ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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FONDERIE DES CANONS. (Page 22:3:1)

FONDERIE DES CANONS. FONDERIE DES CANONS. | (Page 22:3:1)

Contenant vingt - cinq Planches, dont cinq doubles.

FONDERIE DES CANONS. | |PLANCHE Iere. (Page 22:3:1)

PLANCHE Iere.

PLan général de la fondation d'un fourneau & de ses souterrains.

A & B portes de l'attelier dont le fourneau occupe le milieu de la largeur. C D, C D escaliers pour des - cendre sous le fourneau. D D pallier où se termi - nent les deux escaliers. Q continuation de l'esca - lier pour descendre au cendrier M qui répond au dessous de la chauffe. O O passage pour aller sous le fourneau. P vuide sous le fourneau. R autre es - calier pour descendre de dessous le fourneau dans la fosse S où on place les moules. F G H K k h g f la fondation du môle du fourneau & du massif qui environne la chauffe. F f le devant du four - neau. F G H & f g h les côtés du fourneau. k k côté du massif de la chauffe, ou derriere du four - neau par lequel on jette le bois.

FONDERIE DES CANONS. | |PLANCHE II. (Page 22:3:1)

PLANCHE II.

Fig. 1. Plan au rez - de - chaussée du môle du fourneau ou au niveau de son aire. F f le devant du fourneau. F H, fh les faces latérales où sont les seuils G G, G G des portes de fer qui servent à fermer les passages L, L par lesquels on enfourne le métal que l'on veut fondre; il y a encore deux autres ou - vertures au fourneau, l'une m dans la face du de - vant, on nomme cette ouverture coulée; une autre T dans la face opposée, laquelle sert pour le pas - sage de la flamme de la chauffe M dans la capa - cité du fourneau. Les faces latérales opposées du fourneau sont retenues par quatre tirans 1, 1 : 2, 2 : 3, 3 : 4, 4, dont les extrémités terminées en mou - fles reçoivent des ancres dont les extrémités supé - rieures sont reçues dans de semblables moufles d'autres tirans placés dans le massif au dessus de la voûte, comme on le voit dans la Planche V & dans la vignette de la Planche XVI. Les faces du devant & du derriere du fourneau, & la face K k du derriere du massif de la chauffe sont de même retenues contre l'effort de la poussée de la voûte par quatre tirans 5, 5 : 7, 7: 8, 8 : 6, 6, dont les deux du milieu plus longs que les au - tres retiennent le massif de la chauffe avec celui du môle du fourneau. Les faces latérales du massif de la chauffe sont aussi retenues par un tirant 9, 9. Toute cette armature est placée à environ 8 pouces au - dessous de l'aire du fourneau, & celle qui est au - dessus de la voûte a environ la même distance au - dessus de l'extrados de cette voûte.

2. Plan général du dessus du fourneau. F H h f le dessus du môle du fourneau. B B B B les quatre chemi - nées ou soupiraux pratiqués dans la voûte du four - neau pour donner issue à la fumée & à la flamme superflue. G G les seuils des portes. K k le massif de la chauffe; on a indiqué par des lignes ponc - tuées le plan de l'intérieur du fourneau, de la chauffe & des quatre ouvertures qui communi - quent à la capacité du fourneau. C & C en allant vers D escaliers pour descendre au cendrier ou sous le fourneau. E e, E e, en allant de E vers e escaliers pour monter sur le fourneau ou sur le perron e D e où se fait le service de la chaufferie; sous ce perron D est la voûte sous laquelle est le passage pour aller sous le fourneau. De ce perron e e en montant sur la banquette 4, 4, & delà sur les paliers 5, 5 on parvient, en montant encore la hauteur d'une marche, sur le massif K k de la chauffe d'où l'on monte sur le massif F H h f du fourneau.

FONDERIE DES CANONS. | |PLANCHE III. (Page 22:3:1)

PLANCHE III.

Coupe longitudinale du fourneau par sa chauffe, sa fosse, le beffroi qui est au dessus, & coupe de l'alé - zoir qui est placé à l'autre bout de l'attelier.

C - D D escalier pour descendre du rez - de - chaussée sous le fourneau. Q escalier pour descendre au cendrier. O O voûtes sur le passage pour arri - ver sous le fourneau. O le cendrier. P voûte sous le fourneau. R passage & escalier pour des - cendre dans la fosse S placée devant le fourneau, au - dessus de laquelle est élevé le beffroi dans le - quel on établit des treuils Z Z, ou des poulies mouflées, ou autres machines pour pouvoir des - cendre les moules dans la fosse & en retirer les canons après qu'ils sont fondus: on voit une par - tie de ce beffroi en perspective dans la vig ette de la Planche XVI. V X Y est une des bascules de fer qui servent à lever la porte de fer qui ferme l'entrée du fourneau. L est une des deux portes latérales. m est la coulée. T le passage de la flamme venant de la chauffe dans le fourneau. M la chauffe. N sa grille. 1 l'ouverture par laquelle on jette le bois. K l'élévation du massif qui entoure la chauffe. 4 banquette. D e perron où se fait le service de la chaufferie.

