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Scaliger écrit que cette montagne vomissoit autrefois des charbons enflammés, sans discontinuer: on ne sait où cet auteur a pris ce fait. Cependant il est vraissemblable>que cette montagne a été autrefois brûlante: car il y a au sommet un entonnoir qui produit une sorte de terre sulphureuse, telle que, si on la roule, & qu'on en fasse une chandelle, elle brûle comme du souffre. Il y a plusieurs endroits sur les bords du Pic qui brûlent ou fument: dans d'autres, si on retourne les pierres, on y trouve attaché du soufre pur. Il y a aussi dans le fond des pierres qui sont luisantes & semblables au machefer; ce qui vient sans doute de l'extrème chaleur du lieu d'où elles sortent. C'est ce que confirme M. Edens, qui y a fait un voyage en 1715. Voyez les Transact. philos. n°. 345. Long. du Pic de Ténériffe, selon Cassini, 2. 51. 30. latitude 28. 30. (D. J.)
A pié sur une ancre, c'est - à - dire, que le vaisseau est perpendiculairement sur cette ancre, & qu'elle est dégagée du fond.
Des sauts à pic dans une riviere. C'est quand il se
trouve un rocher escarpé ou sauts dans une riviere,
où toute l'eau tombe de hant en - bas comme dans
une cascade, ainsi qu'il s'en trouve dans de grandes
rivieres de l'Amérique. Voyez
L'objet de l'appétit des personnes attaquées du
pica est extrèmement varié; il n'y arien de si absurde
qu'on ne les ait vû quelquefois desirer avec passion,
la craie, la chaux, le mortier, le plâtre, la poussiere,
les cendres, le charbon, la boue, le dessous des souliers,
le cuir pourri, les excrémens même, le poivre, le sel,
la cannelle, le vinaigre, la poix, le coton, &c. & autres
choses semblables, sont souvent recherchées par
ces malades avec le dernier empressement. Il y a
une observation rapportée par M. Nathanael Fairfax,
Act. philosoph. anglic. num. 29. cap. v. §. 5. d'une fille
qui avoit un goût particulier pour l'air qui sortoit des
soufflets; elle étoit continuellement occupée à faire
jouer les soufflets, & avaloit avec un plaisir délicieux
l'air qui en étoit exprimé. Cette maladie est très - ordinaire aux jeunes filles, elle peut même passer pour
une de ces affections qui leur sont propres. Quoiqu'il
y ait quelques observations rapportées par Riviere
Rhodius & Schenkius qui prouvent que les hommes
n'en sont pas tout - à - fait exemts, ces faits sont très rares
& souvent peu constatés, il en est de même des
prétentions de Reiselius & de Primerose, & des histoires
qu'ils rapportent, d'où il résulteroit que des
maris ont été attaqués de cette maladie lorsque leurs
femmes étoient enceintes, ou s'étoient exposés aux
causes qui la produisent ordinairement, ou, pour
mieux dire, ces histoires sont évidemment fausses,
& ces prétentions ridicules; il ne manqueroit plus
pour porter le dernier coup à l'état de mari, que de
lui faire partager les maladies de sa femme, & de le
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