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BUGEN (Page 2:460)
BUGEN, (Géog.) ville & royaume d'Asie, dans l'île de Ximo, dépendant de l'empire du Japon.
BUGEY (Page 2:460)
BUGEY, (
BUGIE (Page 2:460)
BUGIE, (Géog.) ville forte & peuplée d'Afrique au royaume d'Alger, capitale de la province de son nom, avec une baie commode. Long. 22. 15. lat. 36. 34.
BUGIHA (Page 2:460)
BUGIHA, (Géog.) ville d'Afrique, dans le royaume de Nubie, sur les frontieres de l'Égypte.
BUGLAS (Page 2:460)
BUGLAS ou L'ISLE DES NEGRES, (Géog.)
île de l'Océan oriental, l'une des Philippines. Long.
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BUGLE (Page 2:460)
BUGLE, bugula, s. f. (Hist. nat. bot.) genre de
plante à fleur monopétale labiée, qui n'a qu'une seule
levre divisée en trois parties: celle du milieu est
échancrée; il y a de petites dents à la place de la levre
supérieure; il sort du calice un pistil qui est attaché
comme un clou à la partie postérieure de la
fleur, & environné de quatre embryons; ces embryons
deviennent dans la suite autant de semences
arrondies, renfermées dans une capsule qui a servi de
calice à la fleur, & qui est faite en forme de cloche.
Tournefort, Inst. rei herb. Voyez
BUGLOSE (Page 2:460)
BUGLOSE, s. f. buglossum, (Hist. nat. bot.) genre
de plante à fleur monopétale, faite en forme d'entonnoir
& decoupée; le calice est fendu jusqu'à sa base,
il en sort un pistil attaché comme un clou à la partie
inférieure de la fleur, & environné de quatre
embryons qui deviennent dans la suite autant de semences
ressemblantes à des têtes de vipere. Ces semences
mûrissent dans le calice même de la fleur,
qui s'étend à mesure qu'elles grossissent. Tournefort,
Inst. rei herb. Voyez
La buglose des jardins a les racines fort gluantes, & qui rougissent fort le papier bleu; les fleurs ont à peu près la même propriété; les feuilles ne le rougissent presque pas, d'où on conclud que le sel ammoniac qui est dans cette plante, est enveloppé par un suc gluant où la terre & le soufre dominent.
La buglose humecte, rafraîchit, & soulage beaucoup les mélancholiques; elle est propre ponr dissiper les fluxions de poitrine & la toux opiniâtre; on en fait boire le suc depuis trois onces jusqu'à six.
On employe les racines & les feuilles dans les bouillons rafraîchissans, & cette plante ne rafraîchit qu'en rétablissant le mouvement du sang qui croupit, & qui échauffe les parties où il circule avec peine.
On se sert des fleurs de buglose à la mamere du thé; on en fait de la conserve, on les compte parmi les fleurs cordiales.
Le sirop fait avec le suc des feuilles soulage beaucoup les mélancholiques; ce suc est employé dans le firop bisantin simple, & composé de même; il entre aussi dans le sirop de scolopendre de Fernel. Tournefort, Hist. plant. (N)
BUGRANDE (Page 2:460)
BUGRANDE, voyez
BUGSIN (Page 2:460)
BUGSIN, (Géog.) petite ville d'Allemagne, en Franconie, dans le comté de Reineck.
BUHOT (Page 2:460)
* BUHOT, s. m. se dit dans les manufactures d'Amiens, de ce qu'on entend plus communément par le mot espoulin ou espolin. Voyez ce mot.
BUIS ou BOUIS (Page 2:460)
BUIS ou BOUIS, s. m. buxus, (Hist. nat. bot.) genre de plante dont les fleurs n'ont point de pétales; ces fleurs sont composées de plusieurs étamines qui fortent du fond d'un calice composé de feuilles. Ce fond du calice est ordinairement quarré: les embryons naissent séparément des fleurs, & deviennent dans la fuite des fruits ressemblans en quelque façon à une marmite renversée. Ces fruits s'ouvrent en trois par<cb->
Le buxus offic. pousse des feuilles qui sont ameres, & rougissent le papier bleu; on tire de son bois un esprit acide, & une huile fétide.
