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Cerceau (Page 2:834)
Cerceau (Page 2:834)
Lorsque les cerceaux sont reliés, on leur donne différens noms, suivant l'endroit de la futaille auquel on les place. Le premier du côté du bord se nomme le talus; le fecond est double & s'appelle le sommier; le troisieme & le quatrieme sont connus sous les noms de collet & sous - collet, ou de premier & second collet. Après ces quatre cerceaux, il y en a d'autres qui n'ont pas de nom particulier, à l'exception du dernier, c'est - à - dire de celui qui est le plus proche du bondon, qu'on appelle le premier en bouge.
CERCELLE (Page 2:834)
CERCELLE, oiseau, voyez
CERCIFI ou SALSIFI (Page 2:834)
CERCIFI ou SALSIFI, s. m. (Jardinage.) scorzonera: cette plante a des feuilles comme le poireau; la fleur de couleur purpurine, & la racine, sont très estimées pour la cuisine; elles rendent un suc laiteux.
Elle est une espece du tragopogon, en François barbe - de - bouc.
Les salsifis communs se cultivent comme ceux d'Espagne, à l'exception qu'on ne les seme qu'au printems, & qu'ils se cueillent au carême. (K)
CERCIO (Page 2:834)
* CERCIO, (Hist. nat.) espece d'oiseau des Indes de la grandeur d'un étourneau, dont le plumage est de différentes couleurs fort vives; il remue continuellement la queue; l'on dit qu'il apprend à parler avec plus de facilité qu'un perroquet: il n'est point bon à manger.
CERCLE (Page 2:834)
CERCLE, sub. m. (en Géométrie.) figure plane,
renfermée par une seule ligne qui retourne sur elle - même,
& au milieu de laquelle est un point situé
de maniere que les lignes qu'on en peut tirer à la circonférence
sont toutes égales. Voyez
A proprement parler, le cercle est l'espace renfermé
par la circonférence, quoique dans l'usage vulgaire
on entende par ce mot la circonférence seule.
Voyez
Tout cercle est supposé divisé en 360 degrés, que
l'on marque ainsi 360°; chaque degré se divise en
60 minutes ainsi marquées', chaque minute en 60
secondes marquées par", chaque seconde en soixante
tierces ainsi marquées'". On a divisé le cercle en 360 parties, à cause du grand nombre de diviseurs
dont le nombre 360 est susceptible. Voy.
On trouve l'aire d'un cercle en multipliant la circonférence
par le quart du diametre, ou la moitié
de la circonférence par la moitié du diametre. On
peut avoir l'aire, à peu près, en trouvant une quatrieme
proportionnelle à 1000, à 785, & au quarré
du diametre. Voyez
Les cercles & les figures semblables qu'on peut y inscrire, sont toûjours entr'elles comme les quarrés des diametres; ou, comme les Géometres s'expriment, les cercles sont entr'eux en raison doublée des
Le cercle est égal à un triangle, donc la base est la circonférence, & la hauteur le rayon. Les cercles sont donc en raison composée de celle des circonférences & de celle des rayons.
Trouver la preportion du dia>re du cercte à sa circonférence. Trouvez en coupant continuellement les arcs en deux, les côtés des polygones inscrits, jusqu'à ce que vous arriviez à un côté qui soûtende un arc si petit que vous voudrez le choisir. Ce côté étant trouvé, cherchez le côté du polygone circonscrit semblable; multipliez ensuite chacun de ces polygones par le nombre de ses côtés, ce qui vous donnera le périmetres de chacun d'eux: la raison du diametre à la circonférence du cercle sera plus grande que celle du diametre à la circonférence du polygone circonscrit, mais moindre que celle du diametre au polygone inscrit.
La différence des deux étant connue, on aura aisément en nombres très - approchés, mais cependant non exacts, la raison du diametre à la circonférence.
Ainsi, Wolfius la trouve la même que celle de 100 000 000 000 000 00 à. 141 592 653 589 7932. Archimede a donné pour raison approchée celle de 7 à 22; Ludolphe de Ceulen a porté cette recherche à une plus grande exactitude, & il trouve qu'en prenant l'unité pour diametre, la circonférence doit être plus grande que 3. 141 592 653 589 793 238 462 643 383 879 50, mais moindre que ne deviendroit ce même nombre si l'on changeoit seulement le zéro qui le termine en l'unité.
