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3. Pl. 1. montre séparément une des pompes avec sa branche, & le reste du détail relatif à cette partie de la Machine.
Voyez l'article
La Planche premiere représente le plan de tout l'ou - vrage.
A le tour de maçonnerie. E cuvette de pierre. F puits situé dans la tour. G entablement de charpente posé sur le puits & assujettissant le corps de pompe. D corps de pompe. H queue du Moulin. I cabes tan portatif. K plan de ce cabestan. L pieu qui le fixe.
Cette Planche montre l'élévation du Moulin vu du côté de la porte & des aîles.
A arbre du Moulin. On a imprimé dans le discours Marbre, corrigez cette faute. 75. Passage pour aller au levier C. 22 contrepoids du levier, C levier. n, P, m, O aîles. q, q, q, q, arcboutans des aîles.
Fig. 1. Coupe du Moulin & d'une partie du puits. On voit dans cette coupe la Machine entiere.
2. Plan d'un plancher qu'on voit fig. 1. n°. 60. Au centre de ce plancher est un trou qui donne pas - sage à la barre de fer F. fig. 1. pour se rendre sur le bout du levier de la pompe G où elle est atta - chée en 8. 1, 2, 3, 4, 5, 6, ouvertures qui se font au plancher, en enlevant les planches qui portent ces chiffres, pour différens usages. Voy. l'article.
3. Plan d'un plancher mobile.
4. La barre de fer qui descend du levier D sur le levier de la pompe.
Fig. 1. est une des poutres qui portent sur l'ourlet, vue par - dessus.
2. Plan de toute la charpente qui est posée sur l'ourlet.
3. L'arbre tournant vu en toute sa longueur.
Fig. 1. Vue de la Pompe en son entier.
2. Coupe de tous les corps de Pompe, dans l'inté - rieur desquels on voit la branche du piston & le piston même dans l'eau.
3. Développement du corps de Pompe.
Les autres figures, non cotées par chiffres, sont relatives à ce développement.
La Noria est une machine dont l'effet est d'élever les eaux du fond d'un puits. Elle est simple, peu dis - pendieuse, soit pour la construction, soit pour l'en - tretien. On conçoit qu'elle doit durer long - tems, & rendre un grand produit. Elle subsiste en Espagne de temps immémorial. On présume qu'il en faut attri - buer l'invention aux Maures. Celle qu'on voit repré - sentée dans nos Planches a été exécutée en grand; mais il seroit très - facile de la simplifier & de la reduire
Imaginez un équipage ordinaire A, B, C, Pl. 1. conduit par un cheval. Les fuseaux verticaux d de la roue horisontale C prennent en tournant les extrémi - tés saillantes e des barres d'assemblage des deux portions circulaires de la roue verticale F F F, & la font tourner verticalement. Sur cette roue ver - ticale F F F, passe un chapelet de godets de terre, g, g, g, &c. contenus entre des cordes d'écorce, comme nous le dirons ci - après. Ces godets g, g, g sont conduits au fond du puits H H H, ils s'y remplissent d'eau, en y entrant, par leur côté ouvert. Lorsqu'ils en sont remplis, comme ils prennent en remontant une position renversée de celle qu'ils avoient en descendant, leur ouverture est tournée en haut & ils gardent l'eau qu'ils ont puisée, jusqu'à ce qu'ils soient amenés par le mou - vement à la hauteur de la roue F. Alors à mesure qu'ils montent sur cette roue, ils s'inclinent; quand ils sont à son point le plus élevé, ils sont horisontaux; & quand ils ont passé le point le plus élevé, leur fond commence à hausser, & leur ouverture à s'incliner; & lorsque les cordes sont tangentes à la roue, cette ouverture est tout - à - fait tournée vers le fond du puits. Dans le passa - ge successif de chaque godet, par ces différentes situations, ils versent leur eau, à travers les barres de la roue F, dans l'auge ou basche K K placé au dedans de cette roue, comme on le voit, au dessus de l'arbre, ne tenant, comme il est évi - dent, ni à l'arbre, ni à la roue; car il faut que la roue tourne & que le basche soit immobile. Ce basche est donc fixé latéralement à l'orifice supérieur du puits, lorsqu'il est de bois; on peut l'y pratiquer en pierre. Il y a à cet auge ou basche une rigole qui conduit les eaux versées des go - dets dans la capacité du basche, à l'endroit destiné pour les rassembler. Voilà en général la cons - truction & l'effet de la Noria. Nous allons main - tenant entrer dans quelques détails sur ses diffé - rentes parties. G, G, G sont des portions de voûtes qu'on a pratiquées à certaines distances de la hauteur du puits, pour en rendre la maçon - nerie plus solide. Elle divise la circonférence in - térieure & elliptique du puits en deux portions, chacune semi - elliptique, par l'une desquelles le chapelet de godets descend, pour remonter en - suite par l'autre. On a dans cette même Plan - che premiere deux coupes verticales du puits. La seconde coupe K, L, M montre l'eau L, & le radier M placé au fond du puits & servant d'as - siette à la maçonnerie.
Fig. 1. L'équipage & les roues avec le reste de la Ma - chine sous un autre point de vûe. La coupe du puits est toujours verticale; mais ici on voit com - ment les fuseaux de la roue C prennent les extré - mités e e e des barres de la roue F. On a les go - dets en face, les voûtes se discernent.
2. est la coupe correspondante à celle de la fig. 1. de cette même Planche.
3. est le plan de la capacité du puits, vu de son ou - verture vers le fond.
4. est le plan du radier regardé de l'ouverture du puits.
Fig. 1. Montre la roue qui conduit le chapelet de
godets. e e e sont les extrémités saillantes des barres
que les fuseaux de la roue horisontale de l'équi -
page prennent pour la faire tourner verticalement.
F F F sont les portions ceintrées qui forment cette
roue. O, O, O sont les barres écartées les unes
des autres entre lesquelles les godets viennent se
reposer lorsqu'ils montent pleins d'eau. Les che -
villes s, s, s, qu'on voit & qui peuvent avoir leurs
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