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Bureau (Page 2:466)
C'est à cè bureau que sont discutées & examinées
toutes les propositions & mémoires qui y sont présentés;
ensemble les affaires & difficultés qui surviennent
concernant le commerce, tant de terre que de
mer, au dedans & au dehors du royaume, & ce qui
regarde les fabriques & manufactures. Les intendans
du commerce, ainsi que le lieutenant général de police,
& les députés du commerce, & quelques fermiers
généraux, assistent au bureau du commerce qui se tient
tous les jeüdis. Voyez
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BUREBA (Page 2:466)
BUREBA, (Géog.) contrée d'Espagne, dans la vieille Castille; sa principale ville est Birviesca.
BURELE (Page 2:466)
BURELE, s. f. en terme de Blason, est une fasce de huit pieces ou plus.
BURELÉ (Page 2:466)
BURELÉ, adj. en terme de Blason, se dit de l'écu rempli de longue lisse de flanc à flano jusqu'au nombre de dix, douze au plus, à nombre égal, & de deux émaux différens. Torafy, burelé d'argent & d'azur à la bande de gueules, brochant sur le tout. (V)
BURELLA (Page 2:466)
BURELLA, (Géog.) petite ville du royaume de Naples, dans l'Abruzze, près de la riviere de Sangro.
BUREN (Page 2:466)
BUREN, (Géog.) ville & comté des Provinces - Unies, dans la Gueldres, au quartier de Betuwe, appartenant à la maison d'Orange.
Buren (Page 2:466)
Buren (Page 2:466)
BURG (Page 2:466)
BURG, (Géog.) ville des Provinces - Unies, au comté de Zutphen, sur l'Issel.
BURGAUT ou BURGAUX (Page 2:466)
* BURGAUT ou BURGAUX, (Hist. nat.) limaçon de mer, dont la chair, quoique dure, ne laisse pas d'avoir un assez bon goût; la coquille qui le renferme, est à peu - près de la grosseur du poing; elle est argentée par dedans, & couverte en dehors d'un tartre brut ou sédiment marin de couleur grise, lequel une fois enlevé, laisse voir au - dessous une couleur de nacre de perle très - éclatante: on trouve cette coquille dans toutes les îles de l'Amérique. Elle entre dans beaucoup d'ouvrages de bijouterie, comme tabatieres, boîtes, &c.
BURGAU (Page 2:466)
BURGAU, (
BURGDORFF (Page 2:466)
BURGDORFF, (Géog.) petite & jolie ville d'Allemagne, dans le duché de Lunebourg, sur la petite riviere d'Owe, entre Zelle & Hanovre.
Burgdorff (Page 2:466)
BURGEL (Page 2:466)
BURGEL, (Géog.) petite ville d'Allemagne, dans la Misnie.
BURGGRAVE (Page 2:466)
BURGGRAVE, s. m. (Hist. mod.) ce mot est composé de deux mots Allemands, burg, ville, forteresse, château, & de graff ou grave qui signifie comte. On appelloit ainsi autrefois en Allemagne des officiers, à qui les Empereurs avoient confié la défense d'une ville ou d'un château; ces Burgraves n'étoient pas toûjours sur le même pié, il y en avoit qui remplissoient certaines fonctions de magistrature; d'autres rendoient la justice en matiere criminelle: d'autres enfin se mêloient aussi du civil au nom de l'empereur ou de ceux qui les avoient établis. Par la suite l'office de burggrave est devenu héréditaire, & même ceux qui en étoient revêtus se sont rendus pour la plûpart souverains des villes dont ils n'étoient auparavant que les gardiens. Aujourd'hui ceux qui portent ce titre dans l'Empire, reçoivent de l'empereur l'investiture féodale des villes ou châteaux dont ils sont burggraves. Il y en a aujourd'hui quatre en Allemagne qui ont le titre de princes de l'Empire, savoir les burggraves de Magdebourg, de Nuremberg, de Stromberg, & de Reineck. La maison de Brandebourg descend des anciens burggraves de Nuremberg, & en porte encore le titre. Elle prétend en cette qualité avoir des droits sur cette ville, que le magistrat lui conteste. La ville de Nimegue dans la Gueldre Hollandoise a aussi un burggrave. ( - )
BURGGRAVIAT (Page 2:466)
BURGGRAVIAT, (Hist. mod.) on donne ce nom à l'étendue de la jurisdiction d'un burggrave. V. ce mot.
