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CALKA (Page 2:561)
CALKA, (Géog.) royaume d'Asie dans la Tartarie, borné par la Siberie, le royaume d'Eluth, &c.
CALLAF (Page 2:561)
* CALLAF, (Hist. natur. botan.) arbrisseau fort bas, dont le bois est uni, la feuille semblable à celle du cerisier, dentelée par les bords, & placée à l'extrémité des branches qui sont droites, jaunes, & sans noeuds; & les fleurs qui viennent avant les feuilles, en grand nombre, sont disposées à égale distance les unes des autres; ce sont de petites spheres oblongues, cotoneuses, jaunes, ou d'un jaune blanchâtre, & d'une odeur agréable. On en prépare à Damas une eau excellente pour fortifier, d'une agréable odeur, si pénétrante, qu'elle suffit pour dissiper la défaillance. Les Maures s'en servent tant intérieurement qu'extérieurement dans les fievres ardentes & pestilentielles. Elle humecte & rafraichit. On en tire une huile qu'on employe à plusieurs usages. Prosper Alpin.
CALLAHUYA (Page 2:561)
CALLAHUYA, (Géog.) province de l'Amérique méridionale au Pérou, très - tertile en mines d'or.
CALLAIS (Page 2:561)
* CALLAIS, s. f. (Hist. nat. Lith.) pierre qui imite
le saphyr, excepté que sa couleur est plus claire, &
ressemble à celle de l'eau de mer: on la trouve, à ce
qu'il dit, dans les rochers escarpés & couverts de glace;
qu'elle a la forme de l'ail, & qu'elle y adhere
légerement. Il paroît, ajoûte de Boot, que c'est l'aigue
marine des modernes. Voyez
CALLAO (Page 2:561)
CALLAO, (Géog.) ville forte & considérable de
l'Amérique méridionale, au Pérou, à deux lieues de
Lima, avec un bon port qui a été ruiné en 1746 par
un tremblement de terre. Long. 30. 1. lat. mérid. 12.
29. Voyez
CALLEADA (Page 2:561)
CALLEADA, (Géog.) ville des Indes, sur la riviere de Septa, dans les états du Mogol.
CALLÉE (Page 2:561)
* CALLÉE. s. f. (Commerce.) Cuirs de callée; c'est ainsi qu'on appelle des excellens cuirs de Barbarie, que les Tagrains & les Andalous achettent, & dont ils rendent le commerce difficile, par le cas & les usages qu'ils en font.
CALLEN (Page 2:561)
CALLEN, (Géog.) ville d'Irlande, dans la province de Leinster, au comté de Kilkenny, sur une riviere de même nom.
CALLEUX (Page 2:561)
CALLEUX, adjectif (terme de Chirurgie) qui se dit en général de toute sorte de dureté de la peau, de la chair & des os; mais en particulier on donne cette épithete aux bords durs d'une plaie & d'un ulcere, tels que sont ceux des fistules, & des ulceres malins & carcinomateux. (Y)
Calleux (Page 2:561)
CALLIAR (Page 2:561)
CALLIAR, (Géog.) petite ville de l'Inde, au royaume de Visapour.
CALLIGRAPHE (Page 2:561)
CALLIGRAPHE, adj. pris subst. (Belles - Let.) écrivain copiste, qui mettoit autrefois au net ce qui avoit été écrit en notes par les Notaires; ce qui revient à peu près à ce que nous exprimerions maintenant ainsi, celui qui fait la grosse d'une minute.
Ce mot est Grec,
Autrefois on écrivoit la minute d'un acte, le brouillon
ou le premier exemplaire d'un ouvrage, en notes,
c'est - à - dire, en abréviations, qui étoient une espece
de chifres. Telles sont les notes de Tiron dans Gruter; c'étoit afin d'écrire plus vîte, & de pouvoir suivre
celui qui dictoit. Ceux qui écrivoient ainsi en
notes s'appelloient en Latin Notaires, & en Grec,
CALLIMUS (Page 2:561)
* CALLIMUS, s. m. (Hist. nat. Litholog.) pierre
ou caillou qui se trouve dans la pierre d'aigle. Sa
couleur & sa dureté varient; elle est quelquefois aussi
transparente que le crystal: on trouve pres de l'Elbe,
une sorte de pierre d'aigle, qui contient un caillou
blanc très - dur, dont la superficie est pleine de capsules,
comme un rayon de miel. On lui attribue les
mêmes qualités qu'à la pierre d'aigle. Voyez
CALLIOPE (Page 2:561)
* CALLIOPE, (Myth.) une des neuf Muses, ainsi appellée à cause de la douceur de sa voix; elle préside à l'éloquence & à la Poësie heroïque. On la représente le bras gauche chargé de guirlandes, & la main appuyée sur les oeuvres des premiers Poëtes héroïques. On la donne pour mere à Orphée, & l'on dit qu'elle eut de Jupiter les deux Corybantes, & les Syrenes d'Acheloüs.