Metius nous a donné la proportion la meilleure de toutes celles qui ont paru jusqu'à présent exprimées en petits nombres. Il suppose le diametre de 113 parties, & la circonférence doit être à moins d'une unité près 355, suivant son calcul.
Circonserire un cercle à un polygone régulier donné.
Coupez deux des angles du polygone E & D (Pl.
de Géom.
Inscrire un polygone régulier donné dans un cercle: Divisez d'abord 360 par le nombre des côtés, pour parvenir par - là à connoître la quantité de l'angle E F D; cela étant fait, appliquez la corde E D de cet angle à la circonférence autant de fois que vous le pourrez, & vous aurez par - là inscrit le polygone dans le cercle.
Par trois points donnés A, B, C, qui ne sont point
en ligne droite (
Des points A & C, & d'un même intervalle pris
à volonté, décrivez deux arcs de cercle qui se coupent
en D & E; & pareillement des points C & B,
décrivez - en deux autres qui se coupent en G & H;
tirez ensuite les droites D E, G H: le point de leur
intersection I sera le centre du cercle: par - là on peut
venir à bout, en prenant trois points dans la circonférence
d'un cercle ou d'un arc donné, de trouver le
centre de ce cercle ou de cet arc, & de continuer l'arc
si ce n'est pas un cercle entier. Voyez
Donc si trois points d'une circonférence conviennent ou co - incident avec trois points d'une autre circonférence, les deux circonférences co - incideront en entier, & les cercles seront égaux.
Donc aussi tout triangle peut être inscrit dans un
cercle. Voyez
On démontre en Optique qu'un cercle, s'il est fort
éloigné de l'oeil, ne peut jamais paroître véritablement
cercle, à moins que le rayon visuel ne lui soit
perpendiculaire & ne passe par son centre. Dans tous
les autres cas le cercle paroît oblong; & pour qu'il paroisse
au contraire véritablement circulaire, il faut
qu'il soit en effet oblong. Voyez
Les cercles paralleles ou concentriques sont ceux qui
sont également éloignés les uns des autres dans toutes
leurs parties, ou qui sont décrits d'un même centre;
& par opposition, ceux qui sont décrits de centres
différens sont dits excentriques l'un par rapport à
l'autre. V.
La quadrature du cercle ou la maniere de faire un
quarré dont la surface soit parfaitement & géométriquement
égale à celle d'un cercle, est un problème
qui a occupé les mathématiciens de tous les siecles.
Voyez
Plusieurs soûtiennent qu'elle est impossible; elle est du - moins d'une difficulté qui l'a fait passer pour telle jusqu'à présent. Archimede est celui des anciens Géometres qui a approché le plus près de la quadrature du cercle.
Cercles des degrès supérieurs; ce sont des courbes dans
lesquelles A P
Au reste, ce n'est que fort improprement que ces
courbes ont été appellées cercles; car on est convenu
d'appeller cercle, la seule figure dont l'équation est
AP x PB = P N
Coroll. I. Supposons AP = x, PN = y, AB = a,
& nous aurons BP = a - x, & par conséquent x
Coroll. II. Si m = 1, nous aurons y
Si m = 2, on aura y
Cercles de la sphere; ce sont ceux qui coupent la
sphere du monde, & qui ont leur circonférence dans
sa surface. Voyez
On peut distinguer les cercles en mobiles & immobiles. Les premiers sont ceux qui tournent, ou sont
censés tourner par le mouvement diurne, de maniere
que leur plan change de situation à chaque
instant, tels sont les méridiens, &c. Voyez
Les autres ne tournent pas, ou tournent en restant
toujours dans le même plan; tels sont l'écliptique,
l'équateur & ses paralleles, &c. Voyez
De quelque maniere qu'on coupe une sphere, la section est toûjours un cercle dont le centre est dans le diametre de la sphere, qui est perpendiculaire au plan de section.