A l'autre bout de l'attelier on voit la coupe d'une partie de l'alézoir. E E entraits qui reposent sur les jam - bes de force E e, E e qui sont liées aux entraits par des esselliers. A B, C D deux des quatre mon - tans de l'alézoir; deux de ces montans qui repo - sent sur l'entralt E, comme on peut voir Planche XVII. sont maintenus dans la situation verticale par trois entre - toises ou dosserets G G, G G, G G dont le premier par en bas porte sur les deux entraits E E; le second, sur les deux poutres ou tirans H H; & le troisieme sur les entre - toises de l'alézoir. Ce trois pieces G G soutiennent une piece F f qui porte une languette rapportée la - quelle est reçue dans les rainures du chassis de l'alézoir, comme on l'expliquera en parlant de la Planche XVII. O roue garnie de chevilles, à la - quelle les hommes appliquent leurs mains pour la faire tourner; l'arbre commun à cette roue & à son opposée semblable porte une lanterne N de 10 fuseaux, qui conduit l'hérisson de 30 dents ou alluchons fixé sur le treuil M, sur lequel s'en - roule la corde qui vient de la moufle supérieure suspendue au haut de la cage qui renferme l'alé - zoir. 5, 5 moise qui embrasse la moitié du tou - rillon de l'arbre de la lanterne, l'autre moitié étant reçue dans une entaille pratiquée à la face du montant A B. 4, 4 autre moise qui embrasse de même le tourillon du treuil.

FONDERIE DES CANONS. | |PLANCHE IV. (Page 22:3:1)

PLANCHE IV. Coupes transversales du Fourneau.

Fig. 1. Coupe transversale du fourneau par les deux portes des faces latérales, & vue du côté de la communication de la chauffe au fourneau. H h le môle ou massif au - dessus de la voûte; au - dessous de ces lettres on voit les arriere - corps ou feuillu - res qui reçoivent les portes de fer qui descendent sur les âtres aussi de fer qui recouvrent les seuils G G des portes. T est l'ouverture par laquelle la flamme de la chauffe s'introduit dans le fourneau. P voûte sous le fourneau. Q cendrier de la chauffe & passage pour descendre sous le fourneau.

2. La même coupe vue du côté opposé, c'est - à - dire, [p. 3:2] du côté de l'ouverture intérieure de la coulée m; f F, L L, G G & P comme dans la figure pré - cédente. R passage de communication du vuide sous le fourneau à la fosse qui est au devant.

3. Coupe transversale du massif de la chauffe vue du côté du fourneau. h H le haut du môle du four - neau. k K le haut du massif de la chauffe. 1 l'ou - verture de la chauffe par laquelle on introduit le bois; cette ouverture est entourée par un chassis ou chambranle de fer fondu, entre les longs côtés duquel coule la pelle de fer qui sert à fermer la chauffe, comme on le voit fig. 2. Pl. II. 5, 5 pa - liers sur lesquels on monte pour servir la chauffe. T ouverture de communication de la chauffe à l'intérieur du fourneau. M la chauffe. N la grille sur laquelle tombe le bois. O voûte & passage pour aller sous le fourneau. Les deux O aocolés le cendrier.

4. La même coupe que la précédente, mais vue du côté opposé au fourneau ou du côté du mur de clôture de l'attelier. 1 ouverture de la chauffe; on a supprimé les coulisses de fer qui reçoivent la pelle. K k le haut du massif qui renferme la chauffe. 5, 5 les paliers. M la chauffe. N la grille. DD - Q escalier pour descendre au cendrier; tou - tes les parties intérieures du fourneau & de la chauffe doivent être construites en briques ré - fractaires, ainsi que l'on peut voir par les figures où on a eu soin de marquer exactement cet appa - reil; la voûte du fourneau est construite avec des briques gironnées faites exprès.

FONDERIE DES CANONS. | |PLANCHE V. Suite de la précédente. (Page 22:3:2)

PLANCHE V. Suite de la précédente.

