les vaisseaux sont obligés de prendre des précautions pour éviter d'en être endommagés.
CAYEU (Page 2:794)
* CAYEU, (Hist. nat. Zoolog.) petit poisson qui se trouve abondamment dans les mers de l'Amérique; quelques - uns l'appellent sardine, à cause de la ressemblance qu'il a avec ce poisson.
CAYEUX (Page 2:794)
CAYEUX, s. m. (Jardinage.) ce sont de petits oignons qui naissent autour des gros; ils se fortifient quand ils restent trois ans de suite en terre, & ils portent dans l'année qu'on les replante: lorsque l'on tire les oignons tous les ans, l>yeux ne sont point
CAYLAR (Page 2:794)
CAYLAR, (
CAYLUS (Page 2:794)
CAYLUS, (Géog.) petite ville de France dans le bas Quercy, sur les frontieres du Rouergue.
CAYMAN (Page 2:794)
CAYMAN, (Géog.) il y a trois îles de ce nom dans l'Amérique septentrionale, au midi de l'île de Cuba, & à l'occident septentrional de la Jamaïque; elles sont inhabitées.
CAYMITTE (Page 2:794)
* CAYMITTE, (Hist. nat. bot.) fruit de l'Amérique, qui a à peu près la forme & la grosseur d'une pomme de rambour; il renferme une substance blanche, molle, & un peu visqueuse, d'un goût sucré, mais fade: l'arbre qui le produit est grand, bien garni de feuilles qui ressemblent assez à celles de l'oranger, hormis qu'elles sont moins grandes; leur forme est ovale; elles sont lisses & polies, d'un beau vert par - dedans & le dehors satiné, & d'une couleur d'un brun rougeâtre comme la canelle.
CAYNO, ou CANO (Page 2:794)
CAYNO, ou CANO, (Géog.) petite île de l'Amérique méridionale dans la mer du Sud, à l'extrémité de la province de Costa - rica.
CAYONNE (Page 2:794)
CAYONNE, (Géog.) riviere de l'Amérique dans l'île de S. Christophle.
CAYOR, ou CAHIOR (Page 2:794)
CAYOR, ou CAHIOR, (Géog.) petit royaume d'Afrique en Nigritie, entre le Sénégal & le Capverd.
CAYPUMO (Page 2:794)
CAYPUMO, (Géog.) riviere de l'Asie dans l'Inde, au - delà du Gange.
CAYRAC (Page 2:794)
CAYRAC, (Géog.) petite ville de France en Guyenne dans le Quercy, sur la riviere du Lot.
CAZ (Page 2:794)
CAZ, s. m. (Commerce.) monnoie des Indes; c'est
ainsi qu'en langue Malaye on appelle le caxa. Voyez
CAZALLA (Page 2:794)
CAZALLA, (Géog.) petite ville d'Espagne en Andalousie, dans la Sierra - Morena.
CAZAN (Page 2:794)
CAZAN, ou comme d'autres l'écrivent, HAZAN, s. m. (Hist. mod.) officier des synagogues Juives, établi pour entonner les prieres que chantent ceux qui s'y assemblent, à peu près comme les chantres ou choristes dans l'Eglise Romaine. Le cazan est placé sur un siége plus élevé que les autres, & qui sert aussi de chaire au rabbin quand il prêche. Ce nom se trouve dans S. Epiphane pour signifier un officier de la synagogue: mais ce pere n'explique point quelle étoit alors sa fonction. Les Juifs modernes l'ont établi pour avoir inspection sur tout ce qui se passe dans leurs lieux d'assemblée, & surtout pour veiller à la décence dans la lecture de la loi & la récitation des offices; mais malgré les précautions qu'il prend, il y regne toûjours beaucoup de précipitation & de cacophonie. (G)
CAZBAT (Page 2:794)
CAZBAT, (Géog.) ville ancienne d'Afrique au royaume de Tunis.