Quercetan estime fort cette huile contre l'épilepsie, les vapeurs & le mal de dents; rectifiée & circulée ensuite avec un tiers de bon esprit de vin, elle est adoucissante & apéritive; on en fait prendre quinze ou vingt goutes avec du sucre, ou de la poudre de réglisse; on met cette huile rectifiée avec du beurre, pour en frotter le cancer; on en fait un liniment avec l'huile de mille - pertuis, contre les rhûmatismes & la goutte.
Ettmuler & plusieurs autres auteurs soûtiennent que l'on peut substituer le buis au gaiac; le bois de genievre au sassafras, & les racines de bardane & de benoite à la squine & à la salse - pareille. Tournefort, hist. plant.
Buis épineux (Page 2:460)
On donne aussi le nom de lycium à différentes especes de rhamnus ou nerprun.
Lycium Indien, voyez
Dioscoride étend bien loin les vertus du vrai lycium: mais il est à penser qu'il faut beaucoup en rabattre; ce qui est fort indifférent, puisqu'il n'est plus d'usage. (N)
Buis (Page 2:460)
Il y a encore le buis panaché, dont la feuille est beaucoup plus belle que celle des autres. (K)
Le buis est un bois jaune & fort dur, dont on fait un grand usage dans différens arts, soit qu'on l'employe comme la matiere sur laquelle l'artiste doit opérer, ou seulement comme une matiere propre à faire différens outils.
Buis (Page 2:460)
Buis (Page 2:460)
BUISSE (Page 2:461)
BUISSE, s. f. billot de bois dans lequel est un
creux qui sert à donner la forme aux semelles des souliers,
qu'on bat sur ce billot avec un marteau. Voyez
la
BUISSON (Page 2:461)
BUISSON, s. m. (Jardinage.) on appelle ainsi un
arbre nain. Voyez
Un bois de 1500 à 1600 arpens, se nomme aussi buisson, parce qu'il n'a pas assez d'étendue pour être appellé sorêt.
Boqueteau est le nom que l'on donne à un bois moindre qu'un buisson, lequel a, par exemple, trente à quarante arpens.
Buisson ardent (Page 2:461)
Buisson creux (Page 2:461)
Prendre buisson, se dit des cerfs, lorsqu'ils vont choisir un lieu secret pour faire leur tête, après avoir mis bas.
BUISSONNIER (Page 2:461)
BUISSONNIER, en terme de Police, est un officier de ville ou garde de la navigation, dont la fonction est de donner avis aux échevins des contraventions qui se font aux reglemens; qui doit dresser des procès - verbaux de l'état des ponts, moulins, pertuis, & rivieres. (H)
BUISSURES (Page 2:461)
BUISSURES, s. f. pl. en terme de Doreur, ce sont
des ordures que le feu a rassemblées sur une piece
que l'on a fait cuire; on les ôte avec la gratteboesse.
Voyez
BUITRAGO (Page 2:461)
BUITRAGO, (Géog.) petite ville d'Espagne, dans la nouvelle Castille.
BUKOVANY (Page 2:461)
BUKOVANY, (Géog.) ville du royaume de Boheme, à peu de distance de Prague.
BULACH (Page 2:461)
BULACH, (Géog.) petite ville d'All>magne en Soüabe, au duché de Wirtemberg. Il y a encore une petite ville de ce nom en Suisse, dans le canton de Zurich.
BULAFO (Page 2:461)
BULAFO, nom d'un instrument de musique dont
les Negres de la côte de Guinée se servent beaucoup.
Cet instrument est composé de plusieurs tuyaux d'un
bois fort dur, arrangés artistement, & diminuant peuà
peu de longueur; ces tuyaux sont attachés les uns
aux autres avec de petites bandes de cuir entortillées
sur de petites baguettes, de maniere à laisser un
certain espace entre les différens tuyaux: on en joue
en les frappant avec des bâtons dont les bouts sont
garnis de cuir, pour en rendre le son moins aigu.