Fig. 5. Élévation du devant du fourneau & de la fosse dans laquelle on descend les moules des pieces. G F f G le devant du fourneau. X, X les axes des bascules auxquelles les portes de fer sont suspen - dues. G G les seuils qui reçoivent les portes. 4, 4 les moufles d'un tirant transversal, qui reçoivent les ancres latérales dont la partie supérieure pro - longée au - dessus du fourneau sert à soutenir un des tourillons des axes des bascules. 5 - 5, 7 - 7, 8 - 8, 6 - 6, les quatre ancres antérieures qui, étant passées dans les moufles des tirans longitudinaux supé - rieurs & inférieurs, relient la face du devant du fourneau avec la face opposée. m l'ouverture ex - térieure de la coulée, au - dessus de laquelle est le cartel qui contient les armes du Roi; cette par - tie du fourneau est encore fortifiée par deux pe - tites ancres & une traverse de fer horisontale qui passe derriere ces deux petites ancres & sous les deux grandes voisines. G - S, G - S la fosse dans la - quelle on place les moules. R escalier pour des - cendre de dessous le fourneau au fond de la fosse.

6. Élévation du derriere du fourneau & coupe des escaliers qui servent à descendre au - dessous. h H le haut du fourneau. k K le haut du massif qui entoure la chauffe. 8, 7 moufles des ancres posté - rieures. 5, 5 paliers. 4, 4 banquette. e D e perron sous lequel est le passage & sont les descentes au souterrain du fourneau. C - DD, C - DD esca - liers pour descendre sous le fourneau. Q voûte rempante sur un escalier qui conduit au cendrier, comme on le voit dans la Planche III.

7. Élévation latérale du fourneau. F H le haut du môle du fourneau. K le haut du massif qui en - toure la chauffe. 5 palier d'où l'on descend sur la banquette & delà sur le perron e. e E escalier pour descendre du perron au rez - de - chaussée de l'attelier. D voûte sous le perron sous laquelle on passe pour descendre au souterain du fourneau ou au cendrier. 1, 2, 3, 4 les moufles des tirans trans - versaux supérieurs qui reçoivent les ancres la - térales dont celle cotée 4 est prolongée jusqu'en X pour soutenir un des tourillons de l'axe de la bascule; cette bascule est terminée en V par un crochet pour recevoir la fourche qui suspend la porte de fer; les parties inférieures des cinq ancres que l'on vient de désigner, ainsi que celles de la face opposée & semblables, sont reçues dans les moufles des tirans transversaux inférieurs, lesquelles on ne peut voir dans les figures étant engagées dans le terre plein qui entoure le fourneau. L ou - verture ou porte du fourneau par laquelle on introduit le métal que l'on veut fondre. G le seuil qui reçoit la porte de fer du fourneau. S par - tie de la fosse devant le fourneau.

8. La même élévation que dans la figure précédente, mais l'ouverture du fourneau est garnie de la porte de fer qui sert à la fermer. V crochet de la bas - cule. x fourche à trois crochets, le supérieur est reçu par le crochet V de la bascule, les deux in - férieurs reçoivent les anneaux des montans de la porte AE composée de bandes de fer rivées sur les montans. Les autres lettres comme dans la figure précédente.

Nous avons cru devoir placer ici cette Ordonnance pour l'intelligence des Planches qui suivent.


FONDERIE DES CANONS. |ORDONNANCE DU ROI, (Page 22:3:2)

ORDONNANCE DU ROI, Portant Réglement pour la fonte & l'épreuve des pieces de canons, mortiers & pierriers destinés pour le service de l'Artillerie de terre. Du 7 Octobre 1732. DE PAR LE ROI.

SA MAJESTÉ voulant déterminer d'une ma - niere uniforme les dimensions des pieces de canon, mortiers & pierriers destinés pour le service de l'artille - rie de terre, & régler la maniere dont l'épreuve en sera faite, a ordonné & ordonne ce qui suit.

Article Premier.

Il ne sera dorénavant fabriqué des pieces de canon, que du calibre de 24, de 16, de 12, de 8 & de 4; des mortiers de douze pouces justes, & de huit pouces trois lignes de diametre; des pierriers de quinze pouces: & pour l'épreuve des poudres, des mortiers de sept pou - ces trois quarts de ligne.

II.

Les dimensions & le poids des pieces de chaque cali - bre, des mortiers & pierriers, de même que les dimen - sions des plates - bandes & moulures, la position des an - ses & des tourillons, & les ornemens desdites pieces, mortiers & pierriers, demeureront fixés suivant & con - formément aux tables, esquisses, plans & coupes que Sa Majesté en a fait dresser, & qui seront insérés à la suite de la présente Ordonnance; sans que sous quelque prétexte que ce soit, il puisse y être fait aucun change - ment.

III.

La lumiere des pieces de canon, mortiers & pierriers, sera percée dans le milieu d'une masse de cuivre rouge, pure rosette, bien corroyée, & aura la figure d'un cône tronqué renversé.

IV.

Il sera fait pour les pieces de canon, ainsi qu'il est

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