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L'écureuil s'assied, pour ainsi dire, lorsqu'il veut manger: dans cette attitude le corps est dans une position verticale, & les pattes de devant sont libres; aussi les piés lui servent de mains pour tenir & porter à sa bouche les noix, les noisettes & les glands, qui sont ses alimens les plus ordinaires: il préfere les noisettes, & en fait provision pendant l'été pour les manger en hyver. Cet animal habite dans des creux d'arbres, & y éleve ses petits. Il est si agile qu'il saute d'une branche à l'autre, & même il s'élance d'un arbre à un autre. On croit que les anciens le désignoient par le nom de mus ponticus, seu varius. Rai, synop. anim. quadrup. pag. 214.
M. Linnaeus met l'écureuil dans la classe des animaux qui ont deux dents incisives allongées; tels sont les hérissons, les porc - épics, les lievres, les lapins, les castors, les rats, &c. Selon cet auteur, les caracteres génériques de l'écureuil consistent en ce qu'il a quatre doigts dans les piés de devant, & cinq dans ceux de derriere; que ses piés sont propres à grimper & à sauter, & qu'il n'a point de dents canines, Syst. nat. Lipsioe, 1748.
Par la méthode de M. Rai, l'écurcuil est au nombre des animaux vivipares fissipedes qui se nourrissent de végétaux, & qui ont deux longues dents incisives à chaque mâchoire. Ils sont rassemblés sous un genre appellé genus leporinum, à cause du lievre qui en est la premiere espece; les autres sont le lapin, le porcépic, le castor, les rats, la marmotte, &c.
L'écureuil de Virginie, sciurus virginianus, cine<-> reus major, est presqu'aussi gros qu'un lapin, & n'en differe pas beaucoup pour la couleur, car il est gris; il a quatre doigts dans les piés de devant, & cinq dans ceux de derriere. Synop. anim. quadrup.
Les auteurs font mention d'autres écureuils étrangers; savoir s'ils sont de la même espece que l'écu<->
reuil ordinaire, ou si c'est improprement qu'on leur
a donné le nom d'écureuil: pour s'en assûrer il faudroit
avoir des descriptions exactes de ces animaux.
L'abus des noms n'est que trop fréquent en histoire
naturelle; nous en avons un exemple frappant dans
l'écureuil volant, qui est un vrai chat si ressemblant
à de certains rats, qu'on seroit tenté de croire que
ceux qui l'ont nommé écureuil, n'avoient jamais vû
ni écureuils, ni loirs, ni lerots. Voyez
Communément elles sont pavées dans toute leur étendue; quelquefois aussi on substitue aux pavés, des madriers de chêne posés transversalement, intimement unis, & semés de hachures pratiquées, pour éviter que les chevaux ne glissent; ce qui seroit infiniment dangereux & très - aisé, sur - tout lorsqu'ils se campent pour uriner. Ces planches ou le pavé, en cet endroit, doivent toûjours présenter depuis le devant de l'auge, une legere pente qui se termine à la croupe des chevaux, ou plûtôt au commencement du chemin tracé derriere eux. Elle doit aboutir à une sorte de ruisseau qui reçoit l'urine & les eaux quelconques, dont elle facilite l'écoulement; elle releve encore le devant du cheval, & le met dans une situation dans laquelle ce même devant est très - soulagé, & qui rend l'animal beaucoup plus agréable aux yeux du spectateur. Ce ruisseau doit être conduit hors de l'écurie. Je remarquerai qu'outre la propreté qui résulte des plate - formes, on n'a point à redouter que les chevaux deviennent rampins, ce dont on ne doit point se flater lorsqu'ils sont sédentaires sur un terrein pavé; car dès qu'ils en rencontrent les joints, ils y implantent la pince des piés de derriere, & s'accoûtument à ne se reposer que sur cette partie, de maniere que la rétraction des tendons de leurs jambes postérieures est inévitable.
Les murs vis - à - vis desquels sont tournées les têtes
des chevaux, sont meublés d'une auge & d'un ratelier
qui regnent dans toute la longueur de l'écurie.
L'auge est une espece de canal d'environ quinze pouces
de profondeur sur un pié de large, clos & fermé
par ses deux bouts. Le bord supérieur de sa paroi
antérieure est élevé d'environ trois piés & demi.
Lorsqu'elle est construite en bois, on doit observer
que les planches qui la forment, soient tellement
jointes dans leur assemblage, qu'il n'y ait pas entre
elles le moindre intervalle par où l'avoine ou le son
que l'on distribue au cheval, puisse s'échapper &
tomber; & ce même bord de la paroi antérieure sera armé
de feuilles de tole ou de quelqu'autre métal, afin
d'empêcher l'animal de mordre, de ronger le bois,
& de contracter la mauvaise habitude de tiquer. Les
auges de pierre n'exigent pas toutes ces précautions.
Quelques - uns leur donnent la préférence sur les
premieres: ils se décident d'abord eu égard à leur
solidité; secondement, eu égard à l'aisance avec laquelle
elles peuvent être lavées & nettoyées; enfin
relativement à la commodité de s'en servir pour
abreuverles chevaux, lorsqu'on est à portée d'y con<pb->
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