Voyage de Froger, page 36, &c. Voyez les
BULAGUANSKI (Page 2:461)
BULAGUANSKI, (Géog.) ville & forteresse des Russiens en Sibérie, sur la riviere d'Angara, dans le pays de Buratte.
BULAGUEN ou BULAHUANA (Page 2:461)
BULAGUEN ou BULAHUANA, (Géog.) ville d'Afrique au royaume de Maroc, sur le fleuve d'Ommirabi, dans la province de Duquela.
BULAM ou BOULAM (Page 2:461)
BULAM ou BOULAM, (Géog.) île d'Afrique inhabitée, quoique fertile, près de la côte de Guinée.
BULBE (Page 2:461)
BULBE, s. f. on donne ce nom en Botanique à un oignon ou à une racine ronde, composée de plusieurs peaux ou tuniques emboîtées les unes dans les autres. Bulbeux s'applique à une plante qui participe de la nature d'une bulbe, d'un oignon. (K)
Bulbe (Page 2:461)
BULBO - CAVERNEUX (Page 2:461)
BULBO - CAVERNEUX, en Anatomie, épitheté
de deux muscles de la verge, qui sont aussi appellés
accélérateurs. Voyez
BULBOCODIUM (Page 2:461)
BULBOCODIUM, (Hist. nat. bot.) genre de
plante à fleur liliacée, monopétale, divisée en six
parties. Le pistil de cette fleur devient dans la suite
un fruit oblong, divisé en trois cellules, & rempli
de semences arrondies. Ajoûtez aux caracteres de
ce genre, que la racine est composée de deux tubercules
qui forment une sorte de bec. Tournefort, Corol.
Inst. rei herb. Voyez
BULBONAC (Page 2:461)
* BULBONAC, s. f. (Hist. nat. bot.) la tige de cette plante croît à la hauteur d'une coudée & demie, ou même davantage; cette tige est quelquefois de la grosseur du petit doigt, bleue, d'un rouge foncé, & velue; elle a la feuille de l'ortie, mais deux ou trois fois plus large, velue, dentelée, tantôt seule, tantôt opposée ou placée à la division des branches. Les rameaux sont chargés de fleurs disposées à peu près comme celles du chou, purpurines, de la grandeur de celles du chou ordinaire, plus petites que celles du leucoium, quoiqu'elles lui ressemblent assez à d'autres égards; d'une odeur foible, avec un onglet blanc. Son calice est oblong; il en sort quatre étamines verdâtres, avec des sommités jaunes; il est oblong, rouge, & composé de quatre feuilles, dont deux sont plus petites que les deux autres; ses cosses sont larges, rondes, plates, & ses lames extérieures traversées des deux côtés par un bord de couleur d'argent: elles ont un filament à leur extrémité; elles contiennnent un bout de semence orbiculaire & plate. Sa racine est bulbeuse; sa graine, d'un rouge foncé, & très - grosse pour une plante de cette espece. La seconde année sa tige se fane, lorsque la graine est mûre. Elle est commune en Allemagne & en Hongrie. On la cultive dans nos jardins.
On fait usage de sa racine & de sa semence. Sa semence est chaude au goût, amere, & aromatique. On mange ses racines en salade.
BULGARES (Page 2:461)
BULGARES, s. m. (Hist. ecclés.) hérétiques qui
sembloient avoir ramassé diverses erreurs des autres
hérésies pour en composer leur croyance, & dont
la secte & le nom comprenoit les Patarins, les Cathares, les Joviniens, les Vaudois, les Albigeois, & encore
d'autres hérétiques. Les Bulgares tiroient leur
origine des Manichéens, & ils avoient emprunté
leurs erreurs des Orientaux & des Grecs leurs voisins,
sous l'empire de Basile le Macédonien, dans le
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