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Botte (Page 2:346)
Botte (Page 2:346)
Botte (Page 2:346)
Bottes (Page 2:346)
Botte (Page 2:346)
Bottes (Page 2:346)
Bottes (Page 2:346)
Bottes (Page 2:346)
Bottes (Page 2:346)
Bottes (Page 2:346)
Bottes (Page 2:346)
Botte (Page 2:346)
Serrer la botte, (Manege) est une expression figurée, qui veut dire presser un cheval d'avancer en serrant les jambes. Ce terme est usité à la guerre.
BOTTE (Page 2:346)
BOTTE, (en Vénerie) c'est ainsi qu'on appelle le collier avec lequel on mene aux bois le limier.
BOTTE (Page 2:346)
* BOTTE, s. f. espece de forces dont on se sert dans les manufactures de lainage de la province de Champagne, & avec laquelle il est ordonné par les reglemens de donner la derniere tonte aux droguets.
BOTTE (Page 2:346)
BOTTE, tonneau ou vaisseau de bois propre à mettre du vin ou d'autres liqueurs. On dit une botte de vin d'Espagne, une botte d'huile.
La botte pour les huiles est à peu près semblable à un muid. Celles pour les vins sont plus larges par le milieu que par les extrémités, allant toûjours en diminuant depuis le bondon jusqu'au jable.
Le terme de botte est usité particulierement dans les provinces de France, qui approchent de l'Italie,
En Angleterre la botte contient cent vingt - six gallens,
c'est - à - dire 504 pintes de Paris. Voyez
En Bretagne, on jauge les bottes par veltes; chaque velte est estimée 4 pots, c'est - à - dire 8 pintes mefure de Paris.
Les bottes de Portugal jaugent 67 à 68 veltes, celles d'Espagne ne sont pas si grandes.
Les bottes d'huile d'Espagne & de Portugal pesent environ un millier. Il y a aussi des demi - bottes.
La botte de Venise est la moitié de l'amphora. Voyez
BOTTE (Page 2:346)
BOTTE se dit aussi d'un fagot, ou paquet de plusieurs choses de la même espece liées ensemble. Une botte d'échalas, une botte de lattes, une botte d'allumetes, &c.
Botte (Page 2:346)
Botte de mouchoirs, se dit d'un paquet de mouchoirs des Indes qu'on vend au Caire; dix - huit fins, ou dix gros, font une botte.
Botte, soie en botte, paquet de soie platte ou autre pliée de la longueur d'un pié sur deux pouces d'épaisseur en tout sens, & dont la livre est de 15 onces.
Botte est aussi le nom qu'on donne aux gros paquets de chanvre du poids de 150. (G)
Botte (Page 2:346)
Botte de par chemin (Page 2:346)
La botte de parchemin en cosse, aussi bien que celle de parchemin raturé, soit qu'il soit équarrié ou non, est composée de trente - six peaux.
Le parchemin raturé mis en cahier se vend aussi à
la botte, qui est composée de soixante & douze feuilles,
ou de dix - huit cahiers de quatre feuilles chacun.
Voyez
Botte (Page 2:346)
Botte (Page 2:346)
BOTTE (Page 2:346)
BOTTE ou
BOTTE (Page 2:346)
BOTTE, s. f. (terme de Sellier) c'est une espece de
marche - pié, fait de maroquin en dessus, rembouré
par dessous le maroquin, & suspendu par des courroies
de cuir aux côtés ou brancards d'une berline,
d'un carrosse, & de toute autre voiture, vis - à - vis
des portieres; on appuie le pié sur la botte pour entrer
dans la voiture. Voyez les
BOTTELAGE (Page 2:346)
BOTTELAGE, s. m. (OEconom. rustiq.) c'est l'action
de mettre en botte; celui - ci se dit particulierement
du foin. Voyez
BOTTELER (Page 2:346)
BOTTELER, v. act. (Jardinage.) c'est mettre en
botte. On dit botteler du foin, & en général on peut
le dire de toutes les plantes, telles que les buis, les
raves, les asperges dont on fait des bottes. Une botte
de ces dernieres plantes est à peu - près la valeur de
deux ou trois poignées ensemble. On dit aussi des bottes
d'échalas, de foin, de paille, de charmille, d'osier,
&c. Voyez plus haut l'article
BOTTELEUR (Page 2:347)
BOTTELEUR, s. m. (OEconom. rustiq.) homme
>e journée employé à mettre le foin en botte. Voyez
BOTTER (Page 2:347)
BOTTER, (
BOTTIER (Page 2:347)
BOTTIER, s. m. est celui qui fait & vend toutes
sortes de bottes molles, fortes, bottines. Les Bottiers
sont du corps des Cordonniers, & ne se servent point
d'autres outils qu'eux. Voyez
BOTTINES (Page 2:347)
BOTTINES, s. f. chez les Boy audiers, ce sont des morceaux de cuir souple ou de peau, que ces ouvriers s'attachent au - dessus du coup - de - pié, afin d'empêcher que l'ordure & l'eau n'entrent dans leurs souliers, lorsqu'ils travaillent les boyaux destinés à faire des cordes. Ces bottines ressemblent assez aux morceaux de peau que les Tailleurs de pierre se mettent aux jambes, pour empêcher que les éclats des pierres n'entrent dans leurs souliers & ne les blessent.
