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Les parres sont des vaisseaux dont on se sert vers Ceilon, qui ont beaucoup de rapport aux cagues de Hollande. Ce sont des bâtimens de charge qui ne perdent point de vûe les côtes, on s'en sert principalement dans la Tutocosie, aux côtes de Malabar, où les habitans qui vivent de l'industrie qu'ils ont à pêcher les perles, s'appellent parnaes, à cause qu'ils vont à cette pêche avec cette sorte de bâtiment. Les corsaires de Malabar se servent aussi d'un bâtiment à rames, qu'ils nomment parc ou pareau; ce peut bien être le même. (Z)
Les parégoriques s'ordonnent en linimens, en fomentations.
Voyez
On les emploie sur - tout dans les hémorrhoïdes, dans l'inflammation de ces parties, où les discussifs & les repercussifs n'ont pas lieu, on emploie le lait tiede, l'eau de guimauve coupée avec le lait, &c.
On emploie des cataplasmes dans les inflammations.
Voyez
On met au rang des parégoriques l'application des
poulets, des poumons, de mouton tout chaud, les
chiens vivans ouverts, l'application de la flanelle
trempée dans les fomentations de lait tiede & chaud.
Voyez
C'est une racine ligneuse, dure, tortueuse, brune au - dehors, rude, toute sillonnée dans sa longueur & dans sa circonférence, comme la racine du thyméléa, d'un jaune obscur intérieurement, comme entrelacée de plusieurs fibres ligneuses; de maniere qu'étant coupée transversalement, elle représente plusieurs cercles concentriques, coupés de beaucoup de rayons qui vont du centre à la circonférence; elle est sans odeur, un peu amere, d'une saveur douce, à - peu - près semblable à celle de la reglisse, de la grosseur du doigt & quelquefois du bras d'un enfant.
Les Portugais nous apportent cette racine du Brésil, & ils disent que cette plante est une espece de vigne sauvage. Ils la vantent comme stomachique, cordiale, alexipharmaque, & même comme une panacée; mais elle a de grandes vertus diurétiques, & elle convient dans plusieurs cas de coliques néphrétiques, & de suppression d'urine; quand ces maladies viennent d'une lymphe muqueuse, qui engage les couloirs des reins, ou même d'un amas de grains de sable, unis en une masse par une viscosité qui se durcit avec le tems & forme le calcul, alors la racine pareira - brava, en atténuant & dissolvant cette mucosité, ouvre un chemin libre aux urines, sépare les grains de sable & les fait sortir avec les urines. Comme cette racine a la vertu de dissoudre la sérosité visqueuse & tenace, on ne sauroit douter qu'elle ne convienne dans les autres maladies qui naissent du même vice de sérosité, par exemple dans l'asthme humoral causé par une pituite gluante.
La maniere de s'en servir est de la couper par petits morceaux, d'en faire bouillir deux ou trois drachmes dans deux ou trois chopines d'eau, qu'on réduit à une; on en fait prendre au malade attaqué de difficulté d'urine un verre de demi - heure en demi-heure dans un bain chaud, après des préparations de clysteres & quelquefois de saignées; on ajoute à sa décoction une petite quantité de syrop des cinq racines apéritives; cette décoction est encore excellente dans les coliques hépatiques, qui procedent d'une obstruction à l'orifice de la vésicule du fiel; on en prend un verre de deux en deux heures; enfin on ordonne utilement la même racine, mêlée avec le baume de copahu dans la gonorrhée après les autres remedes convenables.
Sa dose est jusqu'à demi - drachme en substance, &
demi - once en infusion; il n'en faut pas donner une
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