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La pie grieche reste sur des arbrisseaux épineux; elle se perche toujours sur le sommet des branches, & lorsqu'elle est posée elle leve sa queue; elle niche dans les arbrisseaux, & elle fait son nid avec de la mousse, de la laine, des herbes cotonneuses & du foin, de la dent de lion, &c.
Cetoiseau ne se nourrit pas seulement d'insectes,
il mange assez souvent de petits oiseaux, comme des
pinçons & des roitelets: on dit qu'il attaque, &
même qu'il tue des grives. Nos Fauconniers le dressent
pour la chasse des petits oiseaux. Willughbi.
Voyez
On peut juger de l'extrème délicatesse de la piemere lorsque les vaisseaux sont remplis, car lorsqu'ils
sont vuides, on les prend pour des vaisseaux de cette
membrane, & ils en augmentent l'épaisseur. C'est le
propre & la plus proche enveloppe du cerveau, >
revêt toutes ces plus petites parties internes, le corps
calleux, les ventricules, les corps cannelés, les
couches des ner> optiques, les natès & testès, les
péduncules du cerveau; enfin il n'est pas un seul
point de la substance corticale, ou qui laisse passer des
vaisseaux dans le cerveau, qui n'en soit tres - exactement couvert. Elle suit toutes les circonvolutions >
la substance corticale jusqu'à la moëlle où l'arachnoïde
ne forme qu'un pont sur les sillons qu'elle rejoint
ainsi. Par - tout elle est d'une delicatesse accon>
pagnée de quelque solidité; & outre ses arteres & ses
veines, elle a sans doute un tissu membraneux propre,
qui sert à unir & à assujettir les vaisseaux: ce
tissu a été regarde par quelques - uns comme cellulaire,
tel est Bergen qui ne reconnoît de vraie membrane
que l'arachnoïde. Voyez
Leuwenhoeck nous a appris que la pie - mere donne au cerveau des vaisseaux sanguins, qui semblent à la vûe seule remplis d'un petit nombre de globules, qui envoient latéralement un nombre innombrable de petits conduits paralleles (que cet auteur prend pour les fibres du cerveau), & qui, selon lui, sont retenus par de fines membranes, sont ronds, rides, quatre fois plus gros que des fibres de chair de boeuf, de la même grosseur dans le rat, le cochon, le passereau & le boeuf, s'écartant tous de la même maniere pour se rapprocher ensuite; qu'il en distilloit une liqueur crystalline, dont les plus grandes particules qui sont en petit nombre sont egales à un globule rouge, les autres à 1/6 de ce même globule, d'autres à - peine 1/512 du même; elles sont néanmoins toujours un peu rouges: toutes particules qui étoient contenues dans les plus petits vaisseaux de la substance corticale, qui n'est qu'un amas de vaisseaux cotonneux sanguins qui partent de la partie interne de la pie - mere, tant dans la moëlle alongée, que dans le cervelet & dans la moëlle épiniere.
Quelquefois elle peut devenir calleuse, & alors produire la manie par sa callosité. On en trouve une observation curieuse dans les essais de Médecine d'Edimbourg.
Un jeune homme âgé de vingt - cinq ans, qui avoir naturellement l'air sombre & mélancholique, se plaignoit depuis quatre ans d'un poids au - dessus de la tête qui augmentoit de plus en plus. Cette pesanteur étoit quelquefois accompagnée de vertiges qui le jettoient dans des accès de foiblesse, où il restoit souvent pendant un tems considérable privé de tous ses sens; enfin il devint égaré, & tomba dans une fureur maniaque. Après avoir tenté différens remedes pour le guerir, on lui fit l'opération du trépan, mais inutilement, car il mourut au bout de dix jours.
En ouvrant le cràne, on ne remarqua rien qui fût
contre - nature à la dure - mere; mais on trouva la piemere dure, calleuse, & ayant en quelques endroits le
double de l'épaisseur de la dure - mere. On n'y vovoit
aucune apparence de vaisseaux, & on la coupoit
comme si c'eût été une corne tendre La substance corticale
du cerveau, couverte par cette pie - mere épaisse,
étoit beaucoup plus blanche que dans l'etat naturel,
& il n'y paroissoit guere de vaisseaux sanguins. En
écartant les deux hémispheres du cerveau, on trouva
que la portion de la pie - mere qui étoit contigue a la
faulx, étoit altérée de la même maniere. Les ventri<pb->
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