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"A389a"> les coupables est censé complice: "Une loi est censée abolie par le non-usage.
CENSEUR
CENSEUR, s. m. [San-ceur: 1re
lon. 2e dout.] 1°. Celui qui reprend et contrôle les
actions d'autrui. Il se prend, ou en bone, ou en mauvaise part, suivant
l'épithète qui le modifie. = 2°. Chez les Romains, Magistrat
qui tenait un registre des citoyens, et qui avait droit de rechercher leurs
moeurs et leur conduite. = 3°. Critique qui juge des ouvrages d'esprit.
"Consulter un Censeur éclairé. = 4°. Celui que
le Chancelier commet pour l'examen d'un livre. Il est Censeur Royal,
etc. etc.
CENSIER
CENSIER, IèRE, adj.
[San-sié, siè-re: 1re lon. 2e
é fer. dout. au 1er, è moy. long
au 2d.] Celui ou celle, à qui le cens est dû. Seigneur censier,
Dame censière. — Papier censier, où sont écrits
les cens et rentes. — Subst. Celui ou celle qui tient une cense
à ferme. Il ne faut pas le confondre avec censitaire.
CENSITAIRE
CENSITAIRE, s. m. [Sansitère, 1re
lon. 3e è moy. long aussi.] Celui qui doit cens
et rente à un Seigneur de fief.
CENSîVE
CENSîVE, s. f. [Sansîve, 1re
et 2e lon.] 1°. Redevance en argent ou en denrées,
que certains biens doivent annuellement au Seigneur du fief, d'où
ils relèvent. "Cette terre doit tant de censîve.
= 2°. Étendûe des terres roturières, qui doivent
lods et ventes. "Il est dans la censîve de...
CENSORIAL
*CENSORIAL, ALE, adj. Qui
apartient au Censeur. "Dans la suposition que vous faites, quel seroit
l'instigateur du Ministère public? De quel dénonciateur
le crayon censorial enregistra-t-il le nom? Le C. de M...
C'est un néologisme. Il faut atendre ce que l'usage en ordonera.
CENSUEL
CENSUEL, ELLE, adj. [Sansu-èl,
èle, 1re lon. 3e è moy.]
Qui a raport au cens: Droit censuel, rente censuelle.
CENSURABLE
CENSURABLE, adj. CENSûRE,
s. f. CENSURER, v. a. [Sansurable, sansûre,
suré: 1re lon. 2e lon. au 2d. seulement:
mais, dans le verbe, elle est longue aussi devant l'e muet: il
censûre, il censûrera, etc.] L'adjectif
se dit de ce qui peut être censuré, qui mérite censûre:
"Proposition, conduite, action censurable. = Le substantif a plusieurs
sens. 1°. Correction, répréhension. Soumettre ses écrits
à la censûre de, subir, soufrir la censûre,
être exposé à la censûre. = 2°. En
matière de dogme, Jugement doctrinal, qui porte condamnation.
Censûre, critique (synon.) Suivant
un Encyclopédiste, critique s'aplique aux ouvrages Littéraires,
et censûre aux propositions de doctrine, ou aux moeurs. Suivant
Mr. Beauzée, une critique est l'examen raisoné
d'un ouvrage, de quelque natûre qu'il soit, et une censûre
est la répréhension précise de ce qui blesse la vérité
ou la loi. Ainsi la critique peut s'étendre aux ouvrages
théologiques, et la censûre peut tomber sur des ouvrages
pûrement littéraires. "Il faut critiquer avec goût,
et censurer avec modération. — Cette distinction parait fort
juste. = On dit exercer sa censûre sur... "On croit se doner
pour génie supérieur, quand on a exercé une censure
amère sur toutes les branches du gouvernement. Journ.
de Monsieur.
Censurer a les deux premiers sens de censûre.
1°. Reprendre, blâmer. On a fort censuré sa
conduite dans cette afaire. "Elle ne se plait qu'à censurer
les actions d'autrui. 2°. Déclarer qu'un livre, une proposition
contiènent des erreurs. La Sorbone a censûré
tel livre, etc.
Censurer ne se prend qu'en mauvaise part. * On
lit dans des notices du Mercûre. "M. Riballier (Censeur Royal)
qui a censûré cet ouvrage, etc. et cette prétendûe
censûre est un éloge de cet ouvrage. C'est mal s'
exprimer. Ce n'est pas à dire qu'on censûre un ouvrage,
parce qu'on en a été nommé le censeur, c. à.
d. l'examinateur. L'Ab. Grosier le fait neutre, et lui fait régir
la prép. sur: "Il lui apartient bien de censurer sur
le fait de la littérature. Je doute que ce régime soit d'
usage.
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CENT
CENT, adj. numéral. [San.] Nombre,
qui contient dix fois dix.
Rem. 1°. Cent est-il déclinable
et a-t-il un pluriel ou non? C'est surquoi les opinions ont été
longtemps partagées. Aujourd'hui l'usage constant est d'y mettre
une s quand il est suivi d'un subst. plur. et de l'y
prononcer, quand ce substantif commence par une voyelle: deux cens
soldats, deux cens hommes; mais on l'écrit sans s,
quand il est suivi d'un aûtre nombre: trois cent soixante
chevaux; l'an mil sept cent soixante.
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