CAZELLES (Page 2:794)
CAZELLES, s. f. (Fileur d'or.) sont des especes de
bobines sur lesquelles l'ouvrage se dévide après avoir
été filé. Elles ont des crans à un bout qui vont toûjours
en diminuant comme ceux de la fusée, pour
augmenter le mouvement quand les cazelles sont vuides,
& pour le diminuer quand elles sont presque
pleines. Voyez
CAZEMATE (Page 2:794)
CAZEMATE, s. f. (en terme de Fortification.) est
une espece de voûte de maçonnerie pratiquée dans
la partie du flanc du bastion proche la courtine, &
qui fait une petite retraite, ou un enfoncement vers
la capitale du bastion. On y place le canon qui sert
à défendre la face du bastion opposé, & à balayer le
fond du fossé. Voyez
Ce nom vient d'une voûte qui servoit autrefois à séparer les plate - formes des batteries hautes & basses que les Italiens appellent casa armata, & les Espagnols casamata: mais d'autres dérivent ce mot de casa à matti, maison à fous: Covarruvias de casa & mata, maison basse.
La cazemate est quelquefois composée de trois plate - formes l'une au - dessus de l'autre, le terre - plain du bastion étant la partie la plus élevée: mais l'on se contente quelquefois de placer la derniere au - dedans du bastion.
On donne aussi à la cazemate le nom de place basse ou de flanc bas, parce qu'elle est placée au pié du rempart près du sossé; quelquefois celui de flanc retiré, parce qu'elle est la partie du flanc qui est la plus proche de la courtine, & qui forme le centre du bastion: on la couvroit autrefois d'un épaulement ou d'un corps de maçonnerie rond ou quarré qui mettoit à couvert les batteries, ce qui l'a fait appeller flanc couvert.
On met aujourd'hui rarement les cazemates en usage, parce que les batteries de l'ennemi peuvent ensevelir les pieces de canon qu'elles contiennent, sous les ruines de leurs voutes, outre que la fumée dont elles se remplissent les rend insupportables à ceux qui servent à l'Artillerie. C'est ce qui fait que les Ingénieurs modernes les font à découvert, & se contentent de les munir d'un parapet.
Les places basses & hautes doivent avoir au moins huit toises d'enfoncement; savoir trois pour le parapet, & cinq pour le terrein; desorte que s'il y a deux places l'une devant l'autre, elles doivent avoir seize toises d'enfoncement.
Les places basses ont les desavantages si ivans.
1°. Qu'il est très - difficile de se servir en même tems des unes & des autres, à cause des éclats & des débris qui tombent continuellement.
2°. Qu'elles deviennent presque inutiles quand la demi - lune est prise, par le commandement qu'elle a sur elles.
3°. Que la quantité des débris qui tombent des places hautes, prépare une montée fort douce à l'ennemi pour monter à l'assaut.
Lorsqu'on a des places basses, il est important que
le flanc soit couvert par un orillon qui les mette à
l'abri du commandement de la demi - lune. Les meilleurs
flancs bas sont ceux qui forment une espece de
fausse craie au flanc, à la distance de dix ou douze
toises; ou si l'on veut les tenailles du fossé de M.
de Vauban qui en tiennent lieu. Voyez
CAZERES (Page 2:795)
CAZERES, (Géog.) petite ville de France en Gascogne, sur la Garonne. Il y a une autre ville de même nom en Gascogne, sur l'Adour.
CAZERN (Page 2:795)
CAZERN, (Géog.) ville & forteresse de Pologne, dans la basse Podolie, sur le Niester.
CAZERNES (Page 2:795)
CAZERNES, s. f. (Art. milit.) sont de grands
corps de logis construits entre le rempart & les maisons
d'une ville fortifiée, ou même sur le rempart,
pour loger les soldats, à la décharge & au soulagement
des habitans. Voyez
Il y a pour l'ordinaire deux lits dans chaque chambre, & trois soldats couchent dans le même lit. (Q)
CAZEROM ou CAZERON (Page 2:795)
CAZEROM ou CAZERON, (Géog.) ville d'Asie, au royaume de Perse, capitale de la province de Sapour, qui fait partie de la Perse proprement dite, entre les rivieres de Boschavir & de Bendemir.