Donc 1°. le diametre d'un cercle qui passe par le centre de la sphere est égal à celui du cercle par la révolution duquel on peut concevoir que la sphere a été formée: 2°. le diametre d'un cercle qui ne passe pas par le centre de la sphere, est seulement égal à une des cordes du cercle générateur; & comme le diametre est d'ailleurs la plus grande de toutes les cordes, ces considérations fournissent une autre division des cercles de la sphere en grands & pétits.
Grand cercle de la sphere: c'est celui qui divise la sphere en deux parties égales ou en deux hémispheres, & dont le centre co - incide avecce lui de la sphere. Il s'ensuit de là que tous les grands cercles sont égaux, & qu'ils se coupent tous en portions égales, ou en demi - cercles.
Les grands cercles de la sphere sont l'horison, l'é<cb->
Petits cercles de la sphere; ce sont ceux qui ne divisant
pas la sphere également, n'ont leur centre que
dans l'axe, & non pas dans le centre même de la
sphere: on les désigne d'ordinaire par l'analogie
qu'ils ont avec les grands cercles auxquels ils sont
paralleles; ainsi l'on dit les paralleles à l'équateur.
Voyez
Les cercles de hauteur, qu'on nomme autrement almucantaraths, sont des cercles paralleles à l'horison, qui
ont le zénith pour pole commun, & qui diminuent
à mesure qu'ils approchent du zénith. Voyez
On les appelle de la sorte par rapport à leur usage,
ou parce qu'ils servent à marquer la hauteur d'un
astre sur l'horison. Voyez
Cercles de déclinaison; ce sont de grands cercles qui
se coupent dans les poles du monde. Voyez
Les cercles diurnes sont des cercles immobiles, qu'on
suppose que les différentes étoiles & les autres points
des cieux décrivent dans leur mouvement diurne autour
de la terre, ou plûtôt qu'ils paroissent décrire
dans la rotation de la terre autour de son axe. Voyez
Les cercles diurnes sont tous inégaux, l'équateur est
le plus grand. Voyez
Cercles d'excursion; ce sont des cercles paralleles à
l'écliptique, & qui ne s'étendent qu'à une distance
suffisante pour renfermer toutes les excursions des
planetes vers les poles de l'écliptique; excurfions
qu'on fixe ordinairement à dix degrés au plus. Voyez
On peut ajoûter ici que tous les cercles de la sphere
dont nous venons de faire mention, se transportent
des cieux à la terre, & trouvent par là leur
place dans la Géographie, aussi bien que dans l'Astronomie: on conçoit pour cela que tous les points
de chaque cercle s'abaissent perpendiculairement sur
la surface du globe terrestre, & qu'ils y tracent des
cercles qui conservent entre eux la même position &
la même proportion que les premiers. Ainsi l'équateur
terrestre est un cercle tracé sur la surface de la
terre, & qui répond précisément à la ligne équinoctiale, que le soleil paroît tracer dans les cieux; &
ainsi du reste. Voyez
Les cercles horaires, dans la Gnonomique, sont des
lignes qui marquent les heures sur des cadrans, &
qu'on nomme de la sorte, quoique ce ne soient point
des cercles, mais des droites qui sont la projection des
méridiens. Voyez
Les cercles de latitude, ou les cercles - secondaires de l'écliptique, sont de grands cercles perpendiculaires au plan de l'écliptique, & qui passent par les poles, ainsi que par l'étoile ou planete dont ils marquent la latitude.
On les nomme de la sorte, parce qu'ils servent à
mesurer la latitude des étoiles, laquelle n'est autre
chose que l'arc de ces cercles intercepté entre l'étoile
& l'écliptique. Voyez
Les cercles de longitude sont plusieurs petits cercles paralleles à l'ecliptique, lesquels diminuent à proportion qu'ils s'en éloignent.
C'est sur les degrés des cercles de longitude que se
compte la longitude des étoiles. Voyez
Cercle d'apparition perpétuelle; c'est un petit cercle parallele à l'équateur, décrit du point le plus septentrional de l'horison, & que le mouvement diurne emporte avec lui.
Toutes les étoiles renfermées dans ce cercle, ne
se couchent jamais, mais sont toûjours présentes sur
l'horison.
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