CALLISTES ou CALLISTHES (Page 2:561)
* CALLISTES ou CALLISTHES, (Myth.) fêtes instituées en l'honneur de Venus; elles se célébroient dans l'île de Lesbos, & les femmes s'y disputoient le prix de la beauté.
CALLITRICHEN (Page 2:561)
* CALLITRICHEN, (Hist. nat. Zoologie) nom qu'on donne à une espece de singes à longue queue, qui sont couverts de longs poils fort hérissés, & qui forment autour de leur tête une espece de capuchon.
CALLOSITÉ (Page 2:561)
CALLOSITÉ, s. f. (Chirurgie) chair blanchâtre,
dure, & indolente, qui couvre les bords & les parois
des anciennes plaies & des vieux ulceres, qui
ont été négligés & mal traités. On détruit ordinairement
les chairs calleuses par les escharotiques. Voyez
Callosité (Page 2:561)
CALLYNTERIES (Page 2:561)
* CALLYNTERIES, s. f. pl. (Hist. anc.) fêtes célébrées par les Athéniens, dont il ne nous est parvenu que le nom. [p. 562]
CALMANT (Page 2:562)
CALMANT, adj. (Medecine) sorte de remedes qui adoucissent les douleurs causées par des humeurs acres, ou par une distention trop violente des parties; ils agissent par leur humidité & leurs parties mucilagineuses, qui se glissant entre les fibres, les humectent, les relâchent, & empâtent les molécules acides qui picottent & irritent les tuniques des vaisseaux. Ces remedes sont de plusieurs classes; ils sont en général nommés sédatifs, parégoriques, adoucissans & émolliens.
C'est ainsi que les béchiques doux sont de vrais
calmants dans la toux; que la graine de lin, le nitre,
la guimauve, & les autres diurétiques froids calment
les ardeurs d'entrailles, des reins, de la vessie
& des ureteres. L'opium est à ce titre le plus grand
& le plus énergique de tous les calmans; toutes ses
préparations sont employées pour les mêmes indications.
Toutes les plantes soporeuses de la classe des
mandragores, des morelles, & des pavots, sont aussi
calmantes. Voyez
CALMAR ou CALEMAR, CORNET (Page 2:562)
CALMAR ou CALEMAR, CORNET, loligo, s. m. (Hist. nat. Zoologie) animal du genre des animaux mous, mollia. M. Needham, de la société royale de Londres, nous en a donné la description dans ses nouvelles observations microscop. Voici ce que nous en avons tiré. Le calmar est assez ressemblant à la seche & au polype de mer, & il a comme eux, un réservoir plein d'une liqueur noire comme de l'encre: le corps est allongé; la partie qui porte le nom d'os dans la seche n'est point dans le calmar; il y a en place une substance élastique, fine, transparente, ressemblante à du talc, pliée suivant la longueur de son grand axe dans l'état naturel, & de la figure d'un ovale allongé, lorsqu'elle est étendue. Cette substance est placée immédiatement entre la partie intérieure du dos ou de l'étui de l'animal, & les intestins qu'elle renferme dans sa cavité. Le calmar a dix cornes ou bras rangés à égale distance les uns des autres, autour d'une levre disposée en cercle & ridée, qui renferme un bec composé de deux pieces de substance analogue à la corne, & de deux parties crochues emboîtées l'une dans l'autre, & mobiles de droit à gauche. L'ouverture qu'elles laissent entre elles, est perpendiculaire au plan qui passe par les deux yeux, qui sont placés de chaque côté de la tête assez près l'un de l'autre, & au - dessous de la racine des bras de l'animal. Ces bras ne sont pas tous de la même longueur; il y en a deux qui sont aussi longs que l'animal, tandis que les autres sont beaucoup plus petits: la grosseur de ceux - ci diminue peu à peu depuis la racine jusqu'à l'extrémité qui est terminée en pointe; leur côté intérieur est convexe, & garni de plusieurs rangées de petits suçoirs mobiles. Il y a sur le côté extérieur deux plans qui forment un angle en se réunissant. Les deux bras les plus longs sont cylindriques, excepté à leur extrémité, qui a la même forme que les petits bras, & qui est garnie de suçoirs; la substance de tous ces bras est assez semblable à celles des tendons des animaux, & fort élastique.