CAZIMI (Page 2:795)
* CAZIMI, (Astronom.) ce mot Arabe est employé par les Astronomes de ce pays pour marquer le disque du soleil; lorsqu'ils disent qu'une telle planete est en cazimi; c'est comme s'ils vouloient dire qu'elle ne paroît point éloignée de seize minutes du centre du soleil, le demi - diametre de cet astre étant de 32'.
CAZMA (Page 2:795)
CAZMA, (Géog.) bon port de l'Amérique méridionale, au Pérou.
CAZZICHI (Page 2:795)
CAZZICHI, (Géograph.) petite riviere de l'ile de Candie, qui se jette dans la mer près de Spinalonga.
Ce, ces; cet, cette; ceci, cela; celui, celle; ceux; celles; celui - ci, celui - là; celles - ci, celles - là.
Ces mots répondent à la situation momentanée où se trouve l'esprit, lorsque la main montre un objet que la parole va nommer; ces mots ne font donc qu'indiquer la personne ou la chose dont il s'agit, sans que par eux - mêmes ils en excitent l'idée. Ainsi la propre valeur de ces mots ne consiste que dans la désignation ou indication, & n'emporte point avec elle l'idée précise de la personne ou de la chose indiquée. C'est ainsi qu'il arrive souvent que l'on sait que quelqu'un a fait une telle action, sans qu'on sache qui est ce quelqu'un là. Ainsi les mots dont nous parlons n'excitent que l'idée de l'existence de quelque substance ou mode, soit réel, soit idéal: mais ils ne donnent par eux - mêmes aucune notion décidée & précise de cette substance ou de ce mode.
Ils ne doivent donc point être regardés comme des vice - gerens, dont le devoir consiste à figurer à la place d'un autre, & à remplir les fonctions de substitut.
Ainsi au lieu de les appeller pronoms, j'aimerois mieux les nommer termes métaphysiques, c'est - à - dire, mots qui par eux - mêmes n'excitent que de simples concepts ou vûes de l'esprit, sans indiquer aucun individu réel ou être physique. Or on ne doit donner à chaque mot que la valeur précise qu'il a; & c'est à pouvoir faire & à sentir ces précisions métaphysiques, que consiste une certaine justesse d'esprit où peu de personnes peuvent atteindre.
Ce, ceci, cela, sont donc des termes métaphysiques, qui ne font qu'indiquer l'existence d'un objet que les circonstances ou d'autres mots déterminent ensuite singulierement & individuellement.
Ce, cet, cette, sont des adjectifs métaphysiques qui
indiquent l'existence, & montrent l'objet: ce livre,
cet homme, cette femme, voilà des objets présens ou
présentés.
Ce, désigne un objet dont on vient de parler, ou un objet dont on va parler.
Quelquefois pour plus d'énergie on ajoûte les particules ci ou là aux substantifs précédés de l'adjectif ce ou cet; cet état - ci, ce royaume - là; alors ci fait connoître que l'objet est proche, & là plus éloigné ou moins proche.
Ce est souvent substantif, c'est le hoc des Latins; alors, quoi qu'en disent nos Grammairiens, ce est du genre neutre; car on ne peut pas dire qu'il soit masculin, ni qu'il soit féminin. J'entens ce que vous dites, istud quod. Ce fut après un solemnel & magnifique sacrifice, que, &c. Flechier, or. fun. Ce, c'est - à - dire, la chose que je vais dire arriva après, &c.
Dans les interrogations, ce substantif est mis après le verbe est. Qui est - ce qui vous l'a dit, dont la construction est ce, c'est - à - dire, calui ou celle qui vous l'a dit est quelle personne?
Ce substantif se joint à tout genre & à tout nombre. Ce sont des Philosophes, &c. ce sont les passions; c'est l'amour; c'est la haine.
La particule ci & la particule là ajoûtées au substantif
ce, ont formé coci, & cela. Ces mots indiquent
ou un objet simple, comme quand on dit cela est bon,
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