RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page 1:520
Ainsi aoriste se dit d'un tems, & sur - tout d'un prétérit indéterminé: j'ai fait est un prétérit déterminé ou plûtôt absolu; au lieu que je fis est un aoriste, c'est - à - dire, un prétérit indéfini, indéterminé, ou plûtôt un prétérit relatif; car on peut dire absolument j'ai fait, j'ai écrit, j'ai donné; au lieu que quand on dit je fis, j'écrivis, je donnai, &c. il faut ajoûter quelqu'autre mot qui détermine le tems où l'action dont on parle a été faite; je fis hier, j'écrivis il y a quinze jours, je donnai le mois passé.
On ne se sert de l'aoriste que quand l'action s'est
L'aorte s'appelle autrement la grande artere, parce
qu'elle est le tronc duquel sortent les autres arteres,
comme de leur source, & le grand conduit ou canal
par où le sang est porté dans tout le corps. V.
L'aorte à sa sortie du coeur se fléchit d'abord à droite, puis à gauche & en arriere, en formant un arc très - aigu.
On divise ordinairement l'aorte en aorte ascendante, & aortè descendante: l'aorte ascendante prend ce nom depuis sa sortie du coeur, jusqu'à la fin de sa grance courbure; le reste de ce tronc, qui depuis l'arcade s'étend jusqu'à l'os sacrum, s'appelle aorte descendante.
L'aorte descendante se subdivise encore en portion supérieure; savoir, celle qui est située au - dessus du diaphragme; & en portion inférieure, & c'est cette portion qui suit depuis le diaphragme jusqu'à l'os sacrum.
Les branches que l'aorte en général produit immédiatement,
sont deux arteres coronaires du coeur,
deux arteres soûclavieres, deux arteres carotides,
les arteres bronchiales, les arteres oesophagiennes,
les arteres intercostales, les diaphragmatiques inférieures,
une artere céliaque, une artere mesentérique
supérieure, deux arteres rénales ou arteres
émulgentes, les arteres spermatiques, une artere
mesentérique inférieure, les arteres lombaires, les
arteres sacrées, & les deux arteres iliaques. Voyez
chacune à son article particulier,
Les ossifications ou pétrifications des enveloppes de l'aorte à sa sortie du coeur sont si fréquentes, que certains Physiciens pensent que la chose est constante. M. Cowper a néanmoins composé un discours fait exprès, pour montrer qu'unetelle ossification est une maladie qui n'arrive jamais sans incommoder la partie dans sa fonction naturelle. Il nous en donne plusieurs exemples; dans l'un elle a produit un pouls intermittent; dans un autre un froid aux extrémités, avec la gangrene, &c. Phil. Transact. n°. 299.
On trouve dans Paschioni, édit. de Rome 1741,
une observation de M. Beggi, sur une ossification
totale de l'aorte, ornée d'une
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.