Chaque suçoir tient au bras de l'animal par un pédicule; lorsqu'ils sont étendus ils ressemblent en quelque sorte au calice d'un gland: dans la contraction, le pédicule s'éleve conjointement avec une membrane fine, qui environne un anneau cartilagineux, garni de petits crochets; ces crochets s'attachent à ce qu'ils touchent, & ensuite l'animal retire le pédicule & les crochets pour retenir sa proie. C'est par ce moyen que s'opere la succion qui est faite en même tems par plus de mille suçoirs différens: on en a compté plus de cent à l'un des petits bras, & plus de cent vingt à l'extrémité des longs bras: mais leur nombre ne peut être déterminé au juste, parce qu'ils sont à peine sensibles à l'extrémité des petits
Il y a au - dedans de la cavité du bec une membrane garnie de neuf rangées de dents, qui en s'élargissant par le haut & en se contournant par le bas, forme en même tems une langue & un gosier. Le corps du calmar est un étui cartilagineux, garni de deux nageoires; il y a immédiatement au - dessous du bec un conduit ou canal en forme d'entonnoir ouvert par les deux bouts, qui donne issue à une liqueur noire, qui trouble l'eau lorsque l'animal la répand: cette liqueur étant exposée à l'air, se condense & devient une substance duro & fragile comme du charbon; & ensuite elle peut se dissoudre dans l'eau. Vers le milieu de Décembre, M. Needham remarqua près de la racine du réservoir, qui renferme la liqueur noire, deux sacs membraneux d'une figure ovale, d'un quart de pouce de diametre; ils étoient remplis d'une matiere gluante où étoit contenu le frai de l'animal. A la vûe simple on n'y distinguoit que de petites taches d'une belle couleur de cramoisi: mais à l'aide du microscope on voyoit des oeufs très - différens les uns des autres, pour la grandeur & pour la figure: les deux côtés du canal par où passe la liqueur noire sont soûtenus & écartés l'un de l'autre par deux cartilages paralleles & cylindriques. On voit au - dessus du cartilage gauche deux tuyaux fortement adhérens l'un à l'autre, quoique leurs cavités soient séparées: peut - être servent - ils de conduit au frai lorsqu'il sort; au moins il est certain qu'il y a dans le corps du calmar mâle, deux vaisseaux de la même nature, & situés de la même maniere par lesquels l'animal fait sortir sa lai>.
Ce fut au milieu de Décembre que M. Needham
découvrit, pour la premiere fois, quelqu'apparence
de la laite & des vésicules qui la renferment; avant
ce tems il n'avoit trouvé aucun vestige de semence
dans les mâles, ni de frai dans les femelles. Les deux
conduits de la semence étoient bien visibles: mais ils
ne se terminoient point en un long réservoir ovale,
étendu parallelement à l'estomac, & occupant plus
de la moitié de la longueur de l'animal; ces parties
se forment & accroissent à mesure que la semence approche
de son degré de maturité. Les vaisseaux qui
la contiennent sont rangés par paquets, plus ou moins
éloignés des conduits déférens.
Au - dedans est renfermé un tube transparent, qui
est elastique en tous sens, comme il est aisé de s'en
convaincre par les phénomenes qu'il offre; ce tube
fait effort pour passer par les ouvertures qu'il trouve: quoiqu'il ne soit pas par - tout également visible,
diverses expériences prouvent cependant qu'il
renferme la vis, le suçoir, le barillet & la substance
spongieuse qui s'imbibe de la semence. La vis
en occupe le haut & fait sortir au - deçà de sa partie
supérieure, deux petits ligamens par lesquels
elle est adhérente, aussi bien que tout le reste de
l'appareil, auquel elle est jointe, au sommet de
l'étui extérieur. Le suçoir & le barillet sont placés
au milieu de ce tube; la substance spongieuse
dilate sa partie inférieure, & est jointe au barillet
par une espece de ligament.
Plusieurs de ces vaisseaux parvenus à leur maturité,
& débarrassés de cette matiere gluante qui les
environne pendant qu'ils sont dans le réservoir de
la laite, agissent dans le moment qu'ils sont en plein
air; & peut - être que la légere pression qu'ils souffrent
en sortant, suffit pour les déterminer à cela:
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