Bottines (Page 2:347)
Bottines (Page 2:347)
Bottines fortes (Page 2:347)
Bottines (Page 2:347)
Bottines (Page 2:347)
BOTZENBOURG (Page 2:347)
BOTZENBOURG, (Géog.) ville d'Allemagne située sur l'Elbe, dans le duché de Meckelbourg. Lon. 28. 23. lat. 53. 34.
BOTTWAR (Page 2:347)
BOTTWAR, (Géog.) ville du duché de Wirtemberg sur la riviere de même nom.
BOVA (Page 2:347)
BOVA, (Géog.) petite ville d'Italie au royaume de Naples, dans la Calabre, près l'Apennin, à 8 lieues de Reggio. Long. 34. 3. lat. 37. 55.
BOUARD (Page 2:347)
BOUARD, s. m. gros marteau qui étoit anciennement
à l'usage des monnoyeurs. Voyez
BOUBIE ou BOOBY (Page 2:347)
* BOUBIE ou BOOBY, s. m. (Hist. nat.) c'est un oiseau aquatique d'Amérique, qui n'est pas tout - à - fait si gros qu'une poule: il est d'un gris clair, a un bec semblable à celui d'une corneille, les pattes larges & épattées comme un canard; il se laisse prendre très - aisément, car il n'est point sauvage; sa chair est noire, & le goût est comme celui de la chair des poissons.
BOUC (Page 2:347)
BOUC, s. m. hircus. (Hist. nat. Zoolog.) animal
quadrupede, dont la femelle est appellée chevre,
capra. Voyez
Le bouc differe du bélier en ce qu'il est couvert de
poil & non pas de laine; que ses cornes ne sont pas
autant contournées que celles du bélier; qu'il a une
sorte de barbe au menton, & qu'il répand une mauvaise
odeur. Ray, Anim. quad. synop. Voyez
* Le bouc pour être bon à la chevre doit avoir le corps grand, les jambes grosses, le cou chainu & court, la tête petite, le poil noir, épais & doux, les oreilles grandes & pendantes, la barbe longue & touffue; s'il a des cornes, il sera pétulent, dangereux, & n'en sera pas meilleur.
Il ne lui faut donner des chevres qu'à un an ou deux, & ne lui en plus donner au - delà de quatre ou cinq; mais il peut servir pendant deux mois à cent cinquante chevres. Quand on l'occupe, il le faut bien nourrir, & lui donner sept à huit bouchées de son & de foin à manger, lorsqu'il a sailli une fois; on lui donne la même chevre jusqu'à trois fois, afin de s'assûrer qu'elle est pleine.
Lorsqu'on ne le destine pas à multiplier, on le
châtre à six mois ou un an. Voyez
On mange rarement le bouc, à cause de son odeur & de son goût desagréable.
La graisse de bouc passe pour un très - bon émollient. Hippocrate la recommande comme telle dans un pessaire.
Dioscoride a donné la composition d'un topique très - salutaire selon lui, contre la goutte, & qu'il fait avec parties égales de graisse de bouc, & de celle de chevre, mêlées avec un peu de safran. (N)
* Les peaux de bouc font une partie assez considérable du commerce des cuirs; les Maroquiniers, les Chamoiseurs & les Mégissiers, les préparent en maroquin, en chamois ou en mégie, & les mettent en état d'être employées à différens usages. Le suif de bouc n'est pas non plus à négliger.
Boucs (Page 2:347)
Bouc (Page 2:347)
Bouc (Page 2:347)
BOUCACHARDS (Page 2:347)
* BOUCACHARDS, s. m. (Hist. ecclés.) espece de chanoines réguliers réformés, ainsi appellés de la maison de Boucachard, où commença la réforme. Les Boucachards ne sont ni anciens ni approuvés par l'Eglise; cependant ils ont plusieurs maisons, & sont appellés Boucachards dans celles des chanoines réguliers où il a plu aux évêques de les introduire.
BOUCAGE (Page 2:347)
BOUCAGE, s. m. tragoselinum, (Hist. nat. Bot.)
genre de plante à fleur en rose & en ombelle, composée
de plusieurs pétales inégaux faits en forme de
coeur, disposés en rond & soutenus par un calice.
Ce calice devient dans la suite un fruit composé de
deux semences oblongues arrondies, cannelées d'un
côté & applaties de l'autre. Tournefort, Inst. rei herb.
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