BURGHELLI (Page 2:466)
BURGHELLI, (Hist. mod.) on donne ce nom à des petites barques dont on se sert à Venise pour aller prendre l'air en mer; elles ont une salle où il peut tenir une compagnie de dix à douze personnes: on les nomme aussi petits bucentaures. ( - )
BURGHUHN (Page 2:466)
BURGHUHN, (Géog.) petite ville d'Allemagne, dans le territoire de Buchau en Hesse, sur la riviere de Huhn.
BURGIAN (Page 2:466)
BURGIAN, (Géog.) ville considérable d'Asie, en Perse, dans le Korassan, près du lac de même nom.
BURGLANGENFELD (Page 2:466)
BURGLANGENFELD, (Géog.) petite ville forte d'Allemagne, dans le duché de Neubourg, entre Amberg & Ratisbonne, sur la Nabe.
BURGLEHN (Page 2:466)
BURGLEHN, (Hist. mod.) l'on nommoit ainsi au<-> >refois en Allemagne une sorte de ligne défensive entre deux familles, qui devoit avoir lieu non - seulement entre les parties éxistantes, mais aussi entre leurs héritiers & descendans à perpétuité; & en vertu de laquelle l'une des deux familles venant à s'éteindre, l'autre devoit lui succéder dans tous ses biens, droits & prérogatives.
BURGMANN (Page 2:466)
BURGMANN, (Hist. mod.) c'est le nom qu'on [p. 467]
BURGO ou BURGOW (Page 2:467)
BURGO ou BURGOW, (Géog.) petite ville d'Allemagne, dans le comté de Tirol, sur la route de Trente à Venise.
BURGOS (Page 2:467)
BURGOS, (Géog.) ville d'Espagne, capitale de la Castille vieille, sur une montagne. Lon. 14. 20. lat. 42. 20.
BURGSTADTEL (Page 2:467)
BURGSTADTEL, (Géog.) petite ville d'Allemagne, en Misnie.
BURG - UMSTADT (Page 2:467)
BURG - UMSTADT, (Géog.) petite ville d'Allemagne, en Franconie, dans l'évêché de Bamberg.
BURIA (Page 2:467)
BURIA, (Hist. nat.) c'est le nom que les habitans de la Carinthie donnent à un vent d'est très - violent, aux ravages duquel ils sont quelquefois exposés. Ce vent, lorsqu'il se leve, est capable de renverser tout ce qu'il rencontre, & de mettre en danger de la vie les voyageurs qu'il surprend, en les emportant eux & leurs montures: lorsqu'il regne, personne ne peut aller de Senoseth à Trieste. ( - )
BURICK (Page 2:467)
BURICK, (Géog.) petite ville d'Allemagne, au cercle de Westphalie, dans le duché de Cleves, appartenant au roi de Prusse. Lon. 24. 20. lat. 51. 38.
BURIN (Page 2:467)
BURIN, est un instrument d'acier, dont on se sert
pour graver sur les métaux; les burins doivent être
faits avec l'acier le plus pur, & le meilleur d'Allemagne ou d'Angleterre: sa bonté consiste en ce que
le grain en soit fin & de couleur de cendre; elle dépend
aussi beaucoup de la trempe. Quant à la forme
du burin, il est comme inutile d'en parler, chacun
les prenant à sa volonté. Les uns les veulent fort losanges,
les autres tout - à - fait quarrés: il y en a qui
les aiguisent extrèmement déliés, & d'autres gros &
courts. Pour moi, je crois qu'il est bon qu'un burin soit
d'une bonne longueur, comme à peu près de cinq à
six pouces; que sa forme soit entre le losange & le
quarré; qu'il soit assez délié par le bout, mais que
cela ne vienne pas de loin, afin qu'il conserve du
corps pour pouvoir résister suivant les nécessités de
l'ouvrage; car s'il est trop délié & affûté de loin, il
ploye, ce qui le fait casser, à moins que ce ne soit
pour de très - petits ouvrages. Le Graveur doit avoir
soin que le ventre de son burin soit aiguisé fort à plat,
& qu'il coupe parfaitement, le faisant lever un peu
vers l'extrémité de sa pointe, pour le dégager plus
facilement du cuivre; il doit être aussi averti de ne
graver jamais avec un burin dont la pointe soit émoussée, s'il veut que la gravure soit vive, autrement elle
ne sera qu'égratignée. On l'emmanche dans un petit
morceau de bois, de buis, d'os, &c. Voyez
Le burin est aussi d'un grand usage parmi les Orfevres, les Horlogers, les Armuriers, les Serruriers,
&c. Voyez les
On se sert du burin en le tenant avec la main, ensorte
que la partie convexe A du manche soit dans
le >reux de la main, & la partie applatie vers la planche,
le doigt indice sur le dos, qui est l'arrête opposée
à la pointe, le burin presque couché sur la planche,
ainsi qu'on peut le voir dans la
Burin (Page 2:467)
BURITACA (Page 2:467)
BURITACA, (Géog.) contrée de l'Amérique méridionale, au gouvernement de Sainte - Marthe.
BURLESQUE (Page 2:467)
BURLESQUE, adj. qui se prend quelquefois substantivement, (Belles - lett.) sorte de poësie triviale &
La poësie burlesque paroît être moderne, aussi blen
que le nom qu'on a donné à ce genre fingulier. Le P.
Vavasseur, Jésuite, dans un traité qu'il a donné sur
cette matiere, intitulé de ludicrâ dictione, assure que le
burlesque étoit entierement inconnu aux anciens. Cependant quelques auteurs parlent d'un certain Raintovius, qui du tems de Ptolémée Lagus travestit en
burlesque quelques tragédies Greques: mais ce fait,
s'il est constant, prouve plûtôt l'antiquité de la farce
que celle du burlesque. D'autres, qui veulent qu'on
trouve dans l'antiquité des traces de tous les genres,
même les moins parfaits, font remonter l'origine du
burlesque jusqu'à Homere, dont la batrachomyomachie,
disent - ils, n'est composée que de lambeaux de l'Iliade
& de l'Odyssée travestis & tournés en ridicule, par
l'application qu'on y fait de ce qu'il a dit des combats
des héros à la guerre des rats & des grenouilles. Voy.
On regarde pourtant les Italiens comme les vrais inventeurs du burlesque. Le premier d'entr'eux qui se signala en ce genre fut Bernia, imité par Lalli Caporali, &c. D'Italie, le burlesque passa en France, où il devint tellement à la mode, qu'il parut en 1649 un livre sous le titre de la Passion de Notre - Seigneur en vers burlesques. En vain a - t - on voulu l'introduire en Angleterre; le flegme de la nation n'a jamais pû goûter cette extravagance, & à peine compte - t - on deux auteurs qui y ayent réussi.
Boileau, dans son Art poëtique, a frondé le burlesque, dont il avoit pû voir le regne, qu'il attribue
à la nouveauté.
Il est cependant croyable, ajoûte - t - il, & il faut
le dire pour l'honneur de notre nation, que ce genre
si justement méprisé doit son origine à une erreur
par laquelle ceux qui ont donné dans le burlesque,
ont été entraînés insensiblement & comme par degrès,
ne distinguant pas assez le naïf du plat & du
boufon, comme l'insinue M. Despreaux. En conséquence
on a d'abord employé le burlesque à décrire
des aventures ordinaires, comme ayant plus
d'aisance & plus de simplicité que le style noble
affecté aux grands sujets. On l'a donc confondu
avec le style naïf qui embellit les plus simples bagatelles.
La facilité apparente de celui - ci a séduit
ceux qui s'y sont attachés les premiers: mais elle
a bientôt dégénéré en négligence; celle - ci a entraîné
la bassesse, & la bassesse a produit la licence.
Cette conjecture est fondée: 1° sur ce que la
plus grande partie des vers burlesques de ce tems - là
consiste en récits: 2° sur ce que des auteurs contemporains,
tels que Balzac, ont confondu ces
deux genres, néanmoins si différens. Abusés par
la facilité d'un style bas, ils se sont persuadés fauf